Alors qu'un seul jour ne se passe sans que le ciel de Maarib n'apporte pas ses surprises avec des hélico d'Ansarallah qui pilonnent les positions de l'armée d'occupation, des drones US/chinois qui pleuvent du cioel sous l'effet des missiles intercepteurs, des F-15 qui n’apparaissent plus dans le ciel de la province par crainte à avoirà subir les tirs de la DCA, les forces de l’armée et les combattants des Comités populaires, liés au gouvernement de Salut national dont le siège est à Sanaa, s'approchent à grands pas des champs pétrolifères de l’est de Maarib, SAfer dont la reprise changera l'équation des fortces définitivement car c'est là un carrefour énergétique pour l'empire et ses affidés. Les affrontements, opposant les forces de Sanaa aux mercenaires à la solde de la coalition d’agression saoudienne et du gouvernement démissionnaire, ont été intensifiés sur plusieurs fronts dont al-Balaq de l’Est et le désert de l’Est, tous les deux situés à Maarib. Les forces de Sanaa auront désormais à leur portée de tir les localités d’al-Botar, al-Naqaa et al-Akad, situées dans l’est des monts d’al-Balaq.
Les régions à proximité des gisements pétroliers de Safer ont été jeudi soir le théâtre de nouveaux affrontements alors que tous les champs et les raffineries de Safer, qui étaient contrôlés pendant les dernières années par le gouvernement démissionnaire, sont fermés depuis une semaine. Certaines sources ont confié à al-Khabar al-Yemen que la fermeture des installations pétrolières de Safer puisait dans les protestations des tribus de Hadramaout contre la cherté des produits pétrochimiques. Les sources précisent que les membres de tribus en colère ont barré la route aux camions-citernes.
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Au fait la super tactique d'encerclement d'Ansarallah qui a dominé la totalité de ses exploits est bien présente là aussi. Après s’être positionnés dans l’est du point de passage d’al-Faladj, les forces de l’armée et les Comités populaires ont encerclé cette localité, qui est, depuis lors, devenue une ligne de confrontation entre les deux parties. Des centaines de combattants ont été tués jusqu’ici dans tous les deux camps. Les forces de Sanaa contrôlent actuellement 12 districts de l’ensemble de 14 districts de la province de Maarib. Seuls al-Wadi et Maarib échappent à leur contrôle. Or, les forces de Sanaa sont arrivées à entrer dans le district d’al-Wadi depuis les montagnes d’al-Balaq de l’Est.
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En plus, les forces de l’armée yéménite et les combattants des Comités populaires ont pris le contrôle de nouvelles localités dans la province d’al-Jawf qui partage, au nord, une frontière avec l’Arabie saoudite et, au sud, une frontière avec Maarib. Selon les sources concordantes, le fait que le gouvernement démissionnaire a retiré ses forces d’al-Jawf pour les acheminer sur les fronts de Maarib est à l’origine de la défaite des mercenaires lors des affrontements avec les forces de Sanaa, dans le nord d’al-Jawf. Dans la foulée, quatre localités, situées dans le nord d’al-Jawf, ont été libérées par les forces de Sanaa.
Durant les dernières semaines, les forces du gouvernement de Salut national ont réussi à abattre huit drones-espions américains de type ScanEagle dans le ciel de Maarib. Le journal français Intelligence, qui est spécialisé dans les affaires liées aux renseignements et aux informations, rapporte que les forces américaines aident la coalition d’agression saoudienne dans la bataille de Maarib.
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Citant sa propre source, Intelligence écrit : « Les forces américaines fournissent aux forces saoudiennes des renseignements qui les aident à mener des frappes aériennes contre les forces de Sanaa. » Le journal français réaffirme que cette collaboration se fait après une nouvelle entente entre Washington et Riyad. À noter que les États-Unis et l’Arabie saoudite se sont lancés dans une nouvelle phase de coopération en matière du conflit à Maarib.