Alors que le soir du vendredi 22 et du samedi 23 avril trois missiles ont été tirés depuis Gaza vers des colonies sionistes, la chaîne de télévision israélienne Kan a rapporté que les commandants de l’armée dans le sud de la Palestine occupée avaient conseillé aux responsables politiques à Tel-Aviv de n’y pas répondre militairement et de recourir à d'autres formes de mesures de représailles.
Entre autres, les conditions de vie pourraient se détériorer encore davantage pour les Palestiniens si Israël empêche les ouvriers de Gaza de partir travailler en dehors de cette zone, selon les commandants israéliens.
Vidéo: heurts anti sioniste à Jénin, 24 avril/twitter
En réaction aux tirs de missiles depuis Gaza les responsables sionistes ont annoncé hier samedi que le point de passage de Beit Hanoun étant la seule voie reliant Gaza aux territoires occupés serait fermé jusqu’à nouvel ordre.
Le passage étant fermé, des milliers de travailleurs palestiniens ne pourront pas quitter Gaza pour gagner leur vie, une zone soumise au blocus du régime sioniste depuis 15 ans et qui s’appauvrit de jour en jour.
Selon le site Internet Middle East Monitor, alors que le régime sioniste est préoccupé par l’escalade des tensions sécuritaires ses experts sécuritaires et militaires disent qu’il est confronté à un gros problème étant le manque total de profondeur stratégique exposant Israël à des défis militaires.
Le site Web a poursuivi en écrivant que ces « sérieux défis militaires » pourraient survenir à cause tirs de missile de la Résistance palestinienne à Gaza, du Hezbollah libanais, ainsi que de l’Iran et même des Houthis au Yémen.
“Dépourvu de colonne vertébrale stratégique, Israël souffre à la fois de dangers stratégiques et tactiques. Cela a en fait été prouvé à la frontière avec la bande de Gaza où la Résistance n'a pas une base aérienne, et pourtant la Résistance gazaouie représente une grande menace pour Israël”, a ajouté la source.
“Les Israéliens s’inquiètent des dangers et des lacunes dont souffre le régime sioniste, malgré leurs prétendues réalisations dans la guerre de 1967, et les raids de l’armée de l’air israélienne contre des réacteurs nucléaires irakiens et syriens”, a-t-il indiqué.
“L’armée de l’air israélienne a été décrite comme l’une des meilleures au monde, sinon la meilleure. Cependant, elle souffre d’un état de balbutiement dans certains affrontements militaires et déçoit nombre de ceux qui pensent qu’il devrait couvrir la profondeur stratégique d’Israël qui lui manque”, a-t-il fait savoir.
Les forces d’occupation israéliennes n’hésitent pas à exprimer leur incapacité à faire face aux diverses menaces sécuritaires, notamment sur le front intérieur palestinien, avec la recrudescence des attaques de la guérilla et les protestations incessantes à la mosquée Al-Aqsa.
Le site Web a poursuivi que les appels israéliens à faire face à la Résistance palestinienne en utilisant la poigne de fer étaient principalement une tentative de répondre à l’état de panique des Israéliens.
“Les responsables militaires et de sécurité israéliens affirment que l’échec récent face aux attaques de la Résistance palestinienne pourrait encourager d’autres parties, comme l’Iran, à lancer des missiles, ou le Hezbollah à attaquer les colonies du nord, une prédiction au sujet de laquelle un certain nombre de généraux de l’armée israélienne ont exprimé leur inquiétude lors d’interviews et de conversations récentes”
Les responsables militaires d’Israël ont également mis en garde contre la possibilité d’une guerre sur plusieurs fronts à laquelle l’armée sioniste pourrait être confrontée ; la guerre dans laquelle, les commandants israéliens exigeraient l’évacuation des lignes frontalières et le retrait de leurs forces.
Les cercles sionistes sont de plus en plus préoccupés par la grande vulnérabilité du régime de Tel-Aviv, en particulier après la guerre de 12 jours éclatée en mai 2021 entre la Résistance palestinienne et le régime sioniste.
De nombreux experts militaires du régime ont écrit à plusieurs reprises que l’existence du régime sioniste serait en danger s’il s’engageait dans une guerre sur plusieurs fronts.