TV

"La capacité balistique iranienne a connu des progrès hautement significatifs" (IISS)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le tir de 16 missiles balistiques iraniens lors de la dernière phase de l'exercice militaire "Grand Prophète-17". (Photo d'archives)

L’Institut international britannique d’études stratégiques (IISS) s’est penché dans un rapport sur de différents aspects du récent exercice militaire iranien Grand Prophète-17 et a reconnu que la capacité balistique iranienne avait connu des progrès hautement significatifs.

En décembre 2021, le Corps des gardiens de la révolution iraniens (CGRI) a organisé un exercice militaire de cinq jours baptisé « Grand Prophète-17 ». Le quatrième jour de l’exercice comprenait des tirs de roquettes guidées et de missiles balistiques à courte et moyenne portée lancés à partir de deux emplacements contre une seule cible.

« L’exercice suggère que non seulement l’Iran est doté d’armes à guidage de précision, mais que le Hezbollah libanais et le mouvement yéménite Ansarallah pourraient avoir accès à des missiles et des roquettes à guidage de précision. Des séquences vidéo diffusées de l’exercice montrent cinq attaques de missile contre les cibles fictives depuis le site d’essai de missiles situé à Qom », a rapportée IISS.

« Le Commandement central des États-Unis a publié des preuves selon lesquelles le mouvement Ansarallah yéménite a utilisé un modèle de missile similaire, voire identique, lors de l’attaque du 29 juillet 2021 contre le pétrolier MV Mercer Street, ainsi que lors d’autres attaques contre l’Arabie saoudite ».

« Lors de l’exercice, le CGRI a tiré huit missiles balistiques à combustible solide à savoir Zolfaghar et Dezful ainsi que sept missiles à moyenne portée, y compris le missile Sajjil à combustible solide et un nombre indéterminé des missiles Ghadr et Emad à combustible liquide », a fait part IISS.

Le missile Zolfaghar a une portée d’environ 700 km, tandis que le missile balistique surnommé Dezful ayant une portée de 1 000 km avec une ogive équipée d’un détecteur optique pour cibler le sous-marin.

« Depuis le deuxième emplacement, le CGRI a lancé quatre roquettes d’artillerie Zelzal-2 à guidage de précision. Les missiles balistiques auraient parcouru environ 625 km pour atteindre la cible, tandis que les roquettes à guidage de précision ont parcouru un peu plus de 200 km », a poursuivi l’Institut international britannique d’études stratégiques.

« Le Hezbollah libanais possède un vaste arsenal de roquettes Zelzal-2 non guidées, une estimation plaçant le nombre à 14 000. Selon des rapports l’Iran aurait fourni des kits de guidage de roquette au Hezbollah libanais pendant plusieurs années », a noté IISS.

« Destiné à envoyer un message dissuasif à la suite de récents rapports selon lesquels Israël se préparait à oser des frappes contre des installations nucléaires iraniennes, le CGRI a pris pour cible lors de son exercice hybride Grand Prophète- 17 une réplique du réacteur nucléaire de Dimona avec 12 missiles de longue, moyenne et courte portée de type Sejjil, Emad, Ghadr, Zulfaghar et Dezful. Les missiles balistiques auraient parcouru environ 625 km pour atteindre la cible, tandis que les roquettes à guidage de précision ont parcouru un peu plus de 200 km », a ajouté IISS.

À la fin du rapport IISS indique que l’Iran possède au moins deux types de missiles de croisière, dont le missile sol-sol Somar dans son arsenal, dont l’un a été fourni par le CGRI au mouvement Ansarallah yéménite.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV