L'armée israélienne a annoncé qu'un drone militaire s'était écrasé près de la frontière maritime israélo-libanaise, jeudi soir.
« Un drone de l'armée de l'air israélienne s'est écrasé jeudi en mer le long de la frontière maritime entre Israël et le Liban, avant d'être récupéré par la marine », a annoncé vendredi 9 septembre l'armée du régime sioniste.
Le journal en ligne The Times of Israel, citant l’armée israélienne, a prétendu que l'accident s'est produit en raison d'un dysfonctionnement. Aucun autre détail sur la cause n'a été publié.
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L’armée israélienne a déclaré que l’ensemble de la flotte du drone en question serait cloué au sol dans le cadre d’une enquête sur le crash.
Le crash des drones de l’armée sioniste aux frontières Nord des territoires occupés, en Cisjordanie et aux alentours de la bande de Gaza s’est multiplié ces derniers temps, Tel-Aviv prétendant que ces crashs sont dus à des défaillances techniques.
Les tensions ont été vives entre le Liban et l'entité sioniste au cours des derniers mois, alors que l'entité d'occupation se prépare à extraire du gaz et du pétrole dans une zone maritime contestée entre les deux parties. Le président libanais Michel Aoun a qualifié l'extraction israélienne dans la zone contestée de provocatrice.
Le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, a averti à plusieurs reprises que la Résistance ne permettrait pas à l'ennemi israélien d'extraire du gaz et du pétrole en Méditerranée, si le Liban était empêché d'investir dans sa richesse maritime.
Le Liban et l'entité sioniste se sont engagés dans des pourparlers indirects visant à résoudre le différend maritime négocié par les États-Unis. L'émissaire américain pour les questions de l’énergie, Amos Hochstein, est arrivé jeudi en Palestine occupée pour des entretiens avec des responsables israéliens sur la question. Il devrait se rendre à Beyrouth et rencontrer des responsables libanais après sa visite dans les territoires occupés vendredi, selon les médias libanais.
Le Hezbollah a mis en garde à plusieurs reprises l'ennemi israélien contre la procrastination, menaçant que toutes les plates-formes israéliennes en Méditerranée pourront être la cible du mouvement de résistance libanais.
C'est dans un tel contexte que le président de la commission de la défense du Parlement libanais Jihad al-Samad a déclaré jeudi que le report de l'extraction de gaz du champ gazier Karish a prouvé la puissance de la prise de position de la Résistance (Hezbollah) et du gouvernement de Beyrouth concernant leur engagement envers les droits pétroliers du Liban.
« L'annonce du report de l'extraction de gaz du champ gazier qui sera effectuée par la société anglo-grecque (Energean) indique également l'échec d'un accord sur la démarcation des frontières entre le Liban et Israël », a-t-il indiqué.
Suite aux menaces du Hezbollah concernant la nécessité pour le Liban de bénéficier de ses droits maritimes et de ses ressources gazières à la frontière maritime avec la Palestine occupée, les médias du régime sioniste ont récemment annoncé le report de l'extraction dans cette zone par Israël.
Cependant, Tel-Aviv cherche à faire croire que le retard est dû à des questions techniques et qu’il n’a rien à voir avec les menaces du Hezbollah. Mais, les rapports des médias sionistes révèlent bel et bien que le Hezbollah avait forcé les États-Unis et Israël à prendre au sérieux les positions de Beyrouth sur ce dossier, fixant un délai de quelques semaines pour mener des négociations et empêcher ainsi Tel-Aviv et Washington de tuer le temps.
Aujourd'hui, avec la prolongation de la guerre en Ukraine, la crise énergétique en Europe et la forte augmentation du prix du gaz, l'Occident tente de concéder les champs gaziers méditerranéens au régime sioniste, qui seront une source modique, mais fiable aux besoins énergétiques des pays européens.
