Analyses de la rédaction :
-African Lion 2022 : pourquoi cette crainte navale?
Dans le cadre d'African Lion 2022, cet de simulation de guerre anti Algérie que moment les USA et l'OTAN et où prennent part pour cette edition de 2022 les officiers sionistes, le volet naval a occupé une place de choix et plus d'un analyste s'est demandé pourquoi. Selon les médias à la solde, "Un exercice de synthèse s’est déroulé ce mardi 28 juin au port maritime militaire d’Agadir, en vue d’évaluer la réactivité de l’Unité de secours et de sauvetage des Forces armées royales (USS-FAR) pour faire face à une éventuelle situation de crise. Cette partie, vise notamment à évaluer les capacités opérationnelles et tactiques de la compagnie NRBC de l’USS des FAR sur la réactivité, le déploiement, le redéploiement rapide, la capacité de reconnaissance et de détection, ainsi que sur la capacité de décontamination d’un grand nombre de personnes infectées. Selon le commandant de la compagnie Nedex de l'USS des FAR, l'équipe de neutralisation et de destruction des engins explosifs de l'Unité de secours et de sauvetage des FAR a effectué une reconnaissance à l'aide de robots et d'équipement sophistiqués mais aussi il y aurait des équipes de déminage". Alors pourquoi cet intérêt de ce genre d'opération de neutralisation en milieu marin? Il y a évidemment un aspect préventifs dans la mesure où l’Algérie s'apprête à mener en novembre un exercice important avec la Russie aux portes du Maroc, là où l'armée israélienne a niché. Cet exercice se déroule alors que l’Algérie et la Russie discutent de coopération militaire : Le chef d'état-major de l'Armée nationale populaire algérienne, Saïd Chengriha, a rencontré le directeur général de la société d'état de l'exportation militaire Rosoboronexport, Alexandre Mikheïev, dans la capitale nord-africaine, ce mardi 28 juin. Au cours de la réunion, "ils ont discuté de l'état de la coopération militaire entre les deux pays et ont examiné les moyens de la promouvoir au niveau attendu", a rapporté l'agence de presse Algeria Press Service (APS). À la fin de la réunion, les deux représentants ont échangé des cadeaux symboliques, a noté l'APS.
Mais il y a plus : la marine algérienne fait peur! Depuis le début de semaine, Alger observe attentivement les exercices militaires américains African Lion qui se déroulent notamment sur les territoires de trois pays voisins. Pendant ce temps, l’Algérie intensifie ses propres exercices militaires et commande deux nouveaux sous-marins de Russie. Mais si la suprématie militaire de l’armée de terre et de l’air algériennes dans la région ne fait pas de doute, c’est surtout la montée rapide en puissance de la marine algérienne qui inquiète certains de ses voisins. Depuis 2019, l’Algérie commande 6 sous-marins de dernière génération en Méditerranée. La marine algérienne a l’avantage de ne pas être occupée dans d’autres conflits à l’étranger, et ces sous-marins sont les seuls sous-marins complètement indétectables dans l’Ouest de la Méditerranée. Il s’agit, en effet, de quatre Kilo 636 et de deux Kilo 877EKM, tous équipés de missiles Kalibr russes.
Ces sous-marins algériens font donc de la marine algérienne l’une des deux marines en Méditerranée, à pouvoir éviter la surveillance des autres puissances militaires, avec une capacité d’action de 300 kilomètres pour des missiles capables d’atteindre des cibles en mer ou sur terre. Selon El Español, l’Algérie aurait commandé deux nouveaux sous-marins Kilo 636. Dans les chiffres, la mise en fonction de deux nouveaux sous-marins dernier cri par l’Algérie positionnera le pays nord-africain comme quatrième puissance marine de la Méditerranée.
Source : PressTV
- Algérie : Un « important » gisement gazier découvert dans le Sahara
Dans un contexte où de nombreux pays cherchent des alternatives au gaz russe, l’Algérie vient de faire une trouvaille importante. Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé lundi la découverte d’un gisement de gaz à condensat dans le champs de Hassi R’mel, dans le Sahara algérien.
« Sonatrach annonce, ce jour, qu’il a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures (…) au niveau du périmètre d’exploitation de Hassi R’mel », a précisé le groupe. Les réserves de ce gisement sont estimées à « entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat ».
Le gaz à condensat est du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, similaires au pétrole brut, ce qui en augmente fortement la valeur. « Ces volumes constituent l’une des plus grandes réévaluations des réserves des 20 dernières années », a jouté le groupe pétrolier. Sonatrach prévoit de débuter en novembre l’exploitation de ce gisement qui doit produire 10 millions de m3 par jour.
L’Algérie, dont les réserves prouvées de gaz naturel s’élèvent à près de 2,4 mille milliards de m3, fournit environ 11 % du gaz consommé en Europe, contre 47 % pour la Russie. Il est le premier exportateur africain de gaz naturel et le 7e mondial.
Cette découverte intervient alors que l'Espagne vient d'ouvrier les vannes gazières au Maroc et alors que les relations diplomatiques entre l'Algérie et l'Espagne sont très tendues. Ayant clairement choisi de se ranger du côté du Maroc, l’Espagne s'est attiré les foudres d'Alger. Et comme si le revirement de position concernant la question du Sahara occidental ne suffisait pas, l'Espagne a également décidé de livrer du gaz au Maroc à travers le gazoduc Maghreb-Europe que l'Algérie a décidé de suspendre le 31 octobre 2021.
Ainsi, l'Espagne ignore les menaces algériennes de couper les livraisons de gaz si le Royaume le réexporte à un autre pays. L’Espagne s’apprête donc à acheminer au Maroc via le GME, du gaz naturel liquéfié (GNL), acheté sur les marchés internationaux (selon les Espagnols), conformément aux accords signés entre les deux pays. Les opérations pourraient démarrer dans les tout prochains jours.
Cette action est entreprise en application des décisions du gouvernement espagnol, qui a affirmé dès le début du mois de février qu’il allait aider le Maroc à « garantir sa sécurité énergétique » en lui permettant d’acheminer du gaz à travers le Gazoduc que l’Algérie n’alimente plus depuis octobre 2021.
Il faut dire que la mise en application de cette décision pourrait pousser à l’escalade dans la crise diplomatique entre l'Espagne et l'Algérie. Alger, qui a déjà décidé de réduire ses exportations de gaz vers l'Espagne, pourrait donc durcir ses sanctions. De son côté, l'Espagne, qui veut satisfaire le Maroc sans pour autant déranger l'Algérie, a maintes fois assuré que le gaz qui sera exporté vers le Maroc ne proviendrait pas des exportations algériennes.
Sources : 20minutes.fr et Observalgerie
- L’Espagne a-t-elle armé le Maroc pour préparer la guerre contre l’Algérie ?
Quinze millions d’euros ! C’est le montant colossal déboursé par le royaume du Maroc pour s’équiper en armement, durant la seule année 2021. Ces acquisitions ont été faites alors que le Maroc et l’Algérie traversaient une période de forte tension au point que des craintes d’affrontements armés étaient évoquées.
Le royaume d’Espagne a vendu du matériel militaire au Maroc pour un montant précis de 14,9 millions d’euros durant l’année écoulée, a indiqué un rapport du secrétaire d’État espagnol au Commerce sur les exportations de matériel de défense. Il s’agit divers matériels dont des véhicules militaires, informe Infodefensa qui a eu accès au rapport.
Outre le matériel roulant, l’Espagne a livré au Maroc des pièces détachées pour avions de transport, de fabrication espagnole, des mortiers, 91 véhicules de transport ainsi que des consommables pour la réparation de chaînes de chars de combat. Ces acquisitions d’armements sont venues s’ajouter aux multiples commandes faites par les forces armées royales au cours de la seule année 2021. Sans compter les livraisons d’armements reçues par l’armée marocaine.
Début de l’escalade entre l’Algérie et le Maroc
Cette importante acquisition d’armements faite par Rabat auprès de Madrid est intervenue durant une période très sensible, ponctuée d’une très forte tension entre le Maroc l’Algérie. En effet, on se souvient que le 22 septembre 2021, au terme d’un Conseil Suprême de Sécurité présidé par le chef de l‘Etat algérien, Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie avait décidé la fermeture immédiate de son espace aérien a l’aviation marocaine. Alger se disait poussé à bout «face à la poursuite des provocations marocaines et des pratiques hostiles».
Un peu plus tôt, le 24 août 2021, Alger avait décidé de la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc, en raison «d’actions hostiles» du royaume à son égard. «L’histoire avait montré que le royaume du Maroc n’a jamais cessé de mener des actions hostiles à l’encontre de l’Algérie», avait déploré Alger. «Il incombe aux dirigeants du royaume la responsabilité des crises répétées, qui se sont aggravées», avait précisé le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra.
C’était alors le début de l’escalade avec l’Armée nationale populaire qui multipliait les manœuvres militaires près des frontières marocaines. Des exercices navals, terrestres et même aériens. Il a même été indiqué que l’armée algérienne avait placé ses armes en direction du voisin. Le Maroc, pendant ce temps, n’était pas resté les bras croisés. En effet, les Forces armées royales procédaient à des acquisitions d’armement tous azimuts. Le matériel militaire arrivait au Maroc de partout.
De Turquie, d’Israël, des Etats-Unis. Et du matériel diversifié : avions de combat, pièces d’entretien, des véhicules, des munitions et même des drones étaient acquis par le Maroc qui se préparait à « une éventuelle guerre contre l’Algérie ». Là, on apprend que l’Espagne a participé à armer le Maroc durant cette même période.
Source : Afrik.com
- La Tunisie riposte à la propagande israélienne : elle réfute catégoriquement tout rapprochement avec Israël
Aussi malhonnête que son colonialisme est forcené, la propagande israélienne est d’autant plus perverse qu’elle fait feu de tout bois, son rouleau compresseur de la désinformation et de la calomnie n’ayant d’égal que celui de son expansionnisme implacable.
Et quel mensonge éhonté ne proférerait-elle pas pour parvenir à ses fins ? « Élargir la sphère des pays qui ont des liens avec Israël est notre objectif constant », a récemment confié un responsable diplomatique israélien au journal Israel Hayom.
En effet, Israël a prétendu que des « pourparlers diplomatiques entre la Tunisie et Israël existeraient et favoriseraient leur rapprochement.
Dans un communiqué, rendu public jeudi dernier, le ministère tunisien des AE a réfuté « catégoriquement les allégations infondées, rapportées par des sites appartenant à l’entité d’occupation, quant à l’existence de discussions diplomatiques avec la Tunisie », avant d’enfoncer le clou : « La Tunisie n’est pas concernée par l’établissement de relations avec une entité occupante et demeurera, autorités officielles et peuple, un soutien à nos frères palestiniens dans leur lutte jusqu’à ce qu’ils recouvrent leurs droits légitimes, à leur tête la fondation de leur État avec Al Qods Al Sharif comme capitale ».
Dans le vaste jeu de dupes des rapports de force internationaux, la Tunisie n’est pas dupe des basses manœuvres de l’Etat d’apartheid qui, à travers la propagation régulière de fake news, vise à déstabiliser le pays, en « portant atteinte à son image et à sa position constante de soutien au droit palestinien, indiscutable et imprescriptible », a dénoncé le ministère des Affaires étrangères.
Est-il bon de rappeler ce que le président Kaïs Saïed déclarait sur France 24, il y a un an, au sujet de l’impensable normalisation des relations avec le gouvernement ultra-sioniste de Naftali Bennett. Le successeur de Netanyahou, dont personne n’a oublié l’aveu glaçant et révulsant de ses crimes de guerre: « J’ai tué beaucoup d’Arabes, et je n’ai aucun problème avec ça ».
Voici ce que répondait le président tunisien : « Ce n’est pas une situation normale pour un être humain de vivre sous l’occupation, et il n’est pas normal que vous ayez des relations avec l’occupant », ajoutant avec force : « Chaque pays est libre dans ses choix (concernant les relations avec Israël), mais la question est liée à la trahison et à ceux qui nient le droit légitime du peuple palestinien à sa terre et à ses lieux saints (…) Je ne pense pas que c’est une chose normale, quand on nie à un peuple son plein droit à sa terre et à ses lieux saints, et qu’on refuse de reconnaître à la nation tout entière son droit à la Palestine et à la mosquée Al-Aqsa ».
Source : Oumma.com