Le ministre iranien des Affaires étrangères a souligné auprès de l’envoyé spécial de l’ONU le soutien de son pays à la résolution de la crise yéménite par la diplomatie.
Lors d’une réunion avec l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, à Téhéran lundi 13 mars, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que la République islamique d’Iran soutenait les pourparlers intra-yéménites pour trouver une solution politique à la crise dans ce pays arabe ravagé par la guerre.
M. Amir-Abdollahian a réaffirmé le soutien de Téhéran à la poursuite du cessez-le-feu et à la fin du blocus saoudien contre le Yémen, précisant que Téhéran fait promouvoir tout dialogue qui aiderait à rétablir la paix et la stabilité au Yémen.
Le chef de la diplomatie iranienne a également salué les efforts du secrétaire général de l’ONU et sa nomination en tant qu’envoyé spécial pour suivre la situation au Yémen.
Pour sa part, l’envoyé spécial de l’ONU a appelé l’Iran à soutenir les efforts de l’organisation mondiale pour promouvoir la paix au Yémen, exprimant la ferme détermination de l’ONU à trouver une solution politique à la crise en cours au Yémen.
L’Arabie saoudite et ses alliés ont lancé la guerre dévastatrice contre le Yémen en mars 2015 avec le soutien armé et logistique de leurs partenaires occidentaux, tuant des centaines de milliers de Yéménites.
La guerre a également déplacé des millions de personnes, les rendant sans abri, tout en détruisant les infrastructures du pays et engendrant, selon l’ONU, la pire catastrophe humanitaire de l’époque contemporaine.
La trêve la plus récente, qui a débuté en avril 2022, avait ravivé les espoirs de paix, mais la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a enfreint les termes de l’accord de cessez-le-feu, incitant les Yéménites à poursuivre la résistance.
À la suite de l’aggravation rapide de la situation humanitaire au Yémen, les Nations unies ont déclaré à la fin du mois dernier qu’elles avaient besoin de 4,3 milliards de dollars cette année pour aider des millions de personnes dans ce pays ravagé par la guerre, avertissant que le non-envoi d’aides aux Yéménites les mettrait en danger.