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Aucune solution que de frapper Karish

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’image prise par un drone du Hezbollah montrant un stockage et un déchargement de production flottants Energean (FPSO) dans le champ de Karish pour le compte de Tel-Aviv. (Capture d’écran)

Concernant la position du régime sioniste dans l’affaire de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël, il semble que l'entité, initiée par les États-Unis cherche lamentablement à reporter la procédure de négociation sur le champ offshore controversé de Karish pour au moins deux mois, en usant de diverses excuses.

Les médias sionistes qui, au cours des deux derniers mois, se sont concentrés sur l'actualité du conflit frontalier entre le Liban et la Palestine occupée tentent de faire croire que cette affaire peut être résolue par des négociations et qu'il n'est pas nécessaire de recourir à une option militaire.

Il est à noter qu’après les mises en garde de Seyyed Hassan Nasrallah sur toute agression du régime sioniste dans la zone maritime disputée avec le Liban, les médias israéliens ont rapporté plus tôt que les autorités israéliennes avaient décidé de reporter l'opération d'exploration gazière du champ de Karish à fin septembre.

Alors que le dossier du différend frontalier entre Beyrouth et la Palestine occupée a fait la une des journaux israéliens au cours des deux derniers mois, ces derniers ont tenté dernièrement de faire croire à l’opinion publique que le dossier pourrait être résolu par des négociations sans avoir recours à l’option militaire.

À en croire les médias sionistes, Israël a proposé de céder une partie de la zone maritime, probablement la partie sud du champ gazier de Qana, en échange de prendre le contrôle d'une zone proche de la côte ce qui s'était déjà heurté à une forte opposition du Liban.

Des sources libanaises ont déclaré à cet égard que cette demande du régime sioniste se fait sous la même forme que les anciennes exigences du régime en matière de partage des terres, qui ont été jusqu'ici rejetées par le Liban.

La demande d'Israël de lui céder une zone en mer en échange de l'accès à une zone sur la côte vise à élaborer un grand projet d'ingénierie dans le cadre du projet de démarcation qui correspond en tous points aux ambitions de Tel-Aviv. Cependant, les sionistes redoutent que le Liban ne revienne sur sa position concernant les négociations autour de la 29e ligne car il est bien évident que ceci n'est point dans l'intérêt d'Israël, d'où la décision de vouloir reporter ses ouvrages.

Mais la question se pose de savoir quels objectifs l'Amérique et Israël essaient d'atteindre à partir de leurs tergiversations délibérées dans les négociations de démarcation maritime ?

1. Les États-Unis et Israël sont bien conscients que le Liban ne cédera jamais aux demandes d’Israël, par conséquent ils chercheront à faire pencher la balance du côté du Liban pour le faire passer pour le responsable du gel de l'affaire de la démarcation maritime.

2. Les services de renseignements du régime sioniste tentent d'évaluer les éventuelles initiatives du Hezbollah contre leurs positions dans la zone contestée dans les délais qui leur restent, afin de pouvoir trouver une solution pour se délivrer de la pression des risques liés aux attaques du Hezbollah.

3. Tel-Aviv et Washington tentent de repousser les négociations au moment de la passation de pouvoir entre les deux mandats présidentiels soit le 31 octobre, où le Premier ministre Najib Mikati, chargé de former le gouvernement libanais, et qui, selon eux serait soumis aux exigences américaines, prend en charge les pouvoirs du président en formant le gouvernement libanais intérimaire.

Réaction de la Résistance à la conspiration sioniste

Le fait de reporter l'affaire donnera peut-être aux sionistes une courte chance de trouver un moyen de faire face aux menaces du Hezbollah, mais en pratique, ces menaces ne disparaîtront pas. D'autre part, les actions et les positions de la Résistance libanaise depuis le début de l'affaire mentionnée montrent que les avertissements et les mesures du Hezbollah ont fait preuve de la vigilance de la Résistance libanaise face à de tels plans israéliens.

La Résistance libanaise a récemment rendu public une vidéo de 22 secondes montrant comment la plate-forme gazière israélienne dans le champ de Karish se trouve dans le collimateur d'un missile du Hezbollah tiré depuis un drone et ce, quelques semaines seulement après la publication d'une autre vidéo révélant les coordonnées des positions du régime sioniste sur les côtes palestiniennes occupées. La diffusion de cette vidéo, qui se termine par la phrase « Vos jours sont comptés ! » qui annonce clairement aux sionistes qu'au moindre faux pas, non seulement leur équipement de forage sur le champ de Karish, mais aussi les cibles vitales d'Israël en profondeur des territoires occupés seront visées par les missiles de haute précision du Hezbollah.

Dans ce droit fil on pourrait s'attendre à ce que dans les prochains jours de nouveaux développements se produisent dans l'affaire du différend frontalier entre le Liban et la Palestine occupée.

Seyyed Hassan Nasrallah a souligné qu'il ne permettra jamais aux Américains et aux Israéliens de priver le peuple libanais de ses ressources naturelles avertissant que les combattants du Hezbollah resteraient en état d’alerte pour écarter le moindre agissement du régime israélien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV