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15 jours après l'offensive US, Hassaké se mobilise contre les Yankee

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une manifestation à Hassaké dénonçant l'occupation américaine et les crimes de la milice FDS contre les établissements universitaires. ©SANA

Fin janvier, les États-Unis ont fait fuir des centaines de terroristes daechistes de la prison d'al-Sinaa, façon de se donner le prétexte nécessaire à la répression d'une population tribale qui ne veut plus de la présence US. Les manifestations reprennent. 

Des centaines d’étudiants, d’enseignants, de professeurs de l’Université de l’Euphrate à Hassaké ainsi que le Syndicat des enseignants et le comité du Parti communiste syrien ont organisé, mercredi 16 février, une manifestation dans la province de Hassaké pour dénoncer les crimes des États-Unis et ceux des FDS (Forces démocratiques syriennes), soutenues par Washington, ciblant le secteur de l’éducation.

Les manifestants ont scandé des slogans tels que « Laissez tranquilles nos universités, nos instituts et nos écoles ». Ils ont brandi des pancartes dénonçant les crimes des États-Unis pour la destruction des bâtiments et des infrastructures universitaires, ainsi que les mesures destructives des miliciens FDS privant des milliers d’étudiants de poursuivre leurs études selon les programmes officiels du ministère syrien de l’Éducation.

À cet égard, le comité du Parti communiste syrien a publié une déclaration condamnant les crimes des États-Unis pour la destruction des sièges de deux facultés de l’Économie et de Génie civil de l’université de l’Euphrate ainsi que des autres bâtiments détruits par des bulldozers.

Un membre du Parti communiste syrien a déclaré que la manifestation consistait à condamner tous les crimes américains dans la région d’al-Jazeera en Syrie, dont le plus récent était lié à la destruction des instituts scientifiques de l’Université de l’Euphrate, en tant que crime de guerre commis par les Américains.

« Les manifestations envoient le message aux Américains selon lequel leur présence en Syrie est inacceptable pour le peuple syrien. Les Américains prétendent combattre le terrorisme alors qu’ils sont eux-mêmes les leaders du terrorisme international », a-t-il poursuivi.

« La manifestation antiaméricaine a pour but de condamner les crimes des États-Unis de prendre pour cible et détruire les universités et les infrastructures éducatives de la Syrie, car les Américains sont des criminels de guerre et devraient être expulsés de Syrie », a déclaré le directeur de l’université de l’Euphrate à Hassaké, Jamal Abdullah.

Les États-Unis ont construit plus de 28 bases en occupant l’est et le nord-est de la Syrie. Le but principal des Américains est de piller les ressources pétrolières et les richesses syriennes et de maintenir une présence permanente sur une partie du territoire syrien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV