Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères réagit aux propos interventionnistes du département d’État américain sur les affaires intérieures de l’Iran à l’occasion de la nuit de Yalda.
Le ministère iranien des Affaires étrangères a critiqué les États-Unis pour avoir fait une déclaration interventionniste à l’occasion de la nuit de Yalda, affirmant que Washington versait des « larmes de crocodile » aux Iraniens avec sa longue liste d’actions inhumaines contre la nation iranienne.
« Les États-Unis, qui soutiennent les émeutes et le terrorisme, imposent des sanctions et une pression maximale contre le peuple iranien, versent des larmes de crocodile pour les Iraniens dans la nuit de Yalda », a tweeté mercredi 21 décembre le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanaani.
Plus tôt, le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, a saisi l’occasion de l’arrivée de l’hiver, qui est célébrée dans tout l’Iran sous le nom de la nuit de Yalda, pour remettre en question la réponse de Téhéran aux récentes émeutes soutenues par l’étranger.
« Nous pleurons avec le peuple iranien, et nous réitérons notre engagement envers le peuple iranien », a déclaré le responsable américain, exhortant les autorités iraniennes « à écouter » le peuple.
Kanaani a déclaré que les États-Unis avaient été — au premier rang des pays occidentaux qui ont prêté leur soutien à « l’anarchie et au terrorisme ».
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« Il vaut mieux que les alliés et les partisans des terroristes connus se taisent et passe cette nuit à penser à trouver des solutions aux crises qui frappent leur pays et le régime sioniste », a déclaré le responsable iranien, s’adressant entre autres au régime israélien, qui est le principal allié régional des États-Unis.
L’Iran a été le théâtre d’émeutes meurtrières au cours des dernières semaines, des émeutiers soutenus par l’étranger cherchant à détourner les manifestations qui ont éclaté à la mi-septembre après la mort d’une jeune Iranienne, Mahsa Amini.
La jeune femme s’est effondrée dans un poste de police à Téhéran et a été déclarée morte quelques jours plus tard. Peu après, il a été prouvé que le décès était dû à une maladie et non à la faute des forces de l’ordre du pays.
Un grand nombre de civils iraniens et des forces de sécurité ont été tués dans les émeutes. Les forces de sécurité iraniennes et les agents de renseignements ont dès le début des émeutes déployé des efforts rigoureux pour identifier les anarchistes et les éléments meurtriers qui doivent être traduits en justice.
Kanaani a également rappelé : « Les États-Unis prétendent se soucier du peuple iranien, alors qu’ils soumettent la République islamique d’Iran à “des sanctions et une pression maximale”.
Dans le cadre d’une politique de pression maximale lancée par l’ancien président Donald Trump, Washington s’est retiré de l’accord nucléaire de 2015 et rétabli les sanctions draconiennes, levées auparavant conformément à l’accord nucléaire.
L’administration de Joe Biden avait faussement promis de réparer les torts de prédécesseur en rejoignant l’accord. Cependant, elle a maintenu les sanctions et les a utilisées comme levier de pression, allant même jusqu’à imposer une nouvelle série de mesures économiques coercitives contre l’Iran.
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