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Karish : la marine US/OTAN cherche à bunkériser l'entité sioniste... grave erreur!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile Soumar du Hezbollah/Harbi Press

Depuis 48 heures les sources pro Résistance qui suivent les aléas est méditerranéen avec une minutie à toute épreuve affirment que l’affaire de Karish, tend à sortir du simple cadre d’un litige dit gazier quitte à impliquer non seulement l’entité sioniste et  les Etats Unis mais encore cette autre partie qui en signant il y a quelques jours un contrat avec Tel Aviv et le Caire s’est littéralement infiltré dans la guerre gazière qui tend à se forger entre Israël d’une part et le Hezbollah de l’autre. De quelle partie s’agit-il ? de l’OTAN.  Reconnaissons d’ailleurs que ce n’est pas la première fois que l’OTAN profondément embourbé dans sa guerre militaro énergétique contre la Russie se fourre le nez dans de pareille affaire mais cette fois c’est diffèrent puisqu’il s’agit d’un nain politico-militaire qui par asservissement envers les USA s’est impliqué dans une guerre anti russe dont il n’a pas les moyens. Au fait si en août 2020, la France de Macron accompagnée de l’Italie, de l’Allemagne de la Grande Bretagne et des confrères au sein de l’OTAN ont débarqué à Beyrouth, dans les jours suivant l’explosion semi nucléaire du port, explosion signée US/Israël, c’était surtout pour exécuter la partition jouée par Washington dans ce qui était une tentative destinée à mettre la main sur l’arsenal de la Résistance. Or deux ans plus tard et alors même que Américains et Sionistes, se creusent toujours la tête à se demander comment se débarrasser de cet arsenal qui, d’un motif de reproche est devenu en deux ans une cause nationale interlibanaise, c’est la survie même de l’OTAN, son avenir énergétique et puis surtout la poursuite de sa guerre contre la Russie qui se joue à Karsh. Et comment ?

Le quotidien libanais Al Akhbar fait état des messages menaçant envoyé par l’OTAN à la Résistance libanaise comme quoi le navire de forage Energean  et d’autres navires qui viennent d’arriver à Karish, se trouvent là non pas tant pour faire remplir les poches des Sionistes de gazodollars libanais que pour obvier à la carence gazière de l’OTAN qui à l’approche de la saison froide devra faire face à la réalité de son entière dépendance à la Russie. Dans son édition de jeudi le journal écrit : « le navire d'extraction de la compagnie "Energean" a avancé il y a quelques heures  avec un autre navire vers la ligne 29, et l'un d'eux a même franchi la ligne de quelques milles, à un moment où des sources de la FINUL ont révélé que des navires de guerre américains étaient arrivés non loin de Karish, et qu'ils avaient pris des mesures pour assurer la protection de la plate-forme flottante. Cette mise en ordre de bataille, a été pour le reste accompagné d'un escadron d'avions-espions britanniques et de l'OTAN surveillant toute la zone maritime qui touche les frontières libanaises et traverse les eaux territoriales du Liban et de la Palestine occupée. »

Décidément donc US/OTAN est sur le point de créer un bouclier autour de Karish à la fois pour protéger Israël contre les missiles anti navire ou côte mer du Hezbollah au nombre desquels figure non pas seulement le fameux Nasre de 2006 qui a eu la peau d’un Sa’ar 6 de la marine désuète d’Israël mais encore des C 802 chinois et même des KH-55 iranisé ou Soumar d’une portée de 1450 km qui pourrait le cas échéant aller encore plus loin. Le cas échéant.

Car s’il est vrai que comme le dit Al Akhbar, la Finul qui n’a jamais été autre chose qu’un paravent destiné à couvrir les activités d’espionnage des Otaniens sur la frontière libanaise avec Israël et ce, au profit de l’entité, tend à servir désormais de marine à une entité qui n’en a pas une, avec cette  manœuvre militaire navale menée près de la frontière avec le Liban, il est aussi vrai que le Hezbollah, lui n’a pas non plus les mains ligotées comme semblent le croire le camp d’en face.

Certes dixit de sources occidentales citées par Al Akhbar,  et on veut bien les croire, « la nature de la manœuvre qui s'est déroulée à balles réelles "ne conduit pas à une quelconque manifestation d’hostilité contre le Hezbollah bien que elle ait coïncidé avec le déploiement par les Américains d'unités navales militaires au large du champ de Karish, et des drones-espions otaniens dans toute la région maritime » et tout ceci sur fond de conseils et messages venus de la France, de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne, comme quoi le Hezbollah ferait mieux de se garder « d’empirer les choses » car « ce qui se passe là ne concerne pas tant Israël que l’Europe"  et que tout ce qu’Israël fait en fin de compte, c’est extraire des quantités d'énergie dont l'Europe a besoin, et bénéficie donc d'une couverture internationale, américaine et européenne, que le processus d'extraction de pétrole ou de gaz du champ de Karish fait partie de la sécurité énergétique mondiale, et que les menaces du Liban n'aideront pas à régler le problème », n’empêche que le pillage c’est pillage. Que cela vient d’Israël qui semble ramasser à Karish des miettes ou de l’axe US/OTAN qui lui tire les ficelles et se retranchant derrière lui, s’impose en gros détourneur des richesses libanaises.

C’est d’ailleurs sur base de cette « bunkérisation d’Israël par US/OTAN «  que Tel-Aviv comme à afficher un je m’en-foutisme intriguant et à renvoyer à la Résistance des message genre «  je fais ce que je veux ». Al Akhbar d’ajouter : «  Des sources bien informées révèlent qu'Israël n'a pas l'intention de s’entendre avec le Liban sur la ligne 29. Le régime sioniste souligne que si les Libanais sont prêts à reprendre les pourparlers indirects, ils ne devraient parler que de la ligne 23. De plus, à propos du champ de Qana, il devrait y avoir des discussions sur la plus grande source d'énergie qui se trouve sur ce champ qui appartient effectivement au Liban.

La question qui se pose dès lors est la suivante : sur quel argument se fonde le trio US/OTAN/Israël pour être si sûr de la fiabilité et du pouvoir de dissuasion de ses menaces anti Hezbollah ? ou ce qui revient au même l’OTAN se croit-elle à l’abri pour cause des liens qu’elle entretient avec certaines parties au Liban ? Si la réponse est affirmative alors c’est là l’une des pires erreurs de calcules que les parrains occidentaux d’Israël pourrait avoir commis. Pourquoi?  Car faire sauter la plate-forme illégale de Karish à coup de Yakhont que la Syrie a bien livrée aux premières années de la guerre syrienne au Hezbollah pour éviter qu’ils ne tombent pas entre les mains des terroristes, pourrait ne pas être la seule manière de faire repousser les intrus otaniens. 

Dans son édition d'aujourdhui le site israélien Walla écrit :
« Le Hezbollah a développé trois capacités dans le domaine naval : frapper une plate-forme définie comme une très grande cible statique, frapper un navire et attaquer les côtes israéliennes », a déclaré Tal Barry, chef du département de recherche du Centre israélien Alma pour les défis de sécurité dans le nord du pays. aréna, a déclaré cette semaine. "L'unité navale du Hezbollah compte régulièrement des centaines de soldats d'une armée de dizaines de milliers. À l'intérieur de l'unité navale, il y a une force très élitiste, le fer de lance, la force Radwan, qui sont définis comme des combattants commandos navals. On estime qu’il y a des dizaines de combattants. Le but de l'unité navale est de permettre au Hezbollah d'opérer avec l'aide de commandos et d'armes dédiées. Les plongeurs sont appelés 'grenouilles humaines.  Environ 45 % des effectifs de l'armée libanaise sont chiites et constituent la base de la coopération entre le Hezbollah et l'armée libanaise.  lors de la prochaine confrontation de grande envergure entre Israël et le Hezbollah, l'armée libanaise ne restera pas à l'écart ou du moins pas les combattants chiites à son service et ils rejoindront la guerre.  …le Hezbollah travaille 24 heures sur 24 pour recueillir des renseignements sur la frontière navale et les forces de Tsahal, y compris sur la plate-forme gazière du site Shark … et il y en a eu déjà des incidents. ..."

Et de poursuivre :" En 2016, un incident inhabituel a été enregistré dans les journaux d'opérations de la Marine. Après une enquête approfondie et un examen des données et des renseignements, il est devenu clair que des plongeurs de la force d'élite du Hezbollah, ont atteint au moins un cas, dans la zone frontalière maritime et ont traversé le côté israélien pour examiner la technologie israélienne sous l'eau. Dans un autre cas cette année-là, un gros bateau placé par la marine à la frontière est tombé entre leurs mains et a été emportée du côté libanais. Le chef des forces armées de l'époque et aujourd'hui chef d'état-major adjoint, le général Herzli Halevi, a abordé la question de savoir si les frictions audacieuses du Hezbollah le long de la frontière s'inscrivaient dans le cadre d'une collecte de renseignements régulière ou en tant que renseignement pré-opération…la séparation entre les forces du commando, les différents opérateurs de navires et les opérateurs du système d'alerte et de patrouille de l'unité navale est claire. 

"Au cours de la dernière décennie, le Hezbollah a accéléré pas mal de processus dans le système naval. Pour eux, tuer des soldats sur un bateau-abeille a plus de résonance et d'intimidation que de tuer des soldats avec une roquette sur terre. Le Hezbollah a des dizaines de vedettes rapides, ils utilisent également des bateaux de pêche comme camouflage pour recueillir des renseignements." Des "sous-marins nains" pour transférer un nombre unique de combattants commando et de petits véhicules de transport, afin de mener un raid sur Haïfa ou la région de Betzet."

Et d’avouer : « en dépit de 1500 frappes contre la Syrie on estimer que dans un certain nombre de cas et pour diverses raisons, l'organisation chiite a réussi à déjouer la communauté du renseignement israélien et à introduire une technologie de pointe à Beyrouth. Selon les estimations, le Hezbollah ne se précipitera pas pour envoyer des combattants dans des batailles avec Tsahal, car le Hezbollah avait des robots sous-marins télécommandés qui pourraient menacer des navires et une plate-forme gazière. …

En 2020 déjà l’Iran a dévoilé des drones sous-marin sans pilote dans le cadre du projet "Ya Mahdi". Donc Walla ne nous apprend rien de nouveau . par contre si on met à cote de cette révélation l’incident qui a coûté la vie au commandant en chef adjoint de la base Ramat David de Haïfa un certain janvier 2022 on est déjà plus avancé. L’hélico Atelet s’est abîmé en mer après avoir explosé dans le ciel et Israël a crié à la panne technique. Or l’explosion pourrait bien avoir été l’œuvre d’un drone amphibie à la fois sous-marine et aérien. Au fait ce drone-là aux allures très particuliers et qui n'"a toujours pas de nom est capable d'attaquer l'ennemi à la fois dans l'air et en sub-surface!  Ce qui fait que la cible est visée pour une seule et unique opération à des altitude bien différentes depuis l'air jusqu'aux profondeurs de la mer.

Il s'agit en plus d'un drone de reconnaissance et de combat capable de transporter des caméras ultra sophistiquées et de tourner des images de nuit comme de jour, un drone opérationnel mis à part les conditions métrologiques. Avec une endurance de 4 heure et une portée de 1000 km c'est un redoutable engin à la fois contre les navires et contre les sous- marins. Mais il y a plus le format du corps lui permet d'atteindre 200 km/h et de se poser sur l'eau sans avoir besoin d'une quelconque bande atterrissage. Cette caractéristique lui permet de transmettre ses donnés dans avoir besoin de regagner sa base d'attache. Mais jusqu'à combien de mètre pourrait-il descendre sous l'eau? 50 cm pour 3000 pieds de capacité ascension dans l'air. 

L'OTAN pourrait-elle y résister? Bien sur que non surtout si on y ajoute le Soumar ou KH-55 du Hezbollah capable d’abattre la base souda en Crète, située à 1450 km du Liban juste la portée de Soumar …

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SOURCE: FRENCH PRESS TV