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Trafic d’armes sionistes en Ukraine s’accélère

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le croiseur russe «Moskva» coulé en mer noir. ©FNCV

L’implication US dans le naufrage de Moskva est évoquée alors même qu’Israël a commencé à envoyer Dôme de fer Barak 4 ou encore des missiles Blue Spear en Ukraine. Démarche qui n’a pas laissé indifférent Moscou. Mercredi dernier la Russie a accueilli une très haute délégation du Hamas au siège du ministère des AE simultanément aux propos-choc de Lavrov affirmant que Hitler avait du sang juif. Pour Israël dont les F-16 ont eu fin avril droit à des tirs de missiles sol air Strela de Gaza, cette visite a eu tout son sens. D’où sans doute cet article de New York Times qui marque une nette reculade.

Les États-Unis ont considérablement augmenté la fourniture d'armes à l'Ukraine au cours des dernières semaines. Malgré les avertissements russes, ils ont clairement indiqué qu'ils allaient en envoyer davantage. Mais ce n'est pas tout. Selon le New York Times, les États-Unis ont fourni des informations qui ont aidé les forces ukrainiennes à localiser et à frapper le navire amiral russe Moskva en mer Noire le mois dernier, ainsi que de nombreux généraux russes engagés dans les combats en Ukraine.

Deux hauts responsables américains ont déclaré que l'Ukraine avait déjà obtenu les données de ciblage du Moskva par ses propres moyens et que les États-Unis n'avaient fourni que des confirmations. Mais d'autres responsables ont déclaré que les renseignements américains avaient été indispensables lors de l'attaque du navire par l'Ukraine.

Le 13 avril, le croiseur lance-missiles Moskva a subi de graves dommages dus à la détonation de munitions provoquée par un incendie. Cependant, Washington et Kiev ont affirmé à plusieurs reprises que le navire avait été coulé par deux missiles antinavires ukrainiens.

"Dans l'incident, 27 militaires sont portés disparus, tandis que les 396 membres d'équipage restants ont été évacués du croiseur vers des navires de la flotte de la mer Noire à proximité et livrés à Sébastopol", a annoncé le ministère russe de la Défense.

Le New York Times, citant un haut responsable américain, a révélé hier mercredi que les États-Unis avaient fourni des renseignements sur les unités russes permettant aux militaires ukrainiens de cibler de nombreux généraux russes dans les combats en Ukraine.

En réaction à ce rapport, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que l'armée russe était consciente que les États-Unis, l'OTAN et la Grande-Bretagne fournissaient à l'Ukraine non seulement des armes mais aussi des informations.

Il a poursuivi en disant que le transfert des renseignements fournis par les États-Unis et l'OTAN à l'Ukraine ne contribuerait pas à la fin de l'opération spéciale de la Russie en Ukraine.

Par ailleurs, des responsables israéliens disent avoir l’intention de discuter d’un « élargissement l’aide » à l’Ukraine, notamment par la fourniture d’« équipements militaires défensifs ».

Selon un certain nombre de sources, cités par Times of Israel, par « armes défensives », le régime israélien entend dire des systèmes de missiles antichars Spike NLOS capables de lancer des frappes à des distances de plus de 20 kilomètres. Entre autres choses, on peut parler de toutes sortes de drones, d’armes légères, etc., cependant, les livraisons annoncées précédemment de missiles anti-navires Blue Spear ne seront probablement pas effectuées.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV