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Zoom Afrique du 9 mars 2022

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Le chef de la diplomatie mauritanien a affirmé avoir signifié à l’ambassadeur malien la vive protestation contre les récents actes criminels récurrents qui seraient commis au Mali et imputés à l’armée malienne. Bamako assure que ce ne sont pas les Fama... Encore le même scénario de division mis en place par Paris ?

Actualité en Afrique :

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  • Afrique du Sud : le secteur de l’agriculture redynamise l’économie
  • La transformation du cacao en Côte d’Ivoire augmente de 8,5 %

Analyses de la rédaction :

1. Mali : les Fama contre les terroristes et Barkhane ?

On sent une grande offensive médiatique visant particulièrement l’armée malienne.

Selon les médias mainstream, des éléments terroristes liés à al-Qaïda ont revendiqué l’attaque particulièrement sanglante de Mondoro dans des vidéos et un audio diffusés sur les réseaux sociaux. Ce qui est assez surprenant c’est que les terroristes y contredisent les bilans donnés par l’armée malienne et les médias français mettent cela en avant comme si les groupes terroristes avaient raison et non l’État malien.

Les terroristes y revendiquent l’attaque du camp militaire de Mondoro, et prétendent avoir tué une trentaine de soldats maliens. Ils présentent aussi le matériel récupéré : neuf véhicules de l’armée malienne ainsi que de très nombreuses armes, lourdes et légères. Images à l’appui.

Les autorités maliennes avaient le jour même déplacé 27 soldats tués, 33 blessés, dont 21 graves et sept disparus. Les terroristes assurent n’avoir perdu que quatre hommes, et présentent leur butin comme une preuve de leur victoire. L’armée malienne annonce que plus de 70 ennemis ont été tués au cours de la riposte, dont plusieurs chefs.

Dans leur revendication, les terroristes affirment enfin avoir attaqué le camp de Mondoro pour venger les civils tués prétendument par l’armée malienne à Dogofry. La semaine dernière, un charnier avait été découvert dans la zone, également proche de Diabaly et Nampala, avec une trentaine de corps. L’armée malienne avait catégoriquement démenti toute exaction et dénoncé des allégations « de nature à jeter le discrédit sur les Fama ». On le voit assez souvent, dans les médias mainstream et particulièrement français, les groupes terroristes ont plus de crédibilité à leurs yeux que les États africains. Donc en gros, si l’État malien annonce officiellement un bilan, il suffit que les groupes terroristes déclarent le contraire pour que les médias mainstream se jettent dessus et décrédibilisent un État souverain. De plus, qu’est ce qui nous prouve que ce n’est pas un massacre perpétré par Barkhane tout comme la frappe du village de Bounti, qui a pu être révélé grâce à des survivants ? L’armée malienne n’a aucune raison de massacrer le peuple malien, mais par contre l’Occident si, car cela rentre dans sa politique de toujours, l’Afrique sans les Africains.

Des attaques médiatiques qui s’amplifient au fur et à mesure que l’armée malienne continue d’apporter un bilan impressionnant dans sa lutte contre le terrorisme.

Les terroristes frappent simultanément avec Barkhane.

Que cherchent-ils encore ?

Un false flag mis en place pour tenter de diviser le Mali et son voisin mauritanien, selon certains médias des chefs terroristes qui se seraient enfuis en Mauritanie pour certains et au Niger pour d’autres, la mise en avant du drame de Mondoro et non la mise en avant des nombreuses victoires de l’armée malienne, une couverture surmédiatisée concernant un algérien qui serait prétendument un haut cadre d’al-Qaïda tué par Barkhane, et seulement par Barkhane, et tout ceci, tout de suite après que la France ait annoncé vouloir mettre 6 mois avant de quitter le Mali.

Des chefs terroristes en fuite, les groupes dans le Nord qui sont en panique, Barkhane cherche surtout à montrer à ses « alliés » qu’il est toujours là et que durant ces 6 mois, Paris va continuer de soutenir ces groupes pour qu’ils puissent mener à bien les plans des occidentaux, à savoir la partition du Mali.

Eh oui, la France ne veut visiblement pas lâcher ce plan, même s’il est déjà voué à l’échec vu que les Maliens ne tombent plus du tout dans ces pièges grotesques.

Déstabiliser le Mali reste l’objectif principal, surtout avant l’élection présidentielle en France. C’est ce qui permettrait à Macron de défendre les opérations militaires françaises au Sahel et encore une fois de dénigrer le Mali.

Si les avancées de l’armée malienne sont si spectaculaires, c’est parce que la France n’est plus à ses côtés et que Bamako a trouvé de nouveaux alliés comme la Russie ou l’Iran.

Le bilan de Barkhane est catastrophique seulement parce que la lutte contre le terrorisme n’était pas du tout la priorité de la France. Donc pour Paris, leur bilan n’est pas négatif, au contraire, ils ont et ils continuent de piller la région gratuitement sans même donner une contribution aux États du Sahel.

Le fait que l’Occident amplifie ses attaques médiatiques qui visent le gouvernement malien et les Forces armées nationales, c’est parce qu’ils ne s’en sortent pas sur le terrain

Le gouvernement malien met tous les moyens à sa disposition pour non seulement sécuriser le pays une bonne fois pour toutes, ramener les déplacés à leur domicile, et développer le pays comme il se doit. Pour l’Occident c’est peut-être un crime, mais leur avis ne compte absolument pas. C’est l’avis du peuple malien et des peuples africains qui comptent aujourd’hui. Et ça, les Occidentaux ont plutôt intérêt à l’intégrer dans leur esprit avant que cela ne se retourne encore une fois contre eux, mais de manière plus forte.

 

2. Qui cherche à détruire les relations Mali-Mauritanie ?

Le ministère mauritanien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur du Mali auprès de son pays hier mardi 8 mars 2022. Les raisons de cette écoute sont liées aux présumées disparitions de Mauritaniens sur le sol malien. Le chef de la diplomatie mauritanien a affirmé avoir signifié à l’ambassadeur malien « la vive protestation contre les récents actes criminels récurrents » qui seraient commis au Mali.

Plusieurs incidents graves dans lesquels plusieurs ressortissants mauritaniens ont été tués ou portés disparus dans une zone malienne qui jouxte le territoire mauritanien sont survenus ces derniers mois. Selon certains témoignages douteux circulant sur les réseaux sociaux, une trentaine de Mauritaniens auraient disparu récemment en territoire malien tout près de la frontière mauritanienne après avoir été en contact avec une patrouille de l’armée malienne encadrée par « des hommes blancs » que certaines sources prétendent être des soldats russes.

Faux, rétorquent les autorités maliennes qui soutiennent que l’armée du Mali n’a rien à voir dans ce phénomène rocambolesque de citoyens mauritaniens qui disparaissent comme par enchantement dans la nature.

Et cela se comprend, il est tout de même important de rappeler que cet incident intervient quasi au même moment ou la Mauritanie a annoncé qu’elle ne se sentait pas concerner par les sanctions illégales imposées par la CEDEAO et la Communauté internationale, dans le seul but de déstabiliser le Mali et son gouvernement.

On devait s’y attendre, les Occidentaux et la CEDEAO ont pour seul but d’asphyxier le Mali, et ce, à n’importe quel prix.

Les fameux soldats « blancs » que certains témoins prétendent avoir vus pourraient tout aussi bien être des soldats de Barkhane, et les fameux militaires maliens pourraient être des soldats de la Minusma encore présente dans le pays.

Lorsqu’on observe de près la couverture médiatique dans les médias mainstream, on voit bien que les Occidentaux cherchent particulièrement à saper les relations entre le Mali et ses voisins, car effectivement, ce genre d’évènement prouve parfaitement que le Mali n’est pas du tout isolé et que le but recherché est bel et bien d’isoler le pays.

Ce genre de scénario s’est vu dans les quatre coins de l’Afrique. Dernièrement, l’Éthiopie et le Soudan en ont fait les frais tout comme la Centrafrique et le Tchad. En Éthiopie, lorsque l’armée éthiopienne a lancé son offensive contre les rebelles du TPLF, ce genre de scénario avait également été mis en place, pour faire entrer le Soudan dans une guerre ouverte avec son voisin éthiopien. À la frontière entre les deux pays, il y a eu des rebelles habillés en soldats éthiopiens qui ont attaqué les militaires soudanais. Le scénario n’a finalement pas fonctionné, les deux pays sont restés soudés.

Même chose entre la Centrafrique et le Tchad, rappeler vous c’était en février 2021, ou un élément de l’armée tchadienne avait été porté disparu

« Suite à un affrontement » entre des forces tchadiennes et de paramilitaires russes « dans le village tchadien de Djormère » situé à proximité des frontières centrafricaines, a indiqué le directeur général de la gendarmerie nationale du Tchad. Ca n’a de nouveau pas fonctionné, et ils ont remis ça en juin 2021, avec l’attaque meurtrière d’un poste frontalier en territoire tchadien et les accusations ont directement été porté contre l’armée centrafricaine et leurs alliés russes.

Des affrontements ont éclaté à la frontière entre la Centrafrique et le Tchad. Les heurts ont opposé les Forces armées centrafricaines (FACA) et leurs alliées russes, aux rebelles des 3R - « Retour, Réclamation et Réhabilitation » -, l’un des plus puissants groupes armés du pays.

Selon les médias mainstream, le Tchad aurait accusé l’armée centrafricaine d’avoir tué six de ses soldats, dont cinq « enlevés et ensuite exécutés ». De son côté, la République centrafricaine, dans un communiqué du porte-parole du gouvernement, Maxime Ange Kazaguie, avait assuré que « l’armée poursuivait, à la frontière, des éléments d’une coalition rebelle qui cherche à déstabiliser la Centrafrique. Le plan a également été voué à l’échec.

Il y a beaucoup de scénarios similaires ou quasi similaires qui se mettent en place en Afrique dans le but de créer des conflits et instaurer ainsi la division sur le continent.

Et évidemment, ces scénarios touchent principalement les pays africains qui suivent la voie du souverainisme et dont la présence militaire étrangère est en danger.

Est-ce un hasard d’après vous ?

Les pays africains veulent rester soudés et ils ne sont pas du genre à tomber dans un piège aussi grotesque.

 

3. Kanaky : le combat contre le néocolonialisme continue ! 

En Kanaky, ou Nouvelle-Calédonie, le combat d’un peuple contre le néocolonialisme français.

Tout comme en Afrique, le peuple kanak continue de se battre afin de récupérer sa souveraineté et se détacher entièrement de l’Impérialisme français qui continue, tout comme en Afrique, dans les Antilles, d’écraser les peuples et de les exploiter. Le néocolonialisme ne se combat pas seulement en Afrique, mais bien à travers le monde !

Une interview avec Gaston Yarik, gardien de sécurité société Manutrans et La SAT, qui nous explique la situation de puis la Kanaky (Nouvelle-Calédonie).

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SOURCE: FRENCH PRESS TV