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Une guerre ou les USA mentent comme ils respirent

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Lloyd Austin (à gauche) et Antony Blinken (à droite) sont devenus les plus hauts responsables américains à se rendre en Ukraine depuis le début de la guerre en Ukraine.

Plus de deux mois se sont écoulés depuis le début de la guerre en Ukraine et l’Occident, en optant pour une approche ambiguë et ambivalente, continue de mettre de l’huile sur le feu et de mobiliser tous ses médias pour imputer la responsabilité de la crise à la Russie.

Bien que l’Occident suggère qu’il ne cherche que la fin des conflits, de plus en plus de cargaisons d’armes et de matériel militaire sont toutefois acheminées vers l’Ukraine.

Dans la foulée, le secrétaire général de l’OTAN a déclaré que l’Alliance était prête à soutenir l’Ukraine dans une guerre face à la Russie, pendant des années.

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Or, ce ne sont pas uniquement les aides militaires des États-Unis et de leurs alliés qui aggravent les impacts de la guerre sur le monde entier. Prenons pour exemple les sanctions économiques, imposées par l’Occident à la Russie, qui contribuent largement à la création d’une crise alimentaire dans les différents pays, notamment chez les sociétés plus démunies.

En réaction à la décision de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, de présenter le sixième paquet de sanctions de l'Union européenne contre la Russie et d’annoncer la fin de l'approvisionnement en pétrole russe brut dans les 6 mois, le représentant permanent de la Fédération de Russie auprès des Nations unies, Vassili Nebenzia, a qualifié cette nouvelle démarche d’une « guerre économique mondiale ».

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Dans ce droit fil, le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, a averti que l’est de l’Allemagne allait souffrir d’une pénurie d’essence, en cas de l’adoption par l’Union européenne d’un nouveau paquet de sanctions antirusses. L’inflation en Allemagne a encore accéléré en avril pour atteindre son plus haut niveau depuis l’automne 1981.

Le secrétaire général de l’Agence internationale de l’Énergie réaffirme que les sanctions imposées à la Russie auraient de grandes conséquences sur le marché de l’énergie.

De son côté, le Premier ministre de Hongrie souligne que les sanctions antirusses de l’Union européenne nuisent à l’économie de l’Europe plutôt qu’à l’économie de la Russie.

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Le Premier ministre Italien, Mario Draghi, a demandé à l’Union européenne de passer à l’acte pour maîtriser les dépenses en carburant et en alimentation qui ne cessent d’augmenter en Europe.

Mais la crise ne se borne pas à l’Europe ; aux États-Unis aussi, le prix à la pompe a augmenté de 40% dans certaines régions.

 

 

 

Jeudi, l’Organisation des Nations unies a mis en garde contre « une crise sans précédent » qui risque de toucher le continent africain, sur fond de la hausse du prix de l’alimentation et du carburent.

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Il paraît que les aides militaires, octroyées par l’Occident à l’Ukraine, ainsi que les sanctions économiques, imposées par les Américains et les Européens à la Russie, ainsi que les campagnes médiatiques antirusses n’ont fait rien que de mettre la population mondiale sous une pression accrue.

Bref, la méthode qu’a choisi d’adopter l’Occident pour lutter contre la Russie n’a, non seulement, contribué à l’apaisement des conflits, mais elle a fait étendre les conséquences de la guerre vers d’autres coins du monde.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV