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« Pas besoin de la présence militaire US en Irak » (Peshmergas)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le compte à rebours a commencé pour le retrait des troupes américaines d'Irak. ©Tasnim

À l’approche du 31 décembre, date à laquelle les Yankee devraient faire place nette en Irak, même le Kurdistan ne veut pas d’eux. Il est vrai que des attaques terroristes à Kirkouk a Soleimaniyeh, au lieu de justifier la nécessité du maintenance de la présence US, a provoqué la méfiance. 

La Direction du renseignement et de la sécurité de la province irakienne de Kirkouk a fait état, jeudi 30 décembre, lors d’un communiqué de l’arrestation d’un groupe de quatre terroristes de Daech qui avait l’intention de mener des attaques terroristes dans la province.

« L’opération de nettoyage et de recherche des terroristes a été effectuée avec succès grâce à un haut niveau de coordination entre les unités de la Direction du renseignement et de la sécurité de Kirkouk, la police de Kirkouk et la huitième brigade de l’armée irakienne », indique le communiqué.

Les terroristes ont avoué qu’ils avaient l’intention de mener des opérations terroristes et de recueillir des informations sur le nombre de tours de garde dans le bâtiment Al-Tasfiraat ainsi que d’avoir été impliqués dans les récentes opérations terroristes contre les forces de sécurité et les Peshmergas.

La chasse aux terroristes de Daech dans la province de Kirkouk intervient alors que le secrétaire général du ministère des Peshmergas de la région du Kurdistan irakien, Jabbar Yawar, a déclaré que l’Irak n’avait pas besoin de la présence des troupes américaines.

Lors d’une interview avec Baghdad Al-Youm, Jabbar Yawar a souligné que l’Irak n’avait pas besoin de la présence des troupes américaines et des autres pays.

Évoquant la poursuite des opérations terroristes de Daech en Irak, en Syrie, au Yémen, en Libye, en Afghanistan et même en Europe, ce responsable kurde irakien a qualifié d’importante la présence de la force aérienne souveraine et indépendante dans le pays, étant capable de mener des opérations de reconnaissance pour contrer de telles menaces.

Pour sa part Hadi al-Ameri, chef de la coalition Fatah, a publié mercredi 29 décembre une déclaration de cinq articles, et ce, à la veille de la date limite de 31 décembre pour le retrait des troupes étrangères d’Irak.

1-Toutes les troupes étrangères doivent quitter le territoire irakien d’ici le 31 décembre 2021 et leur présence sous n’importe quel prétexte ne sera plus acceptée après la date limite.

2-Toutes les bases militaires irakiennes, en particulier celles d’Al-Harir et d’Aïn al-Asad doivent être remises à l’armée ou aux forces de sécurité irakiennes après le 31 décembre.

3- Les informations sur la présence de conseillers militaires, dont l’Irak pourrait avoir besoin, doivent être soigneusement examinées par les commandants militaires supérieurs, y compris leurs nombres, leurs expertises, les raisons de leur présence et l’emplacement requis.

4-Les circulations de tous les conseillers et techniciens militaires doivent être conformes aux lois irakiennes qui garantissent le respect de la souveraineté nationale.

5- Le plein contrôle de l’Irak sur son espace aérien devrait être réalisé.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV