Le contre-amiral de la marine Alireza Tangsiri, commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a déclaré que la sécurité de la région du golfe Persique ne devrait être assurée que par les États riverains.
« Notre réponse aux pays qui mettent en péril nos intérêts dans le golfe Persique leur sera regrettable, a-t-il martelé. Depuis l'Antiquité, le golfe est baptisé golfe Persique parce que toute la région était entre les mains des Perses. »
Le commandant a réitéré que les pays du littoral sont les seuls à pouvoir assurer la sécurité de la région du golfe Persique. « La République islamique d'Iran a déjà adressé à plusieurs reprises des messages de paix et d'amitié à ses voisins (arabes) du sud du golfe Persique. Nous sommes les seuls capables d'assurer la sécurité de la région, sans l'intervention des étrangers » a déclaré l'amiral Tangsiri, décrivant le déploiement des forces étrangères comme la principale source d'insécurité.
« Nous sommes en mesure de rétablir la sécurité dans cette zone, et la présence des étrangers n'est pas du tout justifiée, elle est source d'insécurité », a-t-il réaffirmé.
« Les États-Unis et les États transrégionaux n'ont aucune place ici ; le régime d'Israël n'y a certainement pas sa place. Si nous perdons patience, nous donnerons un sérieux avertissement. La République islamique fournira une réponse écrasante à quiconque tentera de mettre en danger nos intérêts dans le golfe Persique. »
Cette mise en garde du CGRI intervient alors que huit avions de transport lourds appartenant aux EAU ont atterri en Israël au cours des deux dernières semaines.
Au moins huit avions de transport lourd C-17 Globemaster appartenant à l'armée de l'air des Émirats arabes unis ont atterri en Israël au cours des derniers jours.
Le Boeing C-17A Globemaster III est un avion de transport lourd à quatre moteurs qui peut transporter d'énormes charges utiles de 164 900 livres, parcourir 2 400 milles marins et atterrir sur des pistes de 3 000 pieds ou moins sur un petit aérodrome.
Tous les avions ont atterri à la base aérienne de Nevatim de l'armée de l'air israélienne dans le sud d'Israël et ont décollé environ une heure après l'atterrissage.
On ne sait pas pourquoi les avions de transport lourds se trouvaient en Israël, bien que l'on pense qu'ils transportaient probablement du matériel lié aux contrats de défense signés entre les deux pays.
Plus tôt en avril, Sibat, l'unité des exportations militaires du ministère de la Défense, a déclaré que les exportations militaires d'Israël avaient rapporté 11,2 milliards de dollars l'année dernière, dont 7 % aux pays arabes qui ont signé les accords d'Abraham.
Au fait ces accords incluent une dimension sécuritaire qui consiste à créer une DCA et un système de missile Israël/Émirats du golfe Persique commun. Commençons par ce qui s'est déjà passé dans le domaine de la coopération en matière de sécurité, du moins publiquement. En novembre 2021, les marines bahreïnie et émiratie ont organisé leur tout premier exercice militaire conjoint en mer Rouge avec des navires de guerre israéliens, coordonné par la cinquième flotte américaine basée à Manama. D'autres activités policières collectives en mer devraient suivre dans les mois à venir pour lutter contre la contrebande d'armes et d'autres menaces posées par les terroristes, les pirates et la marine iranienne.
Une coopération en matière de défense aérienne et antimissile entre les Arabes du golfe Persique et les Israéliens est également attendue dans un avenir pas trop lointain. Les deux parties craignent les missiles et les drones armés de plus en plus précis de l'Iran ; ensemble, ils sont susceptibles d'explorer des voies pour créer un bouclier plus efficace contre ces armes mortelles. Les récents tests par Israël de ce qu'il a appelé la « première défense énergétique au monde » contre les drones et autres armes à courte portée intéressent les Etats arabes riverains du golfe Persique en particulier l'Arabie saoudite et les EAU cibles régulière d'Ansarallah.
Mais le Dôme de fer saura apporter cette vraie fausse sécurité qu'Israël promet non pas pour le bien des Golfiens mais surtout pour se servir d'eux à titre de bouclier en cas de guerre? En termes logistique tout comme tactique de combat la réponse est négative rien que par le contenu de l'arsenal iranien. L'Iran a par exemple le drone Omid.
Le drone Omid de fabrication iranienne surprend les ennemis de l'Iran
Au cours du deuxième jour de l'exercice Zolfaqar-1400, les unités de la marine iranienne ont piloté des drones Omid de fabrication locale pour perturber ou rendre hors service les systèmes radars ennemis sur les zones côtières.
Ces véhicules aériens sans pilote sont efficaces pour mener une guerre électronique.
Des systèmes radars de plus en plus sophistiqués sont capables de détecter et de suivre diverses cibles sur terre, dans les airs et en mer.
Puis il y a Karrar drone légendaire iranien capable de frapper les bâtiments en mouvement.
Karrar UAV est le premier drone à réaction iranien qui a été dévoilé pour la première fois en 2010. Le drone est équipé d'un turboréacteur et est capable de transporter une charge de 500 kg. Le drone a une portée de 1000 km et peut se déplacer à une vitesse de 900 km par heure. Les autres capacités du drone Jet Karar incluent le système de pilotage automatique, la capacité de reprogrammer pendant le vol et le changement de mission, la fermeture de la possibilité de communication pour empêcher l'infiltration de l'ennemi dans le système de guidage et de contrôle, et des systèmes de navigation avancés.
Karrar UAV est le premier drone à réaction iranien qui a été dévoilé pour la première fois en 2010. Le drone est équipé d'un turboréacteur et est capable de transporter une charge de 500 kg. Le drone a une portée de 1000 km et peut se déplacer à une vitesse de 900 km par heure. Les autres capacités du drone Jet Karar incluent le système de pilotage automatique, la capacité de reprogrammer pendant le vol et le changement de mission, la fermeture de la possibilité de communication pour empêcher l'infiltration de l'ennemi dans le système de guidage et de contrôle, et des systèmes de navigation avancés.
Jusqu'à présent, différents types de drones Karar ont été conçus et fabriqués avec diverses missions, telles que des cibles pour les systèmes de défense, des drones d'attaque et des drones intercepteurs aériens, et selon le type de mission, il est capable de voler à une altitude de 25 000 à 40 000 pieds. Le drone Karrar est équipé de missiles à guidage infrarouge Shahab Saqib, qui pèsent probablement environ 60 à 80 kg.
La méthode de lancement du "Karrar" consiste à lancer depuis le lanceur avec un booster (propulsion) de la fusée, après quoi son énergie est épuisée et le turboréacteur du drone lui-même est allumé. Ce drone utilise des moteurs à réaction de la série Tolo fabriqués en Iran. Le drone Karrar prend progressivement plus de missions. Le prototype du drone Karrar est entré en service dans le rôle de cible aérienne, de bombardement de cibles au sol et d'attaques anti-navires. En plus des bombes de 250 et 500 livres, le drone était également équipé du missile de croisière Kowsar, qui peut viser des cibles de surface hostiles dans la zone maritime. Le Dôme de fer saura y résister.
