Les défenses aériennes syriennes ont été activées après que des avions de chasse israéliens ont frappé des sites près de Damas dans la nuit de lundi à mardi, selon les médias syriens. De nombreuses explosions ont été entendues dans la capitale.
Israël a mené des frappes aériennes aux environs de la capitale syrienne, Damas, blessant un soldat syrien.
L'attaque a été menée lundi soir 21 août en provenance des hauteurs du Golan occupée, a rapporté l'agence de presse officielle syrienne arabe (SANA).
Les projectiles « ont blessé un militaire et causé des dégâts matériels », a ajouté l'agence.
SANA avait précédemment rapporté que les défenses aériennes syriennes avaient intercepté des « cibles hostiles » dans la région de Damas, sans fournir plus de détails.
L'Observatoire syrien des droits de l'homme, vitrine médiatique de l’opposition pro-occidentale basée au Royaume-Uni, a déclaré que les zones ciblées étaient « des entrepôts et des sites militaires » appartenant au Hezbollah qui assiste Damas dans sa lutte contre la violence soutenue par l’étranger.
Les hauteurs du Golan sont sous occupation israélienne depuis 1967, lorsque le régime a lancé une guerre à grande échelle contre les États arabes de la région, dont la Syrie.
Depuis, Tel-Aviv utilise ce territoire comme rampe de lancement pour ses actes d’agression militaire contre la nation arabe.
Les attaques se sont intensifiées après 2011, lorsque la Syrie s’est retrouvée aux prises avec un terrorisme généralisé soutenu par l’étranger.
Le régime israélien utilise également le territoire occupé pour assurer un passage sûr et des soins médicaux aux terroristes takfiristes, qui fuiraient les opérations antiterroristes de l'armée syrienne.
Plus tôt ce mois-ci, l’entité occupante a également attaqué des zones proches de Damas, tuant quatre soldats syriens et en blessant de nombreux autres.
Le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a ensuite appelé les Nations unies à condamner les incursions israéliennes, leur demandant de prendre « des mesures immédiates pour contraindre l'entité occupante à mettre fin à ses politiques agressives ».