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E-Press du 13 novembre 2021

Chine, première puissance navale

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Au sommaire :

1- Face-à-face naval US/Iran : les détails

Le contre-amiral de la marine Alireza Tangsiri, commandant du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), a souligné que l’affirmation des États-Unis selon laquelle leurs forces ne faisaient qu’observer l’incident en mer d’Oman est un « gros mensonge ».

S’exprimant lors d’une cérémonie en l’honneur des forces qui ont bravement affronté la piraterie américaine mercredi, l’amiral Tangsiri a expliqué en détail les circonstances dans lesquelles les forces navales du CGRI ont saisi le pétrolier et l’ont escorté jusqu’aux eaux iraniennes.

Selon le plus haut gradé de la marine du CGRI, les forces rapides iraniennes du CGRI ont saisi et réorienté le pétrolier après avoir effectué un travail de reconnaissance de longue haleine alors que le navire était situé à 40 milles de la côte de l’île de Jask dans les eaux internationales.

L’amiral Tangsiri a déclaré que deux navires de guerre américains se sont approchés des lieux lorsque les forces iraniennes sont descendues d’un hélicoptère jusqu’au pont du pétrolier. Les navires américains se sont mis en position de combat, essayant d’empêcher la mission du CGRI en faisant voler des drones et des hélicoptères.

« Dans la phase suivante, les forces américaines ont ajouté trois autres navires de guerre pour effrayer les forces iraniennes, mais ils ont échoué et ont dû battre en retraite et quitter les lieux face au courage des forces iraniennes », a ajouté le commandant du CGRI.

Concernant les affirmations de sources américaines selon lesquelles leurs forces ne faisaient que scruter de près l’incident, le commandant a déclaré qu’il s’agissait d’un « gros mensonge ».

Les images publiées en sont clairement et indéniablement la preuve : les navires de guerre américains étaient à moins de 30 mètres des navires et des forces iraniennes.

Le 24 octobre, les forces navales du CGRI ont déjoué une tentative de détournement d’une cargaison de pétrole iranien dans la mer d’Oman, effectuée par l’armée américaine. En effet, elle a saisi un pétrolier transportant du pétrole iranien dans les eaux de la mer d’Oman et transféré sa cargaison sur un autre pétrolier, en route vers une destination inconnue.

Les forces navales du CGRI ont pris des mesures immédiates. Elles ont encerclé le pétrolier et héliporté des soldats sur son pont avant de le diriger vers les eaux territoriales de l’Iran. Ensuite, plusieurs hélicoptères et navires de guerre militaires américains sont intervenus pour intercepter le pétrolier. L’action rapide et décisive des forces navales iraniennes les en a dissuadées.

Le pétrolier se trouve actuellement dans les eaux territoriales de l’Iran. 

2- Chine, première puissance navale

Selon le Pentagone, la Chine est désormais la première puissance navale militaire au monde.

Les chantiers navals militaires chinois produisent une quantité ahurissante de sous-marins. La Chine dispose déjà de 12 sous-marins à propulsion nucléaire et de 46 au diesel. Ils sont tous progressivement équipés de missiles antinavires russes.

Cette montée en puissance contredit les règles de la géopolitique classique qui décrivent les Anglo-Saxons comme l’Empire maritime, tandis que les Russes et les Chinois contrôleraient l’Eurasia.

Source : voltairenet.org

3- Le Qatar rame à contre-courant

Le chef de la diplomatie du Qatar a appelé les autres pays à ne pas normaliser leurs relations avec la Syrie, après une visite à Damas d’un ministre des Émirats arabes unis.

Alors que la Syrie multiplie les ouvertures sur la scène internationale dans divers secteurs ces derniers mois, le chef de la diplomatie du Qatar a appelé ce 12 novembre à l’arrêt de la normalisation des relations entre d’autres pays et la Syrie de Bachar Assad.

Un appel émis trois jours après la visite à Damas d’un ministre des Émirats arabes unis, avec qui le Qatar connaît quelques tensions ces derniers temps.

La Syrie est de moins en moins isolée dans le monde arabe et cela inquiète naturellement le camp des sionistes et compagnie.

« Nous espérons que les pays seront dissuadés de s’engager davantage avec le régime syrien », a dit Mohammed ben Abderrahmane Al-Thani, lors d’une conférence de presse commune avec le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui a quant à lui rappelé l’inquiétude américaine vis-à-vis des efforts visant à réhabiliter Bachar Assad.

« La position du Qatar restera ce qu’elle est : nous n’avons pas observé de mesures sérieuses prises par le régime Assad pour réparer les dégâts qu’il a infligés à son propre pays et à son propre peuple », a estimé le ministre qatari des Affaires étrangères.

« Tant qu’il ne prend pas de mesures sérieuses, modifier notre position n’est pas une option », a-t-il ajouté. Les nations ont toutefois le « droit souverain » de prendre leurs propres décisions à l’égard de la Syrie, a-t-il reconnu.

Les Émirats arabes unis et le Qatar sont deux alliés proches des États-Unis, en dépit d’une récente brouille diplomatique entre ces deux pays du Golfe.

Le gouvernement syrien amorce un retour sur la scène internationale ces derniers mois. Il a notamment signé un accord avec un consortium de compagnies émiraties pour la construction d’une centrale photovoltaïque, a rapporté l’AFP le 11 novembre.

Au niveau diplomatique, plusieurs États ont récemment évoqué la perspective d’une réintégration de la Syrie dans la Ligue arabe. Le 10 novembre, le chef de la diplomatie algérienne déclarait qu’« il était grand temps pour que la Syrie fasse son retour à la Ligue arabe ».

Le 9 novembre, le ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri a estimé que Damas réintégrerait la Ligue arabe et le « giron arabe » s’il se montrait en mesure de gérer les conséquences du conflit qui a ravagé le pays, notamment dans leur « dimension humanitaire » et concernant le « problème des réfugiés ».

La Syrie a également obtenu des avancées hors du monde arabe : l’organisation de coopération policière internationale Interpol a annoncé, le 7 octobre dernier, avoir réintégré la Syrie dans son système d’échange d’informations.

Source : RT France

4- Les chars US en Pologne

La Pologne va se procurer 300 blindés d’occasion de type MRAP auprès des USA.

Quatre mois après avoir confirmé l’achat de 250 chars américains M1A2 Abrams afin que ses forces terrestres puissent faire le poids face aux T-14 « Armata » russes, le ministère polonais de la Défense vient d’annoncer l’achat de 300 véhicules blindés « Cougar » d’occasion auprès des États-Unis. Et cela, via une procédure dite de « livraison accélérée ».

« L’armée polonaise se procurera 300 véhicules MRAP Cougar 4×4 d’occasion en provenance des États-Unis. Ce sont des véhicules éprouvés, utilisés par l’US Army depuis longtemps et dans de nombreuses missions à l’étranger », a en effet déclaré Mariusz Błaszczak, le ministre polonais de la Défense, via Twitter.

La livraison de ces blindés se fera en 2022. Quant au contrat, peu de détails supplémentaires ont été donnés… Si ce n’est qu’il couvre des prestations liées à la logistique pour le soutien de ces véhicules ainsi qu’à la formation.

« L’achat de ces véhicules vise à satisfaire les besoins actuels des forces armées polonaises », a simplement commenté le commandant Krzysztof Płatek, le porte-parole de « l’inspection de l’armement », dans les colonnes du site spécialisé Defence24.

A priori, l’acquisition de ces 300 blindés MRAP [Mine Resistant Ambush Protected] se ferait indépendamment du programme « Pegaz », qui vise à renouveler les véhicules utilisés par les forces spéciales polonaises.

Il est prévu de passer quatre marchés dans le cadre de ce dernier, dont un concernant des véhicules lourds offrant une « protection balistique et antimines maximale » et permettant de transporter au moins quatre commandos.

Pour rappel, son armement étant optionnel, le Cougar est un blindé d’environ 17 tonnes qui a été produit à partir de 2004 par Force Protection [et selon un modèle sud-africain], afin de répondre à un besoin exprimé par l’US Marine Corps dans le cadre du programme MRAP, lancé par le Pentagone pour répondre à la menace des engins explosifs improvisés [IED]. À l’époque, son coût unitaire avait été évalué à 475 000 dollars.

Un véhicule MRAP dispose d’un blindage renforcé et d’une coque en V afin de dévier le souffle des explosions vers l’extérieur. Au total, ce programme de blindés, qui a donné lieu à au moins 25 types de modèles différents, a coûté 50 milliards de dollars, pour 27 000 engins produits.

Et il aurait permis de sauver la vie de 30 000 soldats américains, selon le Joint Program Office du Pentagone.

Par ailleurs, les forces spéciales polonaises disposent déjà de véhicules de type MRAP, 45 M-ATV leur ayant été livrés par le constructeur américain Oshkosh en 2016.

Cela étant dit, dans la mêlée, le président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko a menacé de couper les livraisons de gaz russe transitant par son pays vers l’UE, en cas de nouvelles sanctions européennes.

La Biélorussie, accusée de fomenter une crise migratoire à sa frontière avec la Pologne, a menacé jeudi de riposter à d’éventuelles sanctions européennes en fermant les vannes d’un important gazoduc transitant sur son territoire.

En cas de mesures punitives, Minsk « répondra », a affirmé le président Alexandre Loukachenko, évoquant la possibilité d’interrompre les livraisons du gazoduc Yamal-Europe qui achemine du gaz russe en Allemagne et en Pologne, notamment.

« Que se passerait-il si nous coupions le gaz naturel qui va là-bas ? », a lancé M. Loukachenko, dont la menace intervient au moment où les pays européens sont confrontés à la flambée des prix du gaz pour cause de pénurie.

La situation à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne, deux pays d’Europe centrale dont le premier est allié de Moscou et le second membre de l’UE et de l’OTAN, suscite l’inquiétude croissante de la communauté internationale. Le Conseil de sécurité de l’ONU doit se pencher jeudi sur ce dossier.

La cheffe de l’opposition bélarusse Svetlana Tikhanovskaïa a qualifié de « bluff » la menace du président Alexandre Loukachenko de couper les livraisons de gaz russe transitant par son pays vers l’UE en cas de nouvelles sanctions européennes.

« Ce serait plus dommageable pour lui, pour le Bélarus, que pour l’Union européenne et je peux supposer que c’est du bluff », a-t-elle déclaré à l’AFP lors d’une interview à Berlin, ajoutant ne plus croire à une résolution de la crise par voie diplomatique.

Sources : Opex360 et BMF TV

5- Régime factice-Iran : la guerre se joue également en mer !

La mer est le nouveau théâtre d’affrontement entre l’Iran et le régime sioniste. Avec Bahreïn et les Émirats arabes unis, Israël mène des manœuvres maritimes sous la houlette de Washington.

De son côté, Téhéran a aussi étalé sa puissance navale. Sommes-nous à la veille d’une guerre navale au Moyen-Orient ?

Une chose est sûre, les jours sont comptés pour le régime sioniste, Bahreïn et les Émirats arabes sont prêts à tout pour sauver sa vie.

Tel-Aviv, Abou Dhabi et Manama, les nouveaux alliés participent donc à des manœuvres navales communes en mer Rouge, pour une durée de cinq jours. Histoire de sauver la face ; le tout sous la supervision des forces américaines.

Les exercices maritimes ont débuté mercredi 10 novembre et doivent renforcer la coopération sécuritaire.

« C’est passionnant de voir les forces américaines s’entraîner avec des partenaires régionaux pour améliorer nos capacités collectives de sécurité maritime », a déclaré le vice-amiral Brad Cooper, le chef du Commandement central des forces navales américaines (NAVCENT).

« La collaboration maritime aide à préserver la liberté de navigation et les flux libres commerciaux, qui sont essentiels pour la stabilité et la sécurité régionales », poursuit-il.

En effet, pas moins de 8 % du commerce international transite par le canal de Suez.

Des manœuvres dissuasives pour protéger les voies commerciales, mais surtout pour viser l’Iran.

Cette opération « va accroître notre coopération et la sécurité en mer, et pas simplement en mer Rouge, car nous sommes aux prises avec je cite le terrorisme de l’Iran qui s’est manifesté il y a quelques mois avec le Mercer Street », a déclaré un responsable israélien.

En effet, Téhéran est accusé par le régime d’occupation, les États-Unis et le Royaume-Uni d’avoir commis l’attaque en mer d’Oman en juillet dernier contre le navire Mercer Street, géré par un milliardaire sioniste.

Les autorités iraniennes démentent toute implication dans cette agression par drone, qui a entraîné la mort de deux membres d’équipage.

D’ailleurs, pour contrer cette « menace », l’US Navy a déjà lancé en septembre dernier une force opérationnelle, dotée de drones aériens et navals.

Cette Task force devait se consacrer « à l’intégration rapide de systèmes sans pilote et de l’intelligence artificielle aux opérations maritimes dans la région ».

Dans le sillage de sa visite à Bahreïn pour l’inauguration de l’ambassade israélienne le 30 septembre dernier, Yaïr Lapid, ministre israélien des Affaires étrangères, avait également évoqué la possibilité de mener des actions conjointes contre les drones et les mines iraniennes.

Ainsi, outre la Syrie, la mer serait devenue le nouveau théâtre d’affrontements entre Tel-Aviv et Téhéran.

« L’enchâssement de l’Iran (dans la région) ne se fait pas qu’avec des guérillas qui œuvrent par procuration […], mais se joue aussi en mer », a affirmé un responsable israélien, commentant les manœuvres navales.

« Les sionistes peuvent déclencher [une attaque contre l’Iran, NDLR], mais c’est nous qui déciderons de son issue », a affirmé le 11 novembre Amir Ali Hajizadeh, Commandant de l’armée de l’air et de l’espace iranien, avant d’ajouter que « toute erreur commise par régime fasciste mènerait à sa destruction ».

Bref, la moindre erreur du régime fasciste mènera à sa destruction. Une rhétorique pour le moins martiale qui se traduit sur le terrain.

Le 7 novembre dernier, l’Iran a également lancé ses propres manœuvres maritimes. Intitulées Zolfaqar-1400, du nom du missile iranien éponyme et de sa portée (1 400 kilomètres), elles couvrent une zone géographique allant du détroit d’Ormuz à l’océan indien en passant par la mer Rouge.

Téhéran a même déployé plusieurs unités d’infanterie, des blindés, des régiments mécanisés ainsi que l’aviation. Les manœuvres ont couvert plus d’un million de kilomètres carrés. En somme, une réelle démonstration de force.

« L’exercice militaire sur la côte iranienne du golfe d’Oman a pour but de montrer la puissance militaire du pays et sa volonté d’affronter nos ennemis », a déclaré à la télévision d’État l’amiral Mahmoud Moussavi.

De surcroît, l’Iran a récemment montré ses capacités militaires dans le détroit d’Hormuz.

Les gardiens de la révolution assurent, vidéo à l’appui, avoir contré la tentative américaine de s’emparer d’un pétrolier chargé de combustible iranien. Une manœuvre qui a toutefois été niée par Washington.

Le régime des mollahs accuse aussi régulièrement l’État hébreu de saboter ses pétroliers en Méditerranée ou en mer Rouge. En avril dernier, un porte-conteneurs iranien a été endommagé par un engin explosif. En mai, c’est un incendie causé par une attaque de drones qui a tué trois membres de l’équipage d’un pétrolier iranien au large des côtes syriennes.

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV