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Un motard du Hezbollah repousse une colonne de Merkava!

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des chars Merkava de l'armée israélienne. ©Xinhua/Photo à titre d'illustration

Se référant aux photos publiées par son journaliste sur son compte Twitter, la chaîne de télévision Al-Manar a rapporté qu’une unité d'infanterie de l’armée israélienne avait dépassé la clôture électrifiée équipée de dispositifs de surveillance électronique et s’était infiltrée dans des terres contestées à la localité de Khallet Al-Mahafer sans toutefois oser franchir la Ligne bleue qui sépare le Liban des territoires occupés de la Palestine.

Le journaliste libanais a également publié une photo montrant un combattant du Hezbollah seul à bord d’une moto devant un char sioniste, ne lui permettant pas d'avancer davantage.

Le rapport intervient alors que des sources libanaises signalent depuis un certain temps des agissements suspects de soldats israéliens le long de la frontière avec le Liban.

Le correspondant d'Al-Manar avait précédemment rapporté que 17 soldats israéliens, soutenus par deux chars Merkava, s’étaient approchés d'une clôture dans la localité de Khallet al-Mahafar équipée de capteurs électroniques et avaient patrouillé le territoire libanais avant de quitter la zone une heure plus tard sans jamais se risquer à franchir la Ligne bleue.

Cette reculade des chars face à un motard est intervenue alors même que l'armée US a débarqué dans les territoires occupés pour entraîner les forces israéliennes à faire la guerre contre le Hezbollah.

Israël et les États-Unis ont organisé un exercice militaire conjoint la semaine dernière pour évaluer l'état de préparation des deux parties à faire face aux défis sécuritaires, en particulier une escalade militaire sur le front nord de la Palestine occupée.

Selon le journal Haaretz, l'exercice a eu lieu après un examen des scénarios possibles d'un conflit militaire lors d'une réunion conjointe entre de hauts commandants militaires israéliens et américains.

L'exercice organisé par des officiers supérieurs américains et israéliens comprenait des plans d'action conjoints en matière du renseignement, de la défense aérienne et de l'assistance logistique, mais n'incluait pas la participation effective des États-Unis à un éventuel conflit militaire entre Israël et le Hezbollah au Liban.

Au cours des exercices organisés conjointement avec le commandement militaire américain au Moyen-Orient (CentCom), différents scénarios de conflit entre le Hezbollah et l’armée israélienne ont été simulés. Les deux parties sont allées plus loin en envisageant les conséquences régionales de tout affrontement dans le nord des territoires occupés dont l'intervention de l'Iran en faveur du Hezbollah.

Selon Haaretz, l'exercice montre qu’en cas de conflit entre le Hezbollah et Israël, les États-Unis ne s'engageront jamais dans les opérations militaires, bien qu’ils considèrent le Hezbollah comme une « organisation terroriste ».

Haaretz poursuit en rapportant que les relations entre l'armée américaine et Israël se sont considérablement renforcées depuis le transfert de la responsabilité des relations militaires américaines avec Israël du l’EUCOM (Commandement européen) au CentCom.

Au début de la semaine dernière, le commandant adjoint du Commandement central américain, l'amiral James Malloy est arrivé en Palestine occupée à la tête d’une délégation américaine composée de plus de 30 officiers, dont huit généraux de division ou amiraux.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV