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Géostratégiquement mort depuis le mois de mai, Israël capitulerait sur le front Nord, Sud et face à l'Iran ..!! .

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un effectif de force spéciale sioniste littéralement dominé par un Palestinien(SouthFront)

Il y a des signes qui ne se trompent pas : Le 30 septembre se tenait à Gaza, une conférence choc intitulée " La Palestine post-Libération, défis et opportunité", conférence que pilotait le leader du Hamas, Yahya Sinawar, lui même et où prenaient part évidemment le Jihad islamique de la Palestine. Les conférenciers s'y penchaient sur la perspective d'une Palestine érigé sur sa terre historique, dé-sionisé, et où les juifs, minoritaires, en ferait partie, sans toutefois qu'il y ait un quelconque pouvoir sioniste. Certains des orateurs sont allés jusqu'à préconiser d'empêcher une "fuite des cerveaux juifs" dans le cadre de cette vision stratégique qui consiste à faire émerger de plus de 70 ans d’occupation, un Etat palestinien capable de subvenir à ses besoins dans tous les secteurs, un Etat "dont le pouvoir politique existe depuis 2007" et dont" l'armée a brillé de tout son éclat en mai lors de la bataille "Epée de Qods", pouvant mette au pas un ennemi ultra équipés en a peine 11 jours".

La déclaration finale de la conférence indiquait en outre qu'"'il convient de faire bien la différence entre les juifs à éliminer et ceux avec qui les Palestiniens pourraient coexister". La déclaration débouchait sur ces quelques phrases fatidiques : " la libération de la Palestine est le devoir collectif de toute la nation [islamique], en premier lieu du peuple palestinien. Il est [donc] crucial de formuler un plan pour utiliser les ressources de la nation et répartir le travail entre ses différentes composantes, chacune selon ses capacités. C'est la responsabilité du Conseil de libération de la Palestine." Israël est-il réellement sur le point de disparaître?  

Dans un récent article, DEBKAfile, site lié au renseignement de l'armée sioniste, déchire le voile sur la réalité telle qu'elle se déroule en Palestine historique: en effet depuis la victoire de Gaza en mai, ses répercussions indéniables en Cisjordanie, avec en toile de fond la conversion de facto des camps des réfugiés de de véritables bases militaires, propres à repousser les assauts des meilleurs unités spéciales que compte Israël, et ce sur fond d'un effondrement inévitable d'un AP qui n'a été jusqu"ici que la cinquième colonne sioniste au cœur de la Palestine, la perspective d'une liquidation de l'entité est bien plus qu'une simple hypothèse. depuis le mois de mai, et ce sont des rapports publiés par les médias israéliens qui y font écho, l'immigration inverse s'est accélérée d'Israël à l'étranger surtout en périphérie où "l'Epée de Qods" a fait largement saigner les colons. Idem pour le secteur des investissements qui déjà largement affectée par la pandémie, n'attire plus depuis que le spectre des missiles de la Résistance pèse sur les ports, les aéroports et les sites énergétiques, spectre des missiles qui tirent et qui ne restent pas uniquement au stade d'une menace.

DEBKAfile reconnait 'un intense trafic d'armes et de munition en Palestine historique qu'il qualifie évidemment de "délinquance arabe" mais que le lecteur averti comprendre comme étant un largement flux d'arme et de munition depuis Gaza vers la Palestine par Cisjordanie interposée et qui présage ce qui pourrait être l'ultime guerre de libération pour la Palestine. Les médias mainstream en parlent pas mais ce qu'on voit à travers les "heurts" opposant les jeunes palestiniens et les militaires sionistes ne relève plus d'une guérilla dont la somme se pencherait en faveur d'Israël, mais d'une guerre pour la libération où l'occupant n'est guère à la hauteur de l'enjeu. DEBKA affirme que l'évasion de Gilboa a clairement été un tournant et depuis tout échappe au contrôle. 

"Une unité spéciale du service de sécurité du Shin Bet doit être chargée d'arrêter le flux d'armes à feu vers la communauté arabe israélienne à l'appui de la prochaine bataille policière contre les gangs criminels qui affligent depuis longtemps la communauté arabe d'Israël au milieu d'un nombre croissant de morts. Rien que cette année, des crimes violents ont coûté la vie à 95 Arabes, obligeant le gouvernement Bennett à mettre en place un groupe de travail pour une action directe afin de s'attaquer enfin à un fléau longtemps négligé."

Personne ne croit évidement les ces supposés "gangs" s’entre-tuent entre eux : ce sont les Palestiniens qui se battent contre les Sionistes et qui se battent de plus en plus vaillamment et contre qui la police israélienne totalement impuissante en appelle au Shin Beth. Cette implosion de l'intérieur a même poussé le gourou Bennett à en venir au stade des concessions et lui qui déclarait avec fierté "avoir tué des arabes et vouloir en faire encore parce que c'es une nécessité", annonce désormais " la construction de la nouvelle ville arabe dans le nord du pays''.

D'ailleurs l'entité en est désormais à supplier Gaza à ne plus faire un remake de sa bataille balistique au mois de mai. Il y a deux jours, une délégation du mouvement de la Résistance palestinienne, Hamas, et le chef de la Direction générale du renseignement égyptien, le général de division Abbas Kamel ont tenu une réunion d’environ cinq heures au siège du service général de Renseignement égyptien dans la région d'al-Qubba au Caire, réunion où Israël suppliait et où Gaza s'imposait avec force .

 « La réunion ne s'est pas seulement concentrée sur la situation dans la bande de Gaza assiégée. Le Hamas a évoqué toutes les raisons qui conduiraient à un accord de cessez-le-feu, et ce sont les mêmes qui pourraient faire exploser la situation à tout moment si la partie israélienne tergiverse. Tout accord de trêve dépend de la situation à Qods, en Cisjordanie, ainsi que dans des prisons israéliennes, et pas seulement à Gaza, ce qui a surpris la partie égyptienne, qui a laissé entendre la difficulté de lier tous les dossiers au dossier de cessez-le-feu », a déclaré un membre du Hamas. Les dirigeants du Hamas ont réitéré à la partie égyptienne que les groupes de la Résistance à Gaza ont la responsabilité de défendre les Palestiniens à l'intérieur des territoires occupée de 1948 contre toute attaque israélienne, en particulier après le rôle héroïque qu'ils ont joué pendant la récente guerre de 11 jours dans la bande de Gaza. » .

A ce rythme, le front Sud et le front intérieur semblent donc avoir déjà été perdu. Et le front Nord? 

Après le refus d’Israël d'empêcher les "Pétroliers iraniens" venir jusqu'à Beyrouth briser l'embargo US, des signes d'une "disparition géostratégique" d'Israël se multiplient : Le chef du Conseil exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine affirmait il y a quelques jours que l'apparition des pétroliers iraniens en Méditerranée ne se limitait guère à une pénurie d'essence qu'il convenait en toute urgence à régler : 

« Lorsque les Israéliens ont dit qu’ils ne pouvaient rien faire avec les navires que l’Iran envoie au Hezbollah, la raison en est qu’ils ne veulent pas que le Hezbollah entame l’équation de la guerre des mers. Ce qui illustre un point de faiblesse israélien. Israël sait très bien que nos missiles peuvent atteindre les zones les plus éloignées au cœur des territoires palestiniens occupés. Et par conséquent, nous étions capables d’empêcher n’importe quel navire d’amarrer à Akka, à Haïfa, à Tel Aviv ou ailleurs, nous sommes entrés dans cette bataille pour envoyer un avertissement que nous avions franchi vers une nouvelle étape.  la bataille qui s’est ouverte sur la question du mazout est un saut qualitatif dans la confrontation au siège injuste américain et occidental imposé au Liban. Cette démarche nouvelle et qualitative a ouvert les portes et le gouvernement s’est finalement formé. Cela ne veut pas dire que le Liban est sur les rails, parce qu’ils ont peur que le pouvoir du Hezbollah et de ses alliés ne soit renforcé au Liban, aujourd’hui et dans l’avenir... Ceci est le début de notre grande guerre, non plus contre Israël qui est largement dépassé mais contre les Etats Unis  ».

Alors l'entité sioniste géo stratégiquement morte? DEBKAfile fait là encore une toute dernière annonce qui plaide décidément en ce sens : La Russie rejoint pour la première fois (depuis l'accord nucléaire initial de 2015) les États-Unis dans une série intensive de pourparlers secrets pour résoudre problème nucléaire iranien par la diplomatie ( ou mieux dit à tirer l'entité d'un réel pétrin celui de vouloir jouer une puissance qu'elle n'est pas , capable de contrer le programme nucléaire iranien, NDLR).... Poutine accepte de rejoindre l'administration Biden dans des garanties qui empêcheraient l'Iran de dépasser le seuil pour développer réellement une arme nucléaire... ce qui veut dire très clairement que l'Iran reste un Etat au seuil nucléaire ... Et que Bennett-Lapid, en dépit de tous leurs coups de bluff n'oseront agir contre ... " ..

Alors à quoi bon un Israël qui défait au Sud, au §Nord et face à l'Iran ne fait que peser trop lourd sur les caisses déjà trop vides des Américains? 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV