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Energean Co. hacké; l’entité bluffe

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le champ gazier de Karish. ©Reuters

Alors que l’accord sur la démarcation maritime entre le Liban et Israël n’a pas encore abouti à un résultat tangible, les médias israéliens, qui avaient précédemment fait état de l’inquiétude croissante des autorités israéliennes quant aux conséquences d’une éventuelle guerre entre les deux parties en cas de non-aboutissement de l’accord, se sont dernièrement penchés sur les conséquences économiques du report de l’accord pouvant infligées des coups fatals à la structure économique désintégrée de Tel-Aviv.

« Les dommages économiques causés à Israël à la suite d’une guerre avec le Hezbollah, même si elle ne dure que quelques jours pourraient dépasser l’imagination des responsables israéliens, ont fait part les médias israéliens mettant en garde contre le comportement contradictoire des autorités israéliennes, qui, connaissant la forte probabilité de guerre entre les deux parties, ont mis de tergiversation sur le dossier.

Dans la foulée, la chaîne de télévision israélienne Kan a affirmé que Tel-Aviv commencerait dimanche 9 octobre l’opération à l’essai d’extraction de gaz du champ gazier Karish, et ce, malgré les avertissements du Hezbollah libanais de tirer un nombre incalculable de missiles de précision vers le cœur de Tel-Aviv si Israël commet la moindre erreur dans le domaine gazier.

Le début de l’opération d’extraction de gaz dans le champ gazier de Karish, a écrit la le site Web I24, signifie que Tel-Aviv ne cherchera pas à parvenir à un accord avec le Liban dans le domaine de la démarcation maritime.

Au milieu de la tension entre le Liban et Israël, le ministre israélien de la Guerre Benny Gantz a invité l’ancien Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à participer aux réunions de sécurité du cabinet de Tel-Aviv concernant les différends maritimes avec le Liban.

C’est dans ce contexte que les médias israéliens ont fait état d’une cyberattaque depuis l’Irak contre la société gazière britannique Energean Plc, mandatée par Israël pour mener des opérations d’exploitation dans le champ gazier de Karish.

“Suite à la cyberattaque, les sites la société gazière Energean ont été piratés et les sites des bureaux du gaz en Palestine occupée ont été mis hors de portée”, a rapporté la chaîne 12 de la télévision israélienne.

L’équipe de hackers al-Tahera en Irak en publiant un post sur son canal Telegram a revendiqué la responsabilité de la cyberattaque contre la société gazière Energean et les bureaux de gaz du régime sioniste.

Après que l’optimisme a dominé la scène et qu’une rhétorique “positive” a circulé partout sur la signature imminente d’un “accord historique” entre le Liban et Israël concernant la démarcation des frontières maritimes, les déclarations officielles de Beyrouth et de Tel-Aviv confirmaient qu’il n’y avait aucun perdant dans cet accord, toutefois tout cet optimisme ne devait pas durer et a tourné soudainement en un scénario des plus dangereux.

L’agence de presse Axios, citant trois responsables israéliens, a fait savoir que le changement le plus important dans le projet d’accord exigé par le Liban concernait la reconnaissance de la “ligne de bouées” comme frontière internationale.

Selon Axios, les responsables israéliens ont déclaré que l’ancrage le long de la “ligne de bouées” était très important pour des raisons de sécurité.

Les médias du régime sioniste ont rapporté vendredi que l’accord entre le Liban et ce régime concernant l’accord gazier semble loin d’être atteint faisant état d’importantes lacunes dans les positions du régime sioniste et du Liban concernant l’accord sur la démarcation de la frontière maritime entre le Liban et les territoires occupés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV