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Yémen: un accord imminent sur l'échange de prisonniers de guerre

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Arabie saoudite et la Résistance yéménite ont conclu un accord sur un échange de prisonniers, lors de négociations à Genève. (Illustration)

Mohammed Abdessalam, porte-parole du mouvement yéménite Ansarallah et chef de l’équipe de négociation de Sanaa, a annoncé ce lundi 20 mars l’accord imminent entre l’Arabie saoudite et la Résistance yéménite sur l’échange de prisonniers de guerre entre les deux parties en conflit.

Le mouvement de la Résistance yéménite a annoncé lundi qu’il libérerait 15 Saoudiens et un certain nombre d’autres détenus en échange de 706 prisonniers de l’autre côté du conflit au Yémen, et ce, sur la base de l'accord conclu en Suède et après des cycles de négociations entre les deux parties en conflit pour traiter le dossier des prisonniers notamment les négociations en cours à Genève sous les auspices de l’ONU.

« Les négociations en cours à Genève (...) se dirigent vers un accord humanitaire en vertu duquel 706 prisonniers, dont des femmes et des civils, seront libérés en échange de la libération de 15 prisonniers de guerre saoudiens, plusieurs Soudanais et autres », a déclaré le négociateur principal d’Ansarallah Mohammed Abdulsalam sur sa page de Twitter.

À cet égard Abdul Qader al-Murtaza le chef du comité des prisonniers du mouvement yéménite Ansarallah, a déclaré que l’accord prévoit la libération de 181 mercenaires de la coalition saoudienne détenues dans les prisons du mouvement de la Résistance yéménite - parmi lesquels des ressortissants saoudiens et soudanais - contre 706 captifs du mouvement d’Ansarallah.

« L’échange aura lieu dans trois semaines lors d'un autre cycle de négociation qui se tiendra après le mois de Ramadan pour achever la mise en œuvre du reste de l’accord », a-t-il ajouté.

Il avait annoncé le mois dernier que l’affaire de l’échange des prisonniers de guerre était suspendue depuis mars dernier sans aucun progrès.

Il avait précisé que la suspension du dossier d’échange de prisonniers intervient alors que le mouvement d’Ansarallah avait précédemment signé un accord concernant l’échange de plus de 2200 prisonniers des deux camps sous la supervision des Nations unies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV