Une haute délégation saoudienne est arrivée en Iran dans le but d’examiner les procédures de réouverture de l’ambassade de Riyad à Téhéran et son consulat à Machhad, a fait savoir, samedi soir 8 avril, l’agence de presse officielle de l’Arabie saoudite (SPA).
Après sept années de relations tendues, l'Iran et l'Arabie saoudite ont renoué leurs relations diplomatiques et décidé de rouvrir leurs missions diplomatiques respectives.
Dans le prolongement de la récente visite du président iranien, Ebrahim Raissi, à Pékin en février 2023, le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, Ali Chamkhani, s'est rendu en Chine le 6 mars pour des négociations avec son homologue saoudien.
À l’issue des pourparlers intensifs, le représentant du Leader de la Révolution islamique, Ali Chamkhani, le conseiller saoudien à la sécurité nationale, Musaid Al Aiban, et le directeur du Bureau de la commission des Affaires étrangères du comité central du Parti communiste chinois, Wang Yi, ont signé, vendredi 10 mars, une déclaration tripartite.
Téhéran et Riyad souhaitent résoudre leurs différends par le dialogue et la diplomatie sur la base de liens fraternels et de l'adhésion des deux pays aux principes de la Charte des Nations unies, de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et des lois internationales.
Les deux pays ont également souligné le respect de la souveraineté et la non-ingérence dans les affaires intérieures d'autrui, et ont convenu de mettre en œuvre l'accord sur la coopération en matière de sécurité signé le 17 avril 2001 et l'accord sur les questions économiques, commerciales, d'investissements techniques, scientifiques, culturelles et sportives signé le 27 mai 1998.
Précisions que Hossein Amir-Abdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, et son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhan Al Saoud, se sont rencontrés à Pékin dans la matinée du jeudi 6 avril, un mois après que les deux pays ont décidé de rétablir leurs relations diplomatiques.
Les deux hommes ont en outre insisté sur l'importance du dialogue sur les moyens de renforcer les relations bilatérales et d'activer un accord de coopération en matière de sécurité, ainsi qu'un accord de coopération générale dans les domaines de l'économie, du commerce, de l'investissement, de la technologie, de la science, de la culture, des sports et de la jeunesse.