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Une attaque massive de drones "multifront", impliquant Syrie-Gaza-Sud Liban contre Israël en vue...

Un RQ iranien en phase de décollage à partir d'une camionnette lors e la manœuvre "Vers Beit-ol-Moghadas 1"/MashreghNews

Le vendredi 1er octobre, peu après un premier aveu officiel pots-Epée de Qods d’Israël venu, pas de n’importe qui mais du commandant en chef de la DCA israélienne, Gilad Biran, comme quoi « le Dôme de fer est mort » et que l’entité est désormais totalement « nue » face aux missiles à « trajectoire parabolique» que Gaza a tiré en mai et qu’il tirera à l’avenir, missiles « capables de cibler mortellement Israël en « profondeur », si évidemment on peut qualifier de « profondeur stratégique », ces quelques 35 kilomètres de terre arrachés à coup de canon à ses vrais propriétaires et qui n’en déplaise aux colons, se trouvent désormais totalement ligotés au Nord, au Sud, ainsi que sur les côtes méditerranéennes, la Résistance a tenu à étayer les propos de Biran. Et comment ?

Le drone a échoué près du village de Yater à 13h55 (heure locale). À intervalle de quelques heures, un peu à l’image de ces salves de roquettes tirées au mois de mai en direction de la Galilée, presque au même moment que de missiles de Gaza, le Hezbollah et la Résistance palestinienne ont abattu deux drones de fabrication israélienne : le premier, un appareil de reconnaissance de nouvelle facture, « intercepté et capturé » vers 13h55, en plein jour donc, dans la localité de "Yater" soit à quelque 200 km de la Galilée, « capture » que même l’armée sioniste avec ses tweet n’a osé renier, les preuves visuelles ayant été très rapidement diffusées par Al-Mayadeen.

Cette interception-choc a même poussé la CIA a pousser un cri de l’horreur puisque Intel Sky, société « spécialisée » américaine en a été jusqu’à évoquer les radars russes « Pantsir-S » ou iraniens « Bavar-373 » du Hezbollah qui auraient désormais placé le ciel du sud du Liban sous leur protection. Intel Sky est même allé jusqu’à prétendre que la Résistance libanaise en possède deux batteries, ce qui « rendrait dorénavant toute opération aérienne israélienne quasi impossible dans le sud du Liban ».

Or toute la journée de vendredi, les chroniqueurs militaires sionistes qui criaient à la vengeance, puisque après « le coup de Hermes-450, abattu en février 2021, là encore dans le sud du Liban par le Hezbollah, « il est devenu clair que sans une riposte appropriée, le ciel du sud du Liban glissera des mains d’Israël », ont cherché à masquer une « terrifiante » réalité que Intel Sky américain l’a dit de façon à peine voilée : l’émergence aux portes d’Israël d’un système de DCA intégrée qui relie désormais le ciel du sud Liban à celui de la Syrien; un système qui inclut à la fois de puissants radars, de puissants systèmes de guerre électroniques et évidemment de missiles intercepteurs, genre ces engins qui en avril, en août et en septembre, ont été lancés depuis le sud de la Syrie et que l’entité sioniste par crainte d’avoir à reconnaître qu’elle faisait là, face à un phénomène totalement nouveaux, a décrit comme étant des SA-5 SAM ayant dérapé. Mais le vendredi 1er octobre, l’aveu de Biran s’est aussi vérifié un peu plus au sud à Naplouse, où Tel-Aviv est prêt à toute concession, en échange d’un remède-miracle qui puisse arrêter ou du moins ralentir cette conversion rapide de la Cisjordanie en une base militaire anti-Israël grandeur nature sous le nez et la barde d’une entité complètement prise de court.

À Beita en Cisjordanie, des Palestiniens ont abattu un quadricoptère qui en lieu et place des forces spéciales israéliennes, dont trois ont été descendues au moins cette semaine non loin de Jénine, font office de lanceurs de grenade de gaz lacrymogène. Al-Mayadeen qui a tenu là encore à en publier rapidement les images, n’éclaircit ni le type du drone israélien ni le modus operandi des Palestiniens, n’empêche que les jeunes de la Cisjordanie, en pleine guerre contre les unités spéciales les plus expérimentées de l’entité viennent de prouver là, qu’ils savent non seulement les liquider eux, mais aussi leur sosie mécanique.

Vidéo: le drone capturé par les jeunes palestiniens en Cisjordanie, 1er octobre/Twitter 

C’est une fatidique nouvelle pour Israël car la Cisjordanie ne peut être bombardée, par les F-16 israéliens, ni non plus par des missiles tactiques standoff AGM..., dans la mesure où il y a parcelle par parcelle des colonies et des colons tout autour, ce qui veut dire très clairement que des attaques massives aux drones tueurs contre Jénine et autres camps de réfugiés cisjordaniens, à laquelle l’entité semble s’exercer d’ores et déjà car il sait pertinemment que cette « bombe à retardement » qu’est la Cisjordanie finira par lui éclater à la figure, ont toutes les chances de se retourner contre lui. Ou ce qui revient au même, il est plus que probable, qu’au cour du prochain face-à-face Israël/Résistance, les salves de missiles-roquettes de Gaza soient remplacées par des essaims de drones Gaza-Syrie-Hezbollah auxquels pourrait comme au mois de mai participer les « UAV » irakiens.   

Et ce ne sera pas Biran qui en reconnaissant la totale défaite du Dôme de fer, et désavouant de la sorte et dans le même temps le THAAD et le Patriot qui osera confirmer le contraire. Une attaque de drone multifront contre l’entité est-elle réellement possible ?

Peu de démonstration de force dronesque ont eu lieu lors de l’historique bataille Epée de Qods dominée par le facteur balistique à l’exception notable de ces quelques coups précis et furtifs menés par le drone palestinien Shahab contre les raffineries, les usines d’Ashkelon et l’aéroport d’Eilat ou encore cette intrusion choc d’un Ababil-3 irakien vie le ciel de la Jordanie à Beit Shéan en Israël.

Biran pourrait se consoler à l’idée que ni Gaza ni le sud Liban ne dispose de piste d’atterrissage propre à lancer des nuées de drones et que partant, des UAV, aussi sophistiqués que Shahed-161 ou Shahed-191, armées de missiles Sadid ou de Qaem ne feraient jamais leur apparition dans le ciel d’Israël et qu’à parti quelques appareils isolés, un essaim syro-libano-gazaouite de drones serait la chose la moins attendue pour le dôme de fer. C’est simpliste. La doctrine de combat asymétrique telle qu’elle est définie par la Résistance a fait de la mobilité un principe au même titre que la surprise ; N’importe quel véhicule ayant une vitesse de 70 km/h pourrait devenir un piste d’atterrissage pour des drones de combat aussi redoutables que des Shahed 120 ou 161. Dans cette logique tout Gaza, une bonne moitié de la Syrie qui après la reprise de Deraa a plusieurs dizaines de kilomètres de frontières avec le Golan occupé, tout comme le sud du Liban deviendraient une base à drones furtifs anti Israël. Cela fera une large économie de moyens, pour un axe de la Résistance.

En janvier 2021, le CGRI a procédé pour la seconde fois en l’espace de moins d’un an, à un exercice de drones inouï : près de 100 drones de type Shahed-141, Shahed-161 et Shahed-129, engagés dans un seul exercice ont détruit leurs cibles a l’aide des bombes de haute précision « Sadid ». À l’époque, la mission de ces drones « Loitring munition » consistait à attaquer des sites de défense aérienne et des sites de défense antimissile simulés de « l’ennemi ». Étaient simultanément de la partie, les versions kamikazes et bombardiers de ces drones qui ont réussi le coup, entre autres à l’aide de la technologie de l’intelligence artificielle. Des répliques de SAM de THAAD et de Patriot ont ainsi été pulvérisées. Ce mélange de drone kamikaze-combat s’est avéré d'ailleurs une merveille puisque les drones kamikazes beaucoup moins chers que les missiles balistiques, et non détectables, en raison de leur petite taille et de leur poids, sont faits pour être utilisés dans différents environnements géographiques, Gaza, Liban, Syrie... et leur lancement prendra moins de temps que les missiles balistiques. On pourrait, grâce à eux perturber le réseau de défense aérienne de l’ennemi, saturer ses systèmes radars tout en passant par la suite à des choses plus sérieuses, comme par exemple frapper le réacteur de Dimona ou autres sites sensibles de l’entité.

Cela devrait être urgemment pris en compte par l’axe US-Israël qui ambitionne de frapper l’Iran depuis le QG d’une soi-disant "Task Force 59" à naître à Manama à Bahreïn ou encore depuis la République d'Azerbaïdjan…

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SOURCE: FRENCH PRESS TV