Le régime israélien a lancé une nouvelle frappe de missiles contre la Syrie, ciblant cette fois des positions à proximité de la capitale, Damas.
L’agence de presse officielle syrienne SANA, citant une source militaire anonyme, a rapporté que la nouvelle attaque au missile a été menée tôt mardi 4 avril en provenance des hauteurs occupées du Golan, visant Damas et d’autres zones dans la partie sud du pays.
La source militaire a ajouté que les défenses aériennes du pays ont intercepté des missiles israéliens, abattant la plupart d’entre eux.
L’attaque a cependant fait deux morts parmi les civils et causé quelques dégâts matériels.
Il s’agit de la quatrième frappe de missiles menée par le régime d’occupation contre la Syrie en moins d’une semaine. Elle est intervenue peu après que le régime israélien a lancé dimanche une frappe de missiles contre des positions dans la province centrale de Homs, faisant cinq blessés parmi les soldats.
Deux attaques antérieures contre Damas ont été menées jeudi et vendredi. L’attaque de vendredi s’est soldée par la mort en martyr de deux membres de la mission consultative militaire iranienne présente dans le pays à la demande de Damas pour aider ses forces dans leur lutte contre les groupes terroristes soutenus par l’étranger.
Dimanche, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a lancé un avertissement sévère à Israël, jurant des représailles pour le meurtre par Tel-Aviv de deux de ses conseillers militaires.
« Il ne fait aucun doute que le régime sioniste factice et criminel recevra une réponse à son crime odieux », a déclaré le CGRI dans son communiqué.
Le ministère syrien des Affaires étrangères et des Expatriés a également réagi aux attaques israéliennes en disant qu’elles témoignaient de l’extension de l’approche fasciste d’Israël envers les pays de la région.
Faisant écho à l’avertissement du CGRI, l’ambassadeur permanent de la RII auprès des Nations unies a déclaré lundi que la République islamique prendrait des mesures décisives pour protéger ses forces et ses intérêts en Syrie contre toute menace posée par les États-Unis et d’autres.
Amir Saeid Iravani a fait cette remarque dans une lettre au secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et au président du Conseil de sécurité, soulignant que la présence de l’Iran en Syrie est totalement légale et à la demande du pays.
Le régime de Tel-Aviv garde le silence sur ses attaques contre le territoire syrien, que beaucoup considèrent comme une réaction instinctive au succès croissant du gouvernement syrien et de ses alliés dans la lutte contre le terrorisme.
