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Zoom Afrique du 28 décembre 2021

Zoom Afrique du 28 décembre 2021

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Tout en condamnant fermement le récent attentat terroriste au Burkina Faso, l'Iran a sympathisé avec le gouvernement, le peuple et les survivants de cette attaque terroriste.

Actualité en Afrique :

  • L’Iran condamne fermement l’attentat terroriste au Burkina Faso
  • La Russie : « nous défendrons les intérêts du Mali et la coopération militaire se poursuit »
  • Niger : mise en service de l’aéroport de Diffa après des travaux de modernisation
  • Sénégal : le train express régional bientôt inauguré à Dakar

Analyses de la rédaction :

1. Burkina Faso ; une figure des VDP assassinée !

Au Burkina Faso, l’embuscade du 23 décembre 2021. L’attaque terroriste visait notamment des Volontaires de défense pour la patrie (VDP), renfort indispensable de l’armée.

L’embuscade meurtrière du 23 décembre 2021 visait un convoi de commerçants, escorté par des VDP selon plusieurs médias nationaux. Plusieurs hommes dirigent les groupes de volontaires dans l’ensemble du pays. Parmi les victimes, une grande figure de la lutte contre le terrorisme Ladji Yoro, considéré comme un leader des VDP au Burkina Faso a également été tué.

Le président du pays, Roch Marc Christian Kaboré, a décrété dimanche 26 décembre 2021 un deuil national de 48 heures après l’attaque terroriste.

« Hommage à Ladji Yoro, mort pour la Patrie. Cet intrépide Volontaire pour la Défense de la Patrie doit être le modèle de notre engagement déterminé à combattre l’ennemi.

J’associe à cet hommage, tous les VDP qui se battent inlassablement jusqu’au sacrifice suprême afin de venir en aide au Pays, a déclaré le président Kaboré.

Cette figure de la lutte contre le terrorisme a visiblement été une cible depuis un bon moment déjà. »

Depuis que les VDP se sont organisés pour lutter pour le retour de la sécurité au Burkina Faso au côté de l’armée nationale, il est clair que ce genre de héros national et même régional, serait une cible principale des ennemis de l’Afrique.

Croyez-le ou non, mais l’Occident utilise les mêmes techniques pour étouffer la résistance à travers le monde, que ce soit en Afrique ou au Moyen-Orient. En sachant cela, l’Iran compatit avec le Burkina Faso, car le Moyen-Orient connaît également tout comme l’Afrique ces techniques d’assassinat ciblé dans le but de vouloir étouffer la Résistance.

Tout en condamnant fermement le récent attentat terroriste au Burkina Faso, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a exprimé lundi sa profonde tristesse face à la mort d’un certain nombre de citoyens de ce pays par des groupes terroristes.

Suite à la tragique attaque terroriste au Burkina Faso, Saïd Khatibzadeh a sympathisé avec le gouvernement, le peuple et les survivants de cette attaque terroriste.

Khatibzadeh a déclaré que le facteur le plus important dans la croissance des groupes terroristes dans la région est l’intérêt de certains pays face à la propagation de l’insécurité et de l’instabilité.

Au moins 22 personnes ont été tuées dans une attaque armée contre un convoi de commerçants entre les villes d’« Ohigua » et de « Tito » au Burkina Faso dimanche.

L’incident s’est produit alors qu’une caravane de marchands se déplaçait au Burkina Faso entre les villes d’« Ohigua » et de « Tito », au nord du Burkina Faso.

Cela dit, l’État-major des armées burkinabés a également transmis un message concernant l’attaque de Saytenga.

Dans le communiqué ci-après, l’armée apporte un démenti aux informations faisant état de la mort de 40 militaires burkinabè dans une attaque à Saytenga, dans la région du Sahel. Selon l’état-major des armées, ces fausses informations ont pour seul but de créer la psychose au sein de l’opinion.

Des informations mensongères rapportant que 40 militaires burkinabés auraient été tués et qu’une quinzaine d’autres seraient portés disparus suite à une attaque à SEYTENGA (Province du Séno, région du Sahel) circulent sur les réseaux sociaux depuis quelques heures.

L’État-major général des Armées dément fermement ces fausses informations dont le but semble être de créer la psychose au sein de l’opinion.

Une attaque a certes visé la gendarmerie de SEYTENGA le 26 décembre 2021, mais n’a causé aucune perte en vie humaine. Des renforts ont d’ailleurs été déployés dans la zone.

L’EMGA a condamné fermement ces actes de propagande et invite l’opinion à rester vigilante face à la manipulation.

La guerre que l’Occident a lancée contre l’Afrique n’est pas seulement de nature physique, elle est également informationnelle et économique.

Le soulèvement de la population des pays du Sahel est dangereux pour les néocolons, car leurs points faibles, c’est l’union et le soulèvement de la population. Le peuple est le seul qui peut mettre les occupants et leurs mercenaires terroristes dehors.

2. RDC/Ouganda contre la Monusco et les ADF ?

En Afrique, toute coopération intra-africaine apporte de meilleurs résultats que les coopérations militaires avec les Occidentaux.

Jusqu’à présent, la présence militaire occidentale dans les pays d’Afrique et même du Moyen-Orient n’a jamais rien rapporté de bon mis à part le chaos et la déstabilisation. Par contre toutes coopérations régionales ont toujours apporté de bons résultats.

Ces dernières semaines, la RDC et l’Ouganda se sont alliés afin de ramener la sécurité dans la région.

L’armée ougandaise revendique une avancée majeure contre les rebelles des forces démocratiques alliées, les ADF, en République démocratique du Congo. Kampala, en collaboration avec les forces armées de RDC, a saisi l’une des principales bases militaires des ADF vendredi dernier.

Il s’agit de Kambi Ya Yua à l’est de la RDC, un grand sanctuaire des ADF qui abritait plus de 600 rebelles et leurs familles. Ce bastion est tombé après des combats acharnés. « Nous avons effectué des frappes aériennes et des tirs d’artillerie pour libérer ce camp. L’opération a commencé le 30 novembre et s’est conclue le 24 décembre. Il y a eu de la résistance des rebelles, mais nous avons pu les maîtriser », explique le lieutenant-colonel Roland Kakurungu, porte-parole adjoint de l’armée ougandaise.

Selon la même source, c’était à partir de cette base que « les rebelles ADF planifiaient, coordonnaient et commettaient toutes leurs atrocités contre les civils en RDC ».

Deux mitrailleuses, 600 cartouches, beaucoup de matériel pour fabriquer des bombes et de la propagande qu’ils utilisaient pour endoctriner les gens retenus dans ce camp ont été saisis.

Après la reprise de la base, les forces conjointes de l’UPDF et des FARDC ont mené une opération de ratissage dans toutes ces zones pour s’assurer que les rebelles peuvent être maîtrisés.

« Nous avons pu reprendre la plupart des bastions des ADF, notamment dans le Nord-Kivu et la province de l’Ituri. Nous avons pu également mobiliser les populations locales, car le plus gros problème c’est que les ADF se cachent parmi ces communautés. Nous avons donc renforcé la vigilance dans les villes afin de les empêcher de se rassembler et de se déplacer », conclut le porte-parole adjoint de l’armée.

Au moins 31 miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) ont été tués lors du pilonnage du 23 au 26 décembre de leurs bastions dans la région de Mungwalu (dans le territoire de Djugu, dans la province de l’Ituri), annonce ce mardi l’armée congolaise.

Trois zones contrôlées jadis par cette milice étaient ciblées par les hélicoptères des FARDC. Il s’agit des sites miniers Dzigene, Andisa et Dungu. C’est à partir de ces zones que ces miliciens, explique le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’Armée dans la région.

Après l’attaque à la bombe le jour de Noël au cœur de la ville de Beni causant la mort de 8 personnes et une dizaine de blessés, Mbusa Nyamwisi a appelé à ne pas fléchir devant les menaces des terroristes. Il a apporté son soutien aux forces armées ougandaises et congolaises engagées depuis fin novembre dernier à traquer les éléments terroristes des ADF.

Dans un communiqué, il a aussi appelé les forces coalisées à se déployer à l’ouest et au sud-est du territoire de Beni et dans les territoires de Mambasa et d’Irumu où les ADF se réfugient depuis le lancement des opérations conjointes FARDC-UPDF.

« Notre engagement reste ferme : nous continuons à soutenir les mécanismes mis en place, qui se doivent d’être évalués et affinés. Nous en appelons fermement à l’affermissement des collaborations entre notre population et nos forces de sécurité. Nous réitérons notre soutien à la mutualisation des forces entre nos FARDC et les UPDF ».

Dernièrement, la Monusco, qui soutient les rebelles et les terroristes en Afrique, ont également reçu l’ordre de se redéployer dans les zones ou les conflits sont beaucoup plus intenses.

Comme si c’était plutôt un combat entre FARDC et UPDF contre la Monusco et ADF qui est en train de se mettre en place.

Cela dit, les deux armées affirment avoir détruit les principaux bastions des terroristes dans la région de Beni. Ce qui prouve encore une fois que la RDC n’a nul besoin de la présence de la Monusco qui est pour rappel un gouffre financier pour le pays et que pour prolonger indéfiniment sa présence, il leur est impossible de combattre le terrorisme. Il faut des morts du côté des civils pour pouvoir prolonger le mandat des missions de l’ONU en Afrique. La coalition interarmée africaine RDC-Ouganda et ses avancées n’arrangent pas la Monusco, c’est pourquoi elles planifient un redéploiement. À Kinshasa et Kampala de rester vigilants face à la Monusco.

3. Mali : pourquoi les médias mainstream pensent que sans la France tout est perdu ? 

L’année 2021 qui s’achève signe donc un tournoi décisif dans la situation de crise généralisée au Mali. Au sein des forces armées du Mali, la lutte contre les groupes terroristes et les narcotrafiquants, menée depuis 2012, passe à la vitesse supérieure avec l’arrivée du partenaire russe, iranien et chinois dans la danse. Si cette nouvelle donne galvanise les populations, il n’en est pas moins au sein des FAMa, déterminées à bouter les forces du mal hors du territoire national.

Les médias mainstream parlent d’une aggravation de la situation en cas de retrait ou de diminution des occupants militaires français appelés Barkhane. Pourquoi les médias répètent sans cesse cela alors que pendant 8 ans de présence d’occupation, le terrorisme a toujours été en nette augmentation ?

Décryptage avec notre géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV