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Corridor Nord-Sud: l’Iran achèvera sa part avec détermination

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une carte du corridor Nord-Sud. ©IRNA

L’achèvement du Corridor Nord-Sud permettra au pays de profiter des ressources importantes ; ce n’est pas pour rien que le Leader de la Révolution islamique a plus d’une fois évoqué et réitéré cette question.

Selon l’agence de presse ISNA, le corridor Nord-Sud, considéré comme un passage d’importance stratégique pour les pays situés le long de son tracé, à savoir la Russie, l’Iran, l’Azerbaïdjan et l’Inde, ainsi que pour les pays frontaliers de ce corridor, leur fera tous bénéficier des effets positifs.

Dans le même temps, certains voisins comme le Kirghizistan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et l’Afghanistan sont en quelque sorte enclavés et auraient besoin de transférer leurs marchandises par le biais du territoire iranien pour atteindre la mer. Cela aussi pourrait apporter à la RII de vastes possibilités de commerce avec les pays susmentionnés, grâce surtout à son accès au corridor Nord-Sud.

En avril dernier, le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei a appelé à plusieurs mesures clés susceptibles de jeter les bases d’un véritable bond économique, « en tirant parti de la position géographique sensible et privilégiée du pays pour le transport international, en particulier sur le corridor Nord-Sud ».

Lors d’une réunion avec des milliers de personnes des provinces du Sistan-et-Baloutchistan et du Khorassan du Sud à Téhéran, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que malgré de vastes travaux déjà réalisés, les autorités devraient encore sérieusement renforcer et étendre la fourniture de services à ces régions, en amenant particulièrement une ligne de chemin de fer Nord-Sud dans la province. Elles doivent également subvenir aux besoins d’eau potable de la population locale, a aussi et surtout souligné le Leader.  

Cette affaire est d’ailleurs au centre des attentions au ministère des Transports et de l’Urbanisme de la RII.

Pendant ses tout premiers jours, en décembre dernier, au ministère des Transports et de l’Urbanisme, Mehrdad Bazrpash, a affirmé que l’achèvement du corridor Nord-Sud était l’une de ses priorités. « Nous sommes à la recherche de nouvelles ressources pour achever ces corridors », a affirmé le ministre, avant de réitérer l’importance accordée par le 13ème gouvernement de la République islamique d'Iran au secteur du transport, « un leitmotiv des négociations avec presque tous les pays étrangers surtout les pays voisins ».

Bazrpash a fait allusion à l’intérêt porté par son ministère à l’achèvement du « projet ferroviaire Rasht-Astara, ce qui, en tant qu’une partie du corridor Nord-Sud, fera profiter de vastes ressources au pays ».

« Avec le renforcement des infrastructures déjà existantes et la création de nouveaux potentiels, les trois pays que sont l’Iran, l’Inde et la Russie, ainsi que 10 autres pays membres du corridor Nord-Sud, pourront bénéficier au maximum des facilités et exemptions concernant les réglementations parfois trop embarrassantes du transit international, avec des concessions prévues surtout pour le secteur privé des pays membres », a d’ailleurs annoncé le ministre lors d’une réunion tripartite organisée il y a peu de temps à Téhéran en présence des délégations iranienne, indienne et russe.

Plus tôt lors d’un entretien téléphonique avec le vice-Premier ministre de la République de l’Azerbaïdjan, le ministre des Transports et de l’Urbanisme iranien avait insisté sur l’expansion des liens économiques entre les deux pays, notamment les travaux liés à l’achèvement du corridor stratégique Nord-Sud.

Ce projet est tellement important également aux yeux du président de la RII, Ebrahim Raïssi, qui aborde comme suit le sujet : « Non seulement pour l’Iran et la Russie, mais pour tous les pays qui longent ce trajet, le corridor Nord-Sud apportera de vastes intérêts. Depuis l’Asie de l’Est et du Sud, jusqu’au Caucase et le nord de l’Europe, cet itinéraire fera une liaison entre de très vastes territoires, pour mettre au grand jour un exemple parfait de collaboration et de convergence économique et commerciale entre tous ces pays ; et ces coopérations ne cesseront de s’étendre. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV