Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé que l’ordre mondial et régional évolue en faveur des nations libres et indépendantes à la lumière de longues années de coopération sincère entre l’Iran et la Syrie ainsi que de la résistance historique des deux États musulmans.
Le président iranien a fait ces remarques dans un message de félicitations adressé à son homologue syrien Bachar al-Assad à l’occasion de la fête de l’Évacuation, une fête nationale de la Syrie, célébrée le 17 avril et commémorant l’évacuation des dernières troupes françaises de Syrie en 1946 après la proclamation de l’indépendance totale de la Syrie en 1941 vis-à-vis de la France.
Le président iranien a également exprimé l'espoir que le développement des relations entre Téhéran et Damas dans divers domaines servirait leurs intérêts mutuels et contribuerait à l'instauration de la paix et de la stabilité dans la région de l'Asie occidentale.
Les remarques de ce lundi du président Raïssi faisaient écho aux déclarations précédentes qu’il avait faites lors d’un appel téléphonique avec le président syrien début avril.
Au cours de cette conversation, le président iranien avait affirmé que l’ordre mondial est en train de changer en faveur du front de la Résistance et au détriment de l’Arrogance mondiale et du régime israélien.
« Les crimes de ce régime (Israël) sont un signe de sa faiblesse et de son désespoir et c’est la preuve que l’avenir est brillant et prometteur pour le front de la Résistance », avait déclaré le président Raïssi.
Plus tôt cette année, le président iranien Ebrahim Raïssi a décrit l’Iran comme véritable ami de la Syrie, promettant que la République islamique se tiendra aux côtés du peuple syrien de la même manière qu’elle l’a aidé à lutter contre le terrorisme pendant les années de guerre dans le pays.
Les relations entre l’Iran et la Syrie sont stratégiques, car fondées sur des croyances communes et l’esprit de résistance dont font preuve leurs peuples, a déclaré le président iranien lors d’une rencontre avec le ministre syrien de la Défense Ali Mahmoud Abbas à Téhéran le 24 janvier.
« La République islamique d’Iran est un véritable ami de la nation syrienne, car de la même manière qu’elle s’est tenue aux côtés de la nation et du gouvernement syriens en cette ère de la résistance contre le terrorisme, elle est également prête à se tenir à leurs côtés pendant la période de reconstruction en renforçant la coopération économique dans tous les domaines », avait alors affirmé le président Raïssi.
Le président iranien a également salué les efforts des forces armées syriennes pour protéger la nation et le gouvernement du pays arabe contre les séditions ce qui laisse présager, selon lui, une perspective prometteuse pour l’avenir des Syriens.
Pour sa part, le général Abbas a déclaré que la Syrie est sortie victorieuse de la guerre contre le terrorisme grâce au soutien de ses frères et vrais amis.
Le président iranien a eu également un entretien téléphonique avec la Première ministre du Bangladesh, Mme Sheikh Hasina.
Lors de cette conversation téléphonique, le président Raïssi a appelé à l’entente et la convergence entre les pays musulmans pour soutenir la Palestine et condamner les actes d’agression du régime sioniste contre les Palestiniens.
Le président Raïssi a jugé très important et nécessaire la convergence et le consensus entre les pays musulmans en appui à la cause palestinienne et en condamnation des actes d’agression du régime sioniste, en particulier les actes barbares de ce régime à la mosquée Al-Aqsa et contre les fidèles palestiniens.
Ailleurs dans ses propos, le président iranien a affirmé que la politique étrangère de l’Iran est basée sur l’expansion et le renforcement des relations avec tous les pays, notamment les nations musulmanes.
Le président iranien a également émis l’espoir que Téhéran et Dacca puissent favoriser davantage la coopération, en particulier dans les domaines commercial et économique.
La Première ministre bangladaise a pour sa part fustigé les actes criminels du régime israélien contre le peuple palestinien en plein milieu du mois de jeûne musulman, ramadan, ajoutant que l’appui à la nation palestinienne opprimée et la condamnation des brutalités et crimes du régime de Tel-Aviv font partie de la position de base de son pays.
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