TV
Infos   /   A La Une   /   Afrique   /   L’INFO EN CONTINU

Rapprochement Gaza/ANP : la riposte folle de l'entité?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a accueilli à Alger la rencontre entre le chef de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, le 6 juillet 2022. ©AFP

Le jeudi 13 octobre, l'Algérie a porté un coup fatal à l'entité sioniste ! Elle a assisté à la signature d'une charte de réconciliation entre l'AP que tous les paquets de dollars US/Riyad/Otan n'ont pas pu mettre face à la Résistance palestinienne d'une part et Gaza de l'autre et ce, à l'issue d'une conférence baptisée  « S'unir pour l'unité nationale palestinienne », qui a débuté mardi 11 octobre.

La Présidence algérienne a déclaré dans un communiqué que ce document était une pierre angulaire pour réaliser l'unité entre tous les groupes palestiniens.

Le chef du bureau politique du Mouvement de résistance islamique de la Palestine, Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré de son côté que la signature du document d'accord national entre les groupes palestiniens était le résultat d'un effort algérien qui a duré près d'un an avant d'ajouter que « cette réunion est un bon début, et que le mouvement exprime sa satisfaction de ses résultats, après qu'une atmosphère de positivité et d'aisance aura prévalu, et de ne pas s'immiscer dans l'imposition d'une quelconque vision ».

Rappelons-le qu’en juillet dernier, le président de l'Autorité autonome palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a rencontré publiquement Ismaïl Haniyeh, pour la première fois en plus de cinq ans. La réunion s'est tenue mardi soir, 5 juillet, dans la capitale algérienne, Alger, en marge du 60e anniversaire de l'indépendance du pays, en présence du président algérien Abdelmadjid Tebboune.

Lire plus: Pourquoi Israël sature le royaume de ses drones?

Ismaël Haniyeh a décrit sa rencontre avec Mahmoud Abbas en Algérie, comme une nouvelle étape vers la cristallisation d'une vision avancée pour la cause palestinienne, soulignant qu'il n'avait pas hésité à répondre à un appel algérien à faire un pas sur la voie de l'unité pour la Palestine.

« La libération de la Palestine ne peut se faire que par l’endurance et l'unité, qui est une nécessité nationale. C'est pourquoi nous n'avons pas hésité à répondre à l'appel des Algériens », a-t-il ajouté. Et de poursuivre : « Le peuple palestinien, qui a noué de grands espoirs à cet événement, s'en est félicité. »

Or, plus d'un Sioniste devrait craindre cet événement. Pourquoi ? l'Algérie anti-sioniste gagne nettement en influence auprès d'une Résistance palestinienne qui s'éloigne de la Turquie pro-Israël.

Est-ce le début d'une coopération potentiellement capable de déboucher sur des liens militaires anti-sionistes entre Gaza et l'armée algérienne ? Très probable, vu les agissements israéliens aux portes de l'Algérie au Sahara occidental via la normalisation imposée à Rabat, Israël a pris en otage son armée et agit contre la sécurité nationale algérienne et de tout le Maghreb. Et le temps presse. Incapable d'affronter militairement l'armée algérienne qui répond coup sur coup chacun de ses agissements jusqu'à doter le Front Polisario de drones iraniens pour riposter aux attaques sionistes, l'entité tend à explorer un autre terrain éminemment dangereux : le nucléaire.

L'entité ira-t-elle jusqu'à placer des bombes nucléaires aux portes de L'Algérie ? Voici un article alarmant tiré de la presse sioniste où il est question de justifier cette tentative de nucléarisation militaire par la perspective d'une crise énergétique : 

Dimona et Rabat, secrets d’État : le Maroc, nouvelle puissance nucléaire avec l’aide d’Israël?

Le domaine de coopération nucléaire est ultra-sensible. On n’en parle donc presque pas ! Depuis quelques semaines ce mot « nucléaire » est enfin prononcé sans équivoque par des acteurs de la relation binationale, a-t-on appris du site Web israélien, IsraelValley.

Les Marocains se tournent vers Israël dans le domaine nucléaire civil, car selon un expert israélien, les Français, champions du nucléaire, ne souhaitent pas vraiment coopérer dans ce domaine. Ils craignent la réaction d’Alger. Et surtout ils ne veulent pas de prolifération nucléaire.

Et l'article d'ajouter : 

Une question (qui est rarement posée en public) est en train d’émerger dans les milieux israélo-marocains sur la coopération bilatérale. Le Maroc va-t-il devenir une puissance nucléaire avec l’aide d’Israël? Si Shimon Peres était vivant, il est certain que sous sa bannière la réponse serait positive.

« Dans une optique de renforcer sa souveraineté énergétique et de réduire les coûts et les émissions de carbone, le Maroc a décidé depuis quelques années de diversifier ses ressources énergétiques en envisageant de construire des réacteurs nucléaires afin d’accélérer la transition vers une économie verte. Le tout premier Centre National de Formation en Sciences et Technologies Nucléaires a été ouvert en 2021 au Maroc, dans le prolongement du Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Technologies Nucléaires (CNESTEN) à Maamora, avec pour objectif de "s’assurer de la sûreté et la durabilité des techniques nucléaires" par le biais des compétences marocaines », a déclaré une source marocaine.

En se disant "prêt" à partager sa technologie nucléaire, Israël entend renforcer davantage les différents accords de coopération signés avec les régimes arabes depuis qu’ils ont décidé de normaliser leurs relations dans le sillage des accords d’Abraham.

Et de conclure : 

Dans un discours très récent, Moshe Edri, le directeur général de la Commission israélienne de l’énergie atomique a espéré que les accords de normalisation signés en 2020 avec le Maroc « ouvriront la voie à un dialogue direct significatif dans la région, y compris dans les forums nucléaires », soulignant que cette nouvelle coopération sera placée sous les auspices de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Cette déclaration a été faite en marge de la 66e conférence générale de l’AIEA à Vienne. Moshe Edri a déclaré qu’il s’agissait d’un autre tournant dans les relations entre Israël et les pays arabes tels que le Maroc, les Émirats arabes unis et Bahreïn qui ont accepté de signer un "traité de paix" avec Israël, selon un communiqué de presse publié par la Commission israélienne de l’énergie atomique (CIEA).

L'entité n’hésitera pas à chercher à provoquer la guerre au Maghreb en engageant Rabat sur la voie de la bombe nucléaire. 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV