Le vendredi 31 octobre, peu après le cuisant revers de la Cinquième flotte à détourner en pleine mer d’Oman le pétrole iranien, l’US Air Force a procédé à un bombage de torse aérien en envoyant un B1 survoler le golfe Persique et les côtes iraniennes façon de se défouler après une pareille déculottée. Mais le B1 est-il capable de briser la DCA iranienne ?
L’exercice conjoint spécialisé de défense aérienne intitulé "Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat" est organisé depuis plusieurs années conjointement entre l’armée et le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI).
La phase opérationnelle de la dixième édition de l’exercice de l’armée de l’air, baptisé « Les défenseurs de l’espace aérien, dévoués à Velayat 1400 », s’est déroulée dans les zones désertiques du centre de l’Iran avec la participation du réseau de défense aérienne du pays ainsi que de divers radars de reconnaissance, de systèmes de défense aérienne antimissiles à courte et moyenne portées couvrant toutes les altitudes.
Au cours de l’exercice, de nouveaux systèmes de défense aérienne à courte portée de fabrication nationale (antimissiles et anti-drones) de l’armée et du CGRI ont été dévoilés et testés en plein succès, y compris Joshan, Majid, Dezful et Zubin.
Le système de défense aérienne Joshan dévoilé pour la première fois lors de l’exercice fonctionne à partir de l’interaction de missiles Sayyad-3 avec un radar passif.
Les radars actifs et passifs sont parmi les radars les plus connus au monde. Un radar passif n’émet aucun signal et se fonctionne à partir de la réception des réflexions des signaux par l’objet à détecter. Ce type de radar utilise une source de rayonnement non coopérative.
L’utilisation de radars passifs présente de nombreux avantages. Le plus important de ces avantages est la capacité spéciale de détecter des cibles avec une faible section efficace radar et des cibles volantes à haute altitude et à basse vitesse.
Ce système peut être déployé dans différentes régions du pays. Aucune onde n’est émise par le radar passif de système de défense aérienne de Joshan, il est donc peu probable qu’elle soit détectée par les systèmes d’espionnage ennemis ; et l’ennemi ne peut pas l’attaquer.
En cas de l’approche des cibles hostiles, le radar passif transmet leurs données au système de défense aérienne de Joshan équipé de missiles Sayyad 3 d’une portée de 120 km, et les missiles sont tirés immédiatement.
Lors du récent exercice, en plus des radars de détection précoce d’al-Fajr 2, Kavosh, Meraj, Fatah et Bashir, le radar Qods est également a été mis en service pour la première fois dans le réseau intégré de défense aérienne du pays.
Le radar Qods a la capacité de détecter des cibles furtives jusqu’à une portée de 500 et une altitude de 30 km.
Système de commandement basé sur l’intelligence artificielle :
Ce système, en identifiant les menaces et en les analysant en termes de statut et de position d’une part, et ayant la capacité d’agencer divers systèmes de défense, fournit les suggestions nécessaires au commandement pour former la meilleure réponse possible aux menaces ennemies. Par conséquent, la vitesse et la précision de la décision sont considérablement augmentées, en particulier face aux attaques ennemies à grande échelle.
Bien que l’intelligence artificielle ait déjà été utilisée dans divers secteurs défensifs du pays, y compris les frappes simultanées de drones ou les raids Fuji, l’utilisation de cette nouvelle science dans un domaine sophistiquée comme la défense aérienne est annoncée pour la première fois.
Il est à noter que dans les combats modernes, les attaques à grande échelle consistent aux attaques combinées incluent les missiles de croisière, les missiles balistiques et surtout les frappes de drones.
De telles attaques sophistiquées ont été lancées lors de l’opération de frappe aérienne Muharram de l’armée de l’air du CGRI contre les bases de Daech dans l’est de la Syrie.
Toutes les opérations menées dans le cadre de l’exercice de défense aérienne conjointe ont été menées sous la direction du réseau intégré de défense aérienne et sous le seul commandement de la base de défense aérienne conjointe de Khatam al-Anbiya, ce qui aidera à réduire la possibilité de pénétration de cibles hostiles dans les cercles défensifs et à augmenter la possibilité de leur destruction dans la plus grande distance possible.