L'hebdomadaire américain The New Yorker a reconnu les capacités militaires et l'influence de la République islamique d'Iran et a écrit que « l'Iran est meilleur et plus influent que jamais dans l'histoire moderne ».
Mme Wright a ensuite évoqué les propos tenus par Frank McKenzie, chef du Centcom, qui avait déjà expliqué dans une analyse une éventuelle confrontation militaire avec l'Iran. « S'ils attaquent à l'improviste, ce serait une guerre sanglante. Nous serions très fortement atteints. Nous gagnerions à long terme. Mais cela prendrait un an. Ou potentiellement plus », a déclaré McKenzie à propos d’un possible conflit avec l'Iran.
Le New Yorker a également fait allusion aux leçons apprises par les États-Unis en Afghanistan et en Irak, sans manquer de souligner qu'une campagne militaire américaine à grande échelle conduirait presque certainement à une guerre régionale sur plusieurs fronts.
« L'Iran possède des centaines de missiles de croisière qui peuvent être tirés depuis le sol ou des navires et ont la capacité de voler à basse altitude. Ces missiles peuvent être lancés depuis plusieurs directions et sont plus difficiles à détecter par les radars et les satellites car leurs moteurs n'émettent pas de lumière vive lorsqu'ils sont allumés, contrairement aux missiles balistiques. Les missiles de croisière ont changé l'équilibre des pouvoirs dans tout le golfe Persique », a-t-elle ajouté.
L'article du New Yorker fait également référence au « haut mur de méfiance » entre Téhéran et Washington, et en allusion aux pourparlers de Vienne sur la levée des sanctions unilatérales américaines contre l'Iran, il affirme : « Si le mur de la méfiance peut être réduit, alors il peut y avoir des points communs, mais c'est un mur si haut. Quand il nous est interdit d'accéder à notre propre argent pour des vaccins vitaux, peut-il y avoir même une trace de confiance entre les deux pays? »
Malgré le fait que l'administration Biden ait annoncé son intention de rejoindre le PGAC, elle a longtemps hésité à lever les sanctions contre l'Iran et tente constamment de jeter la balle dans le camp de l'Iran,et de le présenter comme responsable de tout échec possible des pourparlers de Vienne. Cependant, Téhéran insiste fortement pour que les États-Unis lèvent d'abord les sanctions de manière vérifiable, garantissent qu'ils ne s'en retireront plus et qu'ils indemniseront tous les dommages causés à l'Iran suite au retrait illégal US du PGAC.