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Sous pression de l'Albanie, l'OMK semble indécise quant à sa nouvelle destination

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Des membres de la secte terroriste anti-iranienne OMK marchent dans une rue du camp d'Achraf-3, près de Tirana, en Albanie, le 4 mars 2020. ©AFP

L'Albanie a forcé l'Organisation terroriste Moudjahidine-e-Khalq (OMK) à quitter son camp dans le pays. Aujourd’hui, les terroristes semblent indécis quant à leur nouvelle destination.

Les dirigeants de l'OMK auraient pris des dispositions pour la relocalisation des membres de leur camp en Albanie vers un endroit non divulgué au Canada avec des permis de séjour du pays ou des passeports temporaires dans un premier temps.

Une source de sécurité bien informée a déclaré samedi à l'agence de presse Tasnim que suite à la pression croissante du gouvernement de Tirana, les dirigeants de l'OMK ont décidé de relocaliser certains des terroristes en Allemagne et d'autres au Canada.

Le plan de l'OMK visant à évacuer le camp d’Achraf-3 dans la région nord-ouest de Tirana et à relocaliser des terroristes vers un nouveau pays a suscité la discorde entre ses membres.

Les dirigeants de l’OMK ont présenté le mois dernier un plan de relocalisation après que les autorités de la police albanaise et le Tribunal spécial du pays pour la corruption et le crime organisé ont introduit une série de restrictions strictes sur les résidents du camp d’Achraf-3, suite à la découverte de preuves incriminantes.

Les dirigeants de l'OMK n'ont pas réussi à convaincre les autorités françaises d'accepter la relocalisation d'un certain nombre de terroristes dans un camp situé dans la commune d'Auvers-sur-Oise, dans la banlieue nord-ouest de Paris.

L'Albanie a imposé diverses restrictions au groupe. En juin dernier, la police albanaise a effectué une descente dans le camp d'Achraf-3 au motif que l'OMK était impliquée dans des « attaques terroristes et cyberattaques » contre des institutions étrangères.

Les autorités ont saisi 150 appareils informatiques liés à des activités terroristes. Au moins une personne a été tuée et des dizaines d'autres ont été blessées lors des affrontements dans le camp.

Début juillet, l'Iran a eu accès à un lot d'appareils électroniques et de matériel de stockage confisqués lors d'une opération de perquisition menée par la police albanaise.

Début août, la police albanaise aurait pris le contrôle du camp d'Achraf-3 et imposé un couvre-feu strict dans toute la zone.

Dans le cadre de la dernière mesure prise par l'Albanie pour restreindre les activités terroristes et cybernétiques de l'OMK et resserrer l'étau autour du groupe terroriste anti-iranien, le gouvernement de Tirana a coupé l'accès à Internet au camp d'Achraf-3 fin août.

Le Premier ministre albanais Edi Rama a déclaré que l’OMK doit quitter le pays s’il veut utiliser le sol albanais pour lutter contre l’Iran, ajoutant que son pays n’a pas l’intention d’être en guerre avec l’Iran. 

L’OMK a mené de nombreuses attaques terroristes contre des civils et des responsables gouvernementaux iraniens depuis la victoire de la Révolution islamique en 1979.

Sur les près de 17 000 Iraniens tués dans des attaques terroristes au cours des quatre dernières décennies, environ 12 000 ont été victimes des actes de terreur brutaux de l’OMK, notamment le meurtre de femmes et d’enfants innocents.

L’Union européenne, le Canada, les États-Unis et le Japon avaient précédemment classé l’OMK parmi les « organisations terroristes ».

En 2012, le groupe a été retiré de la liste américaine des organisations terroristes, marquant la décision de Washington de commencer à collaborer avec le groupe terroriste notoire dans le cadre de plans visant à affaiblir la République islamique d'Iran. L’UE a emboîté le pas en retirant le groupe de sa liste d’organisations terroristes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV