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Raïssi : les ennemis, notamment Israël, irrités par le rapprochement Iran-Arabie saoudite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhan, rencontre le président de la RII Ebrahim Raïssi dans le palais présidentiel à Téhéran, le samedi 17 juin 2023. (Photo via President.ir)

Lors de la rencontre avec le chef de la diplomatie saoudienne, le président iranien a déclaré que les ennemis, en particulier Israël, étaient les seuls à être furieux contre l'amélioration des relations entre Téhéran et Riyad.

Lors d'une réunion avec le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal ben Farhan, à Téhéran samedi 17 juin, le président de la RII, Ebrahim Raïssi, a déclaré que de nombreux pays musulmans ont salué le rapprochement entre l'Iran et l'Arabie saoudite, deux pays influents du monde musulman.

Il a déclaré que l'Iran ne fixait aucune limite à l'expansion des liens avec les pays musulmans. « Seuls les adversaires des musulmans, notamment le régime sioniste, ne se réjouissent pas du renforcement de la coopération entre l'Iran et l'Arabie saoudite. »

« Le régime sioniste n'est pas seulement un ennemi des Palestiniens, mais une menace pour tous les musulmans », a déclaré le président Raïssi.

« La normalisation des relations de certains pays avec Israël n'améliorera en rien la sécurité, parce qu’elle va à l'encontre de la volonté des nations musulmanes », a-t-il averti. 

Bahreïn, les Émirats arabes unis, le Soudan et le Maroc ont jusqu'à présent signé des accords de normalisation avec Israël par l’entremise des États-Unis.

Cette décision a été condamnée par les Palestiniens ainsi que les nations et les défenseurs des droits de l'homme à travers le monde, en particulier par les nations musulmanes.

Les Palestiniens disent que les accords sont un « coup de poignard dans le dos » et une trahison de leur cause.

Se référant à la participation des musulmans du monde entier au pèlerinage annuel de la Mecque (Hajj 2023), le président iranien a déclaré qu'il était nécessaire, sur la base des croyances islamiques, de promouvoir le bon voisinage entre Téhéran et Riyad.

Il a déclaré que les nations musulmanes souffraient de nombreux problèmes dans la région : « Il est possible de surmonter les problèmes grâce à la coopération et au dialogue entre les pays de la région et aucune intervention étrangère n'est utile à cette fin. »

L'Iran a acquis une expérience riche dans la lutte contre le terrorisme, ce qui peut constituer la base d’une coopération entre Téhéran et Riyad.

Pour le ministre saoudien des Affaires étrangères, Téhéran et Riyad sont entrés dans une phase exceptionnelle de leurs relations. Les deux pays se préparent à saisir de nouvelles opportunités. 

Le prince Faisal ben Farhan a fait état de la formation de divers groupes de travail pour promouvoir les relations avec l'Iran à un niveau stratégique. Le renforcement de la coopération économique et culturelle est à l'ordre du jour, a-t-il souligné.

Certains Etats ne sont pas favorables à la promotion de la paix et du progrès dans la région du Moyen-Orient. Cependant, une interaction élargie entre l'Iran et l'Arabie saoudite et entre toutes les nations musulmanes garantirait qu'aucun pays étranger n'interfère dans la région, a-t-il souligné. 

A son arrivée à Téhéran, le 17 juin, le prince Farhan a été accueilli par le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV