Max Civili
PressTV, Rome
Mardi, une conférence internationale intitulée « La Palestine et le droit international » s’est tenue à l’ambassade de Palestine à Rome. L’initiative a réuni des juristes et des experts en droit international de toute l’Europe. Tous les invités ont convenu que face aux changements géopolitiques récents et accablants au Moyen-Orient, le droit international doit être profondément révisé.
Les droits des Palestiniens à l’autodétermination et à la liberté de mouvement et le droit de ne pas être soumis à des expulsions forcées et à des détentions arbitraires. Ces questions ont été au centre de la conférence qui s’est tenue à Rome.
En octobre 2022, une commission d’enquête des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés a conclu que l’occupation israélienne est illégale au regard du droit international. La Commission a appelé l’Assemblée générale des Nations unies à demander un avis consultatif urgent à la Cour internationale de justice (CIJ) sur les conséquences juridiques du refus persistant d’Israël de mettre fin à l’occupation des terres palestiniennes.
Les activités commerciales des colonies illégales dans les territoires palestiniens occupés ont été discutées au cours de la Conférence. Manuel Devers, basé au Luxembourg, était l’avocat dans l’affaire de la décision historique de l’UE en 2021 de mettre fin au commerce avec Israël. De cette façon, les colonies illégales cessent de sacrifier les droits souverains des habitants des territoires occupés sur leurs ressources.
La rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les territoires occupés, Francesca Albanese, a récemment déclaré qu’Israël traitait les territoires palestiniens comme ses colonies. Elle a souligné que le fait d’obtenir autant de terres que possible pour les seuls Juifs conduit Tel-Aviv à commettre de nombreuses violations du droit international.
