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L’Australie a imposé des sanctions à l'Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong. ©AAP/Archives

Dans un contexte marqué par la date à laquelle des émeutes soutenues par l'étranger ont éclaté en Iran à la suite de la mort de Mahsa Amini, jeune Iranienne d'origine kurde âgée de 22 ans, qui a trouvé la mort le 16 septembre 2022 dans un hôpital de la capitale Téhéran, quelques jours après avoir perdu connaissance dans un poste de police; voici que le gouvernement australien impose, et ceci pour la première fois, une série de sanctions à un certain nombre de personnes et d'institutions iraniennes, dont la chaîne d'information en langue anglaise Press TV.

C'est en effet sous prétexte de « l’oppression du peuple » que le ministère australien des Affaires étrangères a accusé la République islamique d'Iran. Dans un communiqué rendu public ce mercredi 13 septembre le ministère impose à l'Iran des mesures restrictives, notamment des sanctions financières ciblées et des interdictions de voyager à quatre personnes et trois institutions iraniennes pour est-il prétendu, des « violations des droits de l’homme » en Iran.

Le porte-parole de la police iranienne, le général Saeed Montazer-al-Mahdi, fait partie des personnes sanctionnées. Parmi les institutions visées figurent la cyberpolice iranienne et la chaîne d’information Press TV basée à Téhéran.

Concernant les émeutes soutenues par l'étranger qui ont éclaté en septembre 2022 suite au décès de Mahsa Amini, il est utile de noter que celles-ci ont par la suite pris une tournure violente et se sont traduites par des attaques contre des agents de sécurité ainsi que par des actes de vandalisme contre des biens publics de même que contre des véhicules de police tout comme des ambulances.

Par ailleurs, les enquêtes approfondies menées par le Parlement iranien et l’Organisation iranienne de médecine légale ont exclu le recours à la force contre la jeune femme, faisant état de ses antécédents médicaux et de sa chirurgie cérébrale.

Alors que ces violentes émeutes ont coûté la vie à des dizaines de personnes et aux forces de la sécurité, les médias occidentaux et les chaînes en langue persane basées à Londres continuent de semer la zizanie autour de la question et cherchent à inciter aux émeutes dans le pays.

Cette nouvelle mesure anti-iranienne décidée par le gouvernement australien n'est pas chose nouvelle puisqu'elle s'inscrit dans l'ordre des habitudes de l'Occident de tenter de réduire au silence les médias de la République islamique d'Iran au titre de "violations des droits de l'homme", sous couvert d'allégations dénuées de fondement.

En novembre 2022, l’Union européenne a imposé des sanctions à un certain nombre d’institutions et d’individus iraniens, dont Press TV, à la suite des émeutes et quelques semaines plus tard, l’opérateur satellite français Eutelsat a menacé de retirer la chaîne d’information anglophone du système de diffusion.

Ahmad Norouzi, directeur du service de radiodiffusion internationale de la République islamique d'Iran (IRIB) et PDG de Press TV, a ainsi déclaré que l'Occident avait toujours essayé d'empêcher la diffusion des chaînes iraniennes par satellite, soulignant que ce problème n'était pas nouveau.

Qualifiant de honteux le retrait de Press TV du satellite Eutelsat, M. Norouzi avait alors déclaré que la République islamique d'Iran est engagée dans une guerre médiatique menée par des ennemis qui cherchent à élargir le champ des émeutes dans le pays, soulignant le rôle de Press TV dans la lutte contre ces attaques.

À ce propos, il est à noter qu'au cours de dernières années, le service mondial de l’IRIB en général, et Press TV en particulier, ont joué un rôle important pour mettre fin à la propagande des médias occidentaux contre la République islamique d’Iran, continuant de remettre en question les faux récits occidentaux et de proposer un journalisme basé sur la vérité et l’équité.

La chaîne d’information anglophone basée à Téhéran a été victime à plusieurs reprises de censure sur plusieurs fronts, notamment sur Twitter, Instagram, Google et ses services.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV