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Zoom Afrique du 7 mai 2023

Le Bénin, nouveau foyer des terroristes ?

Les titres de la rédaction :

  • Le Nigérian Fidelity Bank prévoit des acquisitions dans cinq pays africains après l’achat d’Union Bank UK
  • Mali : la mine Sadiola peut encore produire de l’or pendant 17 ans (Allied Gold)
  • Kenya : le président Ruto dévoile un nouveau modèle de financement des universités
  • L’aéroport international Blaise Diagne de Dakar a accueilli 715 586 passagers durant le premier trimestre 2023

Les analyses de la rédaction :

Bénin : nouveau foyer des terroristes ?

Il y a un an de cela, le chef de DSGE mettait en garde le Bénin et la Côte d’Ivoire contre une extension du terrorisme en provenance du Sahel. Cela veut dire que les services secrets occidentaux ont commencé à partir de cette même date à chercher à exporter la violence terroriste vers la côte, mais sans grand succès, le verrou burkinabé a sauté, mais de l’autre côté, le Niger et le Mali et le Bénin eux ont réussi coupé l’herbe sous le pied des Occidentaux. 

Les dernières tentatives de l’axe US-OTAN consistent donc à semer la zizanie au Bénin.

Vingt personnes ont été tuées à Kaobagou et Guimbagou. Ces actes n’ont pas été revendiqués.

À vingt-quatre heures d’intervalle, deux nouvelles attaques ont endeuillé le nord du Bénin. Lundi 1er mai, vers 23 heures, la première s’est déroulée dans le village de Kaobagou (commune de Kérou, département de l’Atacora). Selon plusieurs sources, des individus armés non identifiés ont fait irruption dans une ferme à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso. « Une centaine d’hommes sont arrivés, en grande partie sur des motos, et se sont scindés en plusieurs petits groupes, a indiqué au Monde une source locale. Quinze villageois ont été égorgés. Un des corps ayant été piégé avec une bombe artisanale, deux autres personnes ont trouvé la mort. »

Et voici ce qu’en disent les médias mainstream à ce sujet :

« Comme la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, le Bénin lutte dans sa partie septentrionale contre la menace croissante des djihadistes qui souhaitent étendre leur territoire vers le golfe de Guinée. Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais tous les regards se tournent vers les combattants du groupe Daech et du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), présents massivement dans la région. “L’intensité et la fréquence des attaques au Bénin s’expliquent en partie par le fait que les djihadistes disposent d’un sanctuaire dans l’est du Burkina Faso voisin, leur permettant de circuler depuis plusieurs années déjà dans les deux parcs béninois du W et de la Pendjari”, explique un rapport de l’Institut français des relations internationales (IFRI) publié en février 2022 ».

S’appuyant sur des scénarios répétitifs, Barkhane et Cie, présents depuis des années au Sahel, ayant dépensé des milliers de dollars dans leurs institutions soi-disant « anti-terroristes », ont bien compris qu’ils n’ont plus de place au Sahel, d’où ces agissements au Bénin et dans les pays de la côte.

D’ailleurs, les maints rapports des agences de presse mainstream renforce cette idée, quand ils parlent « de l’extension du terrorisme vers la côte » ou encore un article publié par Ouest-France qui annonce clairement que « les groupes extrémistes traversent désormais régulièrement les trois régions de l’Alibori, du Borgou et de l’Atacora, frontalières avec le Niger, le Burkina Faso et le Nigeria. Et ces trois pays sont depuis des années le théâtre de violences djihadistes et communautaires qui ont fait des milliers de morts et de déplacés ».

L’heure est à la révolte interafricaine et la seule chose qui pourrait l’apaiser c’est bien le départ définitif des pays occupants, que c’est sur le plan militaire qu’économique.

RDC : l’ONU, médiateur ou machine de déstabilisation ?

Antonio Guterres est arrivé vendredi à Bujumbura pour participer au 11e Sommet de haut niveau du mécanisme régional de surveillance de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération (CPS) pour la RDC et la région des Grands Lacs. 

Ce sommet, qui s’est ouvert ce samedi 6 mai veut trouver des solutions pour mettre fin aux cycles récurrents de violence en RDC, lutter contre l’instabilité et promouvoir une paix durable dans la région.

« Je renouvelle mon appel à la désescalade, à l’apaisement et à la retenue. Des groupes armés quels qu’ils soient, locaux comme étrangers, doivent déposer les armes en RDC » a lancé Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU.

L’est de la RDC est en proie aux violences depuis plus de deux décennies. Ni la présence de la Monusco ni encore moins la plus récente venue de la force est-régionale n’ont réussi à mettre fin à cette instabilité. La RDC accuse toujours son voisin rwandais d’envenimer la crise par son soutien au M23.

Connu aussi sous le nom d’accord d’Addis-Abeba, l’accord-cadre du CPS, a été signé le 24 février 2013 par le biais d’un cadre négocié par l’Union africaine et l’ONU visant à promouvoir la stabilité en République démocratique du Congo (RDC).

Mais il faut rappeler que durant tous ces derniers mois, et comme dans tous les cas similaires, l’ONU n’a cessé de se dédouaner et de se déresponsabiliser sans aucune marche concrète et effective.

D’un autre côté il est vrai qu’une union inter-régionale et inter-africaine pourrait aider à apaiser la situation. 

On se rappelle fort bien comment la population congolaise avait arraché en juillet et au prix du sang de ses fils en le retrait de cette perfide Monusco à Goma et à Butembo, car les Congolais tout comme les autres Africains connaissent parfaitement le manège et savant comment Monusco, Minusma, Minusca… servent de machine de guerre déguisée à l’Occident et à quel point leur déploiement quelque part est synonyme de la consolidation des réseaux de trafic d’armes quelque part.

Les Sud-Africains demandent au Royaume-Uni de restituer le diamant Great Star of Africa de 530 carats :

Les Sud-Africains demandent à la Grande-Bretagne de restituer le plus gros diamant taillé à blanc du monde, connu sous le nom de Grande étoile de l’Afrique, car de nombreux Sud-Africains considèrent l’acquisition des bijoux par la Grande-Bretagne comme illégitime.

Alors que le roi Charles III se prépare pour son couronnement samedi, les demandes de retour de la Grande Étoile d’Afrique et d’autres diamants –ainsi que les appels au rapatriement– ​​se sont intensifiées. Le diamant est serti dans le sceptre royal qui se tiendra lors du couronnement.

Officiellement connu sous le nom de Cullinan I, le diamant, qui pèse 530 carats, est taillé dans une gemme plus grosse extraite en Afrique du Sud en 1905 et remise à la famille royale britannique par les autorités coloniales sud-africaines, alors sous domination britannique.

L’appel au retour de la Grande Étoile d’Afrique fait partie d’un mouvement plus large visant à rapatrier les artefacts et les œuvres d’art qui ont été pris à l’époque coloniale. De nombreux pays, dont le Nigeria, le Bénin et l’Éthiopie, ont appelé à la restitution de leurs trésors pillés.

En 2020, le président français Emmanuel Macron a annoncé que la France restituerait 26 artefacts au Bénin, dont un trône royal pris par les troupes françaises en 1892.

Plus de 8 000 personnes ont signé une pétition demandant que la Grande Étoile d’Afrique soit restituée et exposée dans un musée sud-africain.

« Le diamant doit venir en Afrique du Sud et cela doit être un signe de notre fierté, de notre héritage et de notre culture », a déclaré Mothusi Kamanga, avocat et militant à Johannesburg qui a promu la pétition en ligne.

Un membre du Parlement sud-africain, Vuyolwethu Zungula, a exhorté son pays à exiger des réparations pour tout le mal causé par la Grande-Bretagne » et également à la restitution de tout l’or et des diamants volés par la Grande-Bretagne.

« Je pense qu’en général, les Africains commencent à réaliser que décoloniser, ce n’est pas seulement laisser les gens avoir certaines libertés, mais c’est aussi reprendre ce qui nous a été exproprié », a ajouté Kamanga.

Selon la Royal Asscher Diamond Company, le diamant Cullinan a été taillé en neuf grosses pierres et 96 morceaux plus petits. La plus grande des pierres a été nommée la Grande Étoile d’Afrique par le roi Édouard VII, qui a également nommé la deuxième plus grande pierre taillée la Petite Étoile d’Afrique.

Le plus gros diamant était serti dans le sceptre du souverain avec croix et la deuxième pierre taillée était montée dans la couronne impériale. La reine Elizabeth II avait été vue sur de nombreux portraits portant ces diamants. Avec le sceptre, il est conservé avec les autres joyaux de la couronne dans la Tour de Londres.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV