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«Les empoisonnements d’écolières font partie de la guerre hybride de l'ennemi contre l'Iran»

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Les écolières iraniennes dans l'école lors de la pandémie de Covid-19. ©Borna News

L'empoisonnement mystérieux d'écolières iraniennes dans plusieurs villes fait partie d'une guerre hybride menée contre le pays par des ennemis, ont déclaré le président et le ministre des affaires étrangères de la République islamique d'Iran.

L'incident a commencé fin novembre dans la ville sainte de Qom, où une cinquantaine d'étudiantes sont tombées malades et ont dû être admises à l'hôpital. Des empoisonnements similaires se sont produits dans plusieurs autres écoles à Qom, dans la capitale Téhéran, à Kermanshah dans l'ouest et à Ardabil dans le nord-ouest de l'Iran. Des dizaines d'écolières ont été touchées à chaque fois, et certaines ont dû être hospitalisées.

Dans le cadre d'une guerre psychologique, l'ennemi cherche à créer du stress et de l'anxiété chez les élèves et les parents afin que le chaos s'installe, a déclaré vendredi le président iranien Ebrahim Raïssi.

"Un jour, les ennemis déclenchent des émeutes dans les rues et un autre jour, ils essaient de créer des problèmes dans le domaine de l'éducation et des écoles, car malgré tous les complots, les Iraniens de tout le pays sont entrés en scène et ont vaincu l'ennemi le 11 février", a déclaré Raïssi, faisant référence aux rassemblements de masse du 22 Bahman du calendrier iranien (11 février) pour célébrer le 44e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique.

Suite aux mystérieux empoisonnements, le président Raïssi a récemment déclaré qu'il avait chargé les ministres du renseignement et de l'intérieur de suivre l'affaire dès que possible et de rendre publiques les conclusions de l'enquête.

 

Pour sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a dénoncé vendredi les gouvernements occidentaux qui "versent des larmes de crocodile" sur l'empoisonnement des écolières iraniennes.

"La réaction interventionniste de certaines autorités occidentales sur la question de l'empoisonnement mystérieux de chères écolières iraniennes est la poursuite de la guerre hybride de l'ennemi", a tweeté le ministre iranien.

"Les institutions compétentes du pays suivent sérieusement et méticuleusement les dimensions [de l'empoisonnement]. La grande nation iranienne connaît bien le phénomène des larmes de crocodile", a poursuivi M. Amir-Abdollahian.

Les remarques du président et du ministre de la République islamique d’Iran sont intervenues après que l'Allemagne a prétendu que les circonstances entourant l'empoisonnement des écolières en Iran devraient faire l'objet d'une enquête approfondie par les autorités.

"Les informations selon lesquelles des écolières auraient été empoisonnées en Iran sont choquantes", a écrit la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock sur Twitter.

Pendant ce temps, le porte-parole de la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré que la question était profondément préoccupante, prétendant que le monde se devait de savoir la cause de ces maux.

Les responsables iraniens ont précédemment affirmé que des agences de renseignement étrangères, en particulier la CIA, avaient orchestré les violentes émeutes survenues en Iran ces derniers mois.

De nombreux pays occidentaux ont exprimé leur soutien à ces émeutes, qui ont fait des dizaines de morts parmi les forces de sécurité et les civils innocents.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV