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Méga surprise des Français : à quoi rime les scores des candidats au premier tour?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le béret d'un légionnaire français retrouvé à Marioupol ? (Photo via blazertrends.com)

Et la France vota pour la Russie: l'issue du premier tour des élections a débouché sur un duel Macron/Le Pen, ce qui n'a rien d'extraordinaire en soi, vu de puissants appuis dont bénéficiait le président sortant dont le bilan est plus que catastrophique. Mais ce qui étonne tout observateur étranger c'est le score réalisé par les candidats pro-Russie ou mieux dit, ceux des candidats qui ne voient pour quelle raison la France devrait sacrifier sa souveraineté sur l'autel des intérêts des Etats-Unis à s'engager dans une guerre sans lendemain qu'est celle de l'Ukraine, quitte à en subir les conséquences surtout en termes économiques et énergétiques : à eux seuls Mélenchon et Le Pen ont réalisé 43% des voix, ce qui prouve si on y ajoute le parti communiste cela montre que près de la moitié de la France est contre la guerre de l'OTAN.  Le score de Mélenchon en outre-mer où il a rassemblé plus de 50% des voix dans trois départements en est d'ailleurs la preuve. Les créoles eux ne veulent pas de l'OTAN.

La campagne électorale étant presque axée sur l'Ukraine et l'immigration, un autre méga perdant de ce premier tour est Zemmour, le candidat d’Israël dont l'animosité anti-maghrébine et surtout anti-algérienne renvoyaient  moins à ses origines de pieds noirs qu’aux accords d'Abraham contre quoi l'Algérie mène une guerre totale. Cela dit le consigne de vote donné par les candidats n'augure rien de bon pour la suite dans la mesure où Macron sortirait gagnant très probablement: cela veut dire une France lâchée à l'interne et encore davantage américanisée et sionisée à l'externe. Une France dont l'armée se bat aux côtés des brigades d'Azov de l'armée russe et qui craintive d'avoir à en répondre accuse déjà une puissance nucléaire de crime de guerre. Une France avec qui l'Iran a commencé son chemin de Vienne mais qui a déclaré forfait là encore sous pression américaine.

Une France macroniste contre quoi les Français ont protesté jusqu'au bout, c'est-a-dire jusqu'à la nuit de 9 avril où les agences ont fait état de ceci :

Le samedi 9 avril, les rues de la capitale française étaient la scène des protestations organisées par les Gilets jaunes contre le gouvernement du président sortant, Emmanuelle Macron. Des manifestations tenues sous le slogan « Marche pour le futur ».

Les impacts de la pandémie de Covid-19 sur les conditions de vie, les frais élevés des soins de santé et l’inflation constituaient les principales inquiétudes de l’électorat français.

Le mouvement des Gilets jaunes a débuté le 17 novembre 2018 et s'est rapidement étendu et transformé en des marches hebdomadaires contre le gouvernement Macron. Alors que l’Europe est éclipsée par la guerre Russie/Ukraine, les Français sont de nouveau descendus dans la rue pour crier leur colère face aux coûts élevés de la vie et de l’assurance.

Or ces Français râleurs sont inquiets et à raison. Les rapports font état de la présence des officiers de l’OTAN de France, d’Allemagne, de Grande-Bretagne et de la Suède « neutre » sont bloqués à Azovstal, à Marioupol. « Ils contactent les troupes russes en ce moment pour leur demander de les aider à partir et d’organiser un couloir pour sortir », rapporte le journaliste German Vladimirov. C’est pourquoi Macron s’agite en appelant Poutine. Si la nouvelle qu’il y a des Français sort maintenant juste avant les élections, il y aura de grands problèmes à résoudre pour Macron dans la mesure où il pourrait entraîner la France dans une guerre avec la Russie. Pour Macron mais aussi pour les Français qui vont en subir un nouveau mandat de destruction massive.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV