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Sa Majesté floué par Ansarallah à Mahra... L'espionnage britannique contre les câbles sous marine, un "échec"

Un C-130 saoudien transportant des forces spéciales britanniques début août à al-Mahra (MashreghNews)

Qu'est-ce qui pourrait avoir paniqué à ce point le contingent britannique stationné à l'aéroport d'al Mahra, dit Al Ghaiza, pour qu'il se donne autant de mal à l'effet de récupérer un drone d'espion britannique abattu il y a quelques heures dans cette  m^me province? Un drone-espion britannique a été abattu dimanche soir à al-Mahra, par les forces pro Hadi, dit-on, et depuis, les "Seals's" de sa Majesté sont dans tous leurs états! Les forces spéciales britanniques sont allées jusqu’à contacter les cheikhs des tribus à al-Mahra, leur proposant de très grosses sommes d'argent  en échange de la livraison du reste du drone-espion qui se serait  écrasé sur le domicile d’un civil, d’après le site d’information Yemnews. Les images publiées montrent que le drone-espion n’a pas été détruit mais qu’il a fait crash alors qu'il survolait la ville d'al-Ghaiza, là où il y a ce fameux aéroport avec les forces spéciales britanniques la dedans, forces qui y ont débarqué, début août, à l'effet de chercher cette "équipe d'Ansarallah à l'origine de l'attaque à coup de drone Shahed-136 contre le navire anglo israélien, Mercer Street en mer d'Oman'.

A regarder de plus près la vidéo, ce crash que certaines sources yéménites disent avoir succédé à une fusillade, a l'air d'une interception et une capture spectaculaire, ce qui explique d'ailleurs la panique des Britanniques. Car ils le savent mieux que quiconque, ce genre de capacités, ce ne sont pas les forces de pro Hadi qui les possèdent mais bel et bien Ansarallah, jusqu'ici peu visible ou pas à al Mahra. A Maarib où les anglo-saxons ont perdu déjà la bataille, la Résistance yéménite en a été la semaine dernière à abattre un cinquième drone de type Scan Eagle, ce qui suffit pour justifier largement la panique britannique.

Que contient ce drone de type  RQ-20A, qui semble appartenir à MI6 qui pourrait intéresser Ansarallah ou ses amis cachés parmi les tribus d'al Mahra? La question est ouverte mais des indications existent qui plaide en faveur des " donnés hautement confidentiels" issu des semaines de  travail d'espionnage mené par les "Seal"s" à al Mahra où ils se fixent très curieusement sur les câbles marines, et s'intéressent évidemment aux ressources pétrolières, mais aussi et surtout à des liens entre Oman et Ansarallah.

Selon le journal libanais, Al Akhbar, le contingent britannique n'a pas chômé  à l'aéroport d'Al Ghaiza depuis qu'il y est pour percer le mystère de l’attaque contre le Mercer Street. Il y a mis au point un cellule d'espionnage propre à surveiller les navires et le systèmes de télécommunication et d'ailleurs, les coupures successives d'internet datent de cette apparition british dans la province. Les services Internet ont été coupés ainsi dans un certain nombre des provinces yéménites à quatre reprises en moins de deux semaines à la fin du mois dernier. Les succursales de l’Organisation des télécommunications yéménites dans plusieurs villes (Mahra, Hadramawt, Shabwa et Maarib) n’ont pas annoncé les raisons de l’interruption mais c'est sûr les British préparent bien quelque chose; Surtout que la petite taille de l'aéroport d'Al Ghaiza, qui ne dépasse pas 8 kilomètres carrés, ne permet pas d'y mener une action militaire ce qui n'est pas le cas de l'espionnage, une spécialité british.  

Puis les Rosbif interdisent tout bonnement toute entrée à l'aéroport, ou l'usage des portables, signe que les télécommunication y sont surveillés. Cherchent t ils à couper le soi disant réseau de trafic d'armes en provenance d'Oman à l'adresse d'Ansarallah? Sans doute, et ce à coté de cette incorrigible habitude britannique à bouffer le pétrole des autres, à flairer l'or noir, là où il y en a une trace et al Mahra, elle, en regorge. D'ailleurs c'est la province où l'Arabie des Salman en soudoyant le Sultan d'Oman compte établir ce fameux pipeline qui puisse contourner le détroit d'Hormuz et éviter en cas de Grande guerre tout déboire au volume d'exportation du royaume. Au fait les 40 Seal's d'Al Ghaiza dont le nombre s'est multiplié ces quatre dernières semaines pour passer à 230 ne représente que la pointe de l'iceberg car quelques 6300 forces britanniques seraient présents à travers le Yémen à chercher mettre en échec Ansarallah, en l’espionnant en faveur de l'axe US/Riyad/Israël.

Tout ceci pour dire, que la capture d'un drone de reconnaissance british en plein Mahra par ceux qui semblent avoir des liens avec les ' chasseurs du Mercer Street" n'est pas une très bonne nouvelle pour sa Majesté. Cela veut dire que cette histoire d'espionnage des câbles sous marine n'a pas échappé a l'adversaire qui tout en le surveillant aurait procédé au contre-espionnage. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV