Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué la chargée d'affaires par intérim de l'ambassade du Royaume-Uni à Téhéran pour protester contre les allégations sans fondement formulées contre Téhéran par le gouvernement britannique.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a convoqué ce mardi 21 février la chargée d'affaires par intérim de l'ambassade du Royaume-Uni à Téhéran, Isabelle Marsh, pour lui notifier la protestation de la République islamique d’Iran contre la poursuite des accusations infondées de Londres à son encontre.
Lors de la réunion, le responsable du ministère des Affaires étrangères a expliqué à Mme Marsh que les allégations sans fondement du gouvernement britannique s'inscrivaient dans le cadre de la campagne d'iranophobie avant de l’appeler à l’arrêt de cette politique hostile du gouvernement britannique.
Il a estimé que les nouvelles sanctions imposées à l'Iran par le Royaume-Uni étaient de nature politique.
« Un pays qui, contrairement aux lois internationales, pratique les discriminations et mène les atrocités les plus graves à l’endroit des immigrés et des musulmans et transfère de force des réfugiés au Rwanda n'est pas bien placé pour s’exprimer sur les droits de l'homme », a-t-il dénoncé. Et de poursuivre : « Au cours des quatre dernières décennies, la République islamique d'Iran a montré qu'elle ne céderait pas aux pressions étrangères et, elle adoptera bientôt une contre-mesure face aux sanctions du régime britannique. »
Mme Isabelle Marsh a annoncé qu'elle communiquerait à Londres les griefs de l’Iran dans les plus brefs délais. Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé des sanctions contre huit responsables britanniques.
Plus tôt lundi, le ministre britannique des Affaires étrangères, James Cleverly, a convoqué le chargé d’affaires de la République islamique en Grande-Bretagne.
Il a prétendu que « les menaces contre des journalistes ne seraient pas tolérées au Royaume-Uni et que les menaces de l’Iran ne resteraient pas sans réponse ».
Depuis le début des récentes émeutes en Iran, les responsables britanniques se sont ingérés dans les affaires intérieures de l’Iran. Ils ont soutenu les fauteurs de troubles et imposé de nombreuses sanctions contre des entités et des individus iraniens.