La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a vivement critiqué l’inaction totale de l’Occident vis-à-vis du massacre d’enfants à Gaza par le régime israélien.
« C’est la chose la plus évidente et la plus simple à faire dans cette situation : produire une déclaration, une résolution, un document avec un appel unifié au cessez-le-feu », a souligné Maria Zakharova.
▶️ Des images montrent la destruction du marché du camp de réfugiés de Nuseirat, dans le centre de Gaza, suite aux frappes aériennes israéliennes pic.twitter.com/SHonqkoHew
— Français Press TV (@PressTVFrench) October 24, 2023
Commentant les données de l’UNICEF confirmant que plus de 2300 enfants ont été tués dans la bande de Gaza depuis l’escalade du conflit, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a souligné, mercredi 25 octobre, la nécessité urgente d’approuver une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur la question.
Zakharova a déclaré : « C’est la chose la plus évidente et la plus simple à faire dans cette situation : simplement produire une déclaration, une résolution, un document avec un appel unifié à un cessez-le-feu, à régler la situation, etc., mais même ces chiffres ne peuvent pas contraindre certaines forces politiques occidentales à reprendre l’esprit et à comprendre ce qui se passe », a déclaré la diplomate russe.
Selon le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), au moins 2364 enfants sont morts et 5364 autres ont été blessés dans la bande de Gaza jusqu’au 18e jour de l'agression israélienne contre l’enclave palestinienne. Selon un communiqué de l’UNICEF, plus de 400 enfants ont été tués ou blessés quotidiennement lors des bombardements incessants du régime sioniste sur Gaza. D’après le communiqué de l’organisation onusienne, cette période de 18 jours constitue l’escalade des hostilités la plus meurtrière dans la bande de Gaza depuis 2006.
Presque tous les enfants de la bande de Gaza ont été exposés à des événements et à des traumatismes profondément pénibles, marqués par des destructions généralisées, des attaques incessantes, des déplacements et de graves pénuries de produits de première nécessité tels que la nourriture, l’eau et les médicaments.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé, mercredi matin 25 octobre, que plus de 6000 Palestiniens ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des attaques israéliennes.
Par ailleurs, des sources diplomatiques à Moscou ont rapporté que la mission russe à New York a distribué l’avant-texte d’une nouvelle résolution que la Russie veut présenter au Conseil de sécurité de l’ONU.
La Russie avait présenté, la semaine dernière, sa première proposition au Conseil de sécurité concernant le cessez-le-feu à Gaza, mais la résolution russe avait été rejeté par le veto des Occidentaux.
Mardi 24 octobre, lors d’un débat public au Conseil de sécurité de l’ONU sur le Moyen-Orient, l’ambassadeur de Russie auprès de l’ONU, Vassili Nebenzia, a déclaré : « Moscou prévient depuis plusieurs années que les tensions au Moyen-Orient montent en flèche et que le risque d’explosion est de plus en plus élevé ».
Le représentant permanent de la Russie auprès de l’ONU a ajouté : « Les événements tragiques dans la région découlent du rôle destructeur de longue date des États-Unis et de leur politique de sabotage de la résolution des problèmes fondamentaux de ce vieux conflit. »
Les tensions ont de nouveau éclaté en Palestine occupée, le 7 octobre, après l’opération de la Résistance palestinienne Tempête d’Al-Aqsa. Le Hamas a menée cette opération en représailles aux actions agressives des autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa. En réaction à cette opération du Hamas, le régime israélien a annoncé un blocus total de la bande de Gaza, qui abrite 2,3 millions de Palestiniens, et a commencé à lancer des frappes aériennes sur l’enclave et certaines parties du Liban et de la Syrie. Des affrontements sont également en cours en Cisjordanie.
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