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Les portes des négociations nucléaires ne resteront pas éternellement ouvertes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef de la diplomatie de la RII Hossein Amir-Abdollahian. (Archives)

Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré lundi soir 27 mars dans une interview avec la chaîne d'information Al-Jazeera que les portes des négociations nucléaires ne resteront pas ouvertes à jamais.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré lundi soir qu'un plan avait été proposé au Parlement iranien pour fixer une échéance aux négociations nucléaires et que les portes des négociations ne resteraient pas éternellement ouvertes.

Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné que l’Iran était engagé à coopérer avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). 

Lire aussi: La porte ne restera pas ouverte à jamais pour la relance du PGAC

Le dernier cycle de négociations pour la levée des sanctions s'est tenu à Vienne en août dernier, mais il a été interrompu depuis lors. Les analystes disent que certains facteurs tels que la pression du régime sioniste, les désaccords avec le Congrès et les problèmes internes aux États-Unis ont été, ces derniers mois, à l’origine de la réticence de l'administration Biden à retourner au PGAC.

Les pays occidentaux, en lançant une guerre de propagande médiatique au cours des derniers mois, ont tenté de briser la résistance de l'Iran à insister sur les intérêts du pays.

La République islamique d'Iran a fait de la vérification de la levée des sanctions, de l'obtention de garanties concernant la pérennité du PGAC et de la suppression des allégations de garanties de l'AIEA, ses principales revendications dans les négociations sur la levée des sanctions. Elle a souligné que seul un retour à l'accord bilatéral qui, en échange de certaines restrictions, apportera des avantages économiques tangibles à la nation iranienne, serait logique et acceptable.

Ailleurs dans son interview, Amir-Abdollahian a déclaré que l'Iran avait répondu à l'invitation du roi Salmane ben Abdelaziz Al-Saoud au président Ebrahim Raïssi de se rendre à Riyad et offrirait d'accueillir réciproquement le monarque.

Dans un post sur son compte Twitter le 19 mars, Mohammad Jamshidi, chef de cabinet adjoint du président iranien pour les affaires politiques, a annoncé que le roi saoudien avait invité le président iranien à visiter le royaume, à la suite du récent accord de rapprochement négocié par la Chine entre les deux pays.

« Dans une lettre au président Raïssi, le roi d'Arabie saoudite a salué l'accord entre les deux pays frères, (et) l'a invité à Riyad », a déclaré Jamshidi, ajoutant que le roi saoudien a appelé à établir une coopération économique et régionale entre les deux pays.

Amir-Abdollahian a par ailleurs affirmé que le Qatar procédait toujours dans la bonne direction et qu’il avait joué un rôle constructif dans le domaine de l'échange de prisonniers et de l'accord nucléaire.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV