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Irak : deuxième frappe balistique d'envergure en 15 jour contre une base turque

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La base militaire turque dans le nord de l'Irak a été visée. (Illustration)

Au front du Nord syrien, le Sultan et son armée de Touran semblent s’y essouffler tant est grande l’intensité des frappes aériennes syro-russes surtout depuis que la Russie a déployé ses Su-35 a Qamichli tout en installant un S-300 a Raqqa. Idem en Irak où l’armée d’occupation turque vient de subir sa seconde frappe au missile en l’espace de 15 jours. Et tout ceci sur fond de chute de la livre turque. Le Sultan tiendra-t-il le coup ? 

Selon Sabereen News, chaîne proche de la Résistance irakienne, la base militaire turque de Zelikan, située au nord-est de Mossoul a été prise pour cible par quatre roquettes Grad.

Pendant ce temps, la même base a été visée le 6 novembre par sept roquettes Katioucha. Zelikan a également été ciblée le 12 août par cinq roquettes.

À cet égard, Mohammad al-Shabaki, membre du Parlement irakien, a mis en garde contre le plan de la Turquie de prendre le contrôle de Mossoul et de l’annexer à son territoire, soulignant que de tels efforts sont poursuivis par la Turquie depuis 2014. 

« La Turquie envisage depuis longtemps de réaliser des projets à Ninive visant non seulement à attaquer le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) mais à d’autres objectifs », a-t-il poursuivi.

Les mesures du président turc Recep Tayyip Erdogan en Syrie ont été neutralisées par de nombreuses attaques d’avions militaires russes contre les positions des terroristes affilés à la Turquie.

Selon l’agence syrienne North Press (NPA), au cours de la seule journée écoulée, l’aviation militaire russe a infligé au moins 4 frappes avec des bombes à vide (munitions à explosion volumétrique) aux positions de la Turquie en Syrie.

Bien que l’armée turque soit en Syrie depuis plus d’un mois, Ankara n’ose pas attaquer par peur des frappes militaires russes contre l’armée turque.

De plus si la Turquie prend une action agressive en Syrie, les attaques de la Russie contre les positions turques seront interprétées comme des mesures légitimes, car ce comportement turc violerait l’accord Russie-Turquie sur la Syrie.

Il est devenu connu que les troupes turques ont interdit aux miliciens à la solde d’Ankara de s’approcher de leurs positions à une distance de moins d’un kilomètre afin d’éviter une frappe erronée par des avions de combat russes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV