TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

Nouvelles sanctions britanniques contre l’Iran : Téhéran promet une réponse appropriée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Iran a convoqué la chargée d’affaires britannique à Téhéran pour protester contre les « actions destructrices » de Londres. (Photo d'illustration)

La chargée d’affaires de l’ambassade britannique à Téhéran a été convoquée jeudi au ministère des Affaires étrangères suite aux propos interventionnistes de l’ambassadrice britannique à l’ONU à propos de la République islamique d'Iran.

La chargée d’affaires de l’ambassade britannique à Téhéran, Isabelle Marsh, a été convoquée jeudi par le directeur général du ministère pour l’Europe occidentale en l’absence de l’ambassadeur à Téhéran, quelques heures après que Barbara Woodward, l’émissaire britannique à l’ONU, s’est adressée au Conseil de sécurité des Nations unies pour critiquer les activités pacifiques de l’Iran sur l’énergie nucléaire.

Woodward a accusé l’Iran d’avoir violé la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui approuve le Plan global d’action commun (PGAC), un accord conclu entre l’Iran et le groupe 5 +1, en 2015.

États-Unis se sont retirés unilatéralement de l'accord en 2018 et ont rétabli les sanctions qu’ils avaient déjà levées. Les alliés occidentaux de Washington, dont le Royaume-Uni ont alors commencé à suivre de près la ligne de sanction américaine et ont cessé de poursuivre leurs activités commerciales avec Téhéran.

Woodward a critiqué une série de mesures adoptées par la République islamique d'Iran en représailles, sans évoquer les violations de l’accord nucléaire par les pays occidentaux ayant poussé Téhéran à réagir. L’Iran a réaffirmé qu’il n’annulerait ses représailles que si les pays occidentaux reprenaient leur engagement envers le PGAC.

L’envoyée britannique à l’ONU a également accusé l’Iran de fournir des drones à la Russie. Mais Téhéran a catégoriquement démenti cette allégation soulignant qu’il est toujours contre la guerre qui se déroule en Ukraine.

À lire : Nouvelles allégations anti-iraniennes du Royaume-Uni : le ministère des AE convoque la chargée d’affaires britannique

Le responsable du ministère iranien des Affaires étrangères a fermement dénoncé les accusations de Londres en les qualifiant d’indiscrètes.

Il a conseillé aux autorités britanniques « de s’abstenir de tomber dans les pièges tendus par le régime sioniste et les groupes terroristes ».

Le responsable iranien a également condamné les tentatives du régime de Tel-Aviv et des campagnes incessantes de diffamation du groupuscule terroriste Mujahedin-e-Khalq (OMK) qui planifient de ternir l’image de la République islamique d'Iran sur l’échiquier mondial.

« La poursuite de l’approche destructrice de la Grande-Bretagne serait inacceptable et l’Iran adopterait indubitablement des mesures réciproques, proportionnées et efficaces en représailles », a conclu le diplomate iranien.

« La Grande-Bretagne va imposer de nouvelles sanctions à l’Iran »

Le ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran donnerait une réponse réciproque et proportionnée à l’approche inacceptable adoptée par Londres.

Le ministère a condamné les dernières sanctions britanniques contre l’Iran et les considère comme étant illégales.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV