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Comment le grand Est bloque US-Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les drapeaux des pays membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai. ©ISNA

« L'entrée imminente de l'Iran dans l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a un grand potentiel pour limiter la marge de manœuvre de l’Occident face à Téhéran », peut-on lire dans un article, publié le 29 septembre, par Newsweek. 

« L'entrée imminente de l’Iran dans l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS), le bloc eurasien dirigé par la Chine et la Russie, a un grand potentiel pour limiter la marge de manœuvre des États-Unis, d'Israël et de l'Occident face aux aspirations nucléaires (…) de Téhéran », écrit le magazine américain Newsweek. 

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Et de continuer : « L'adhésion de l'Iran à l'OCS intervient alors que l'Institut pour la science et la sécurité internationale, un groupe de réflexion de premier plan sur la non-prolifération, a rapporté qu'en raison de son enrichissement nucléaire de ces derniers mois, la République islamique d’Iran dispose désormais de suffisamment de combustible nucléaire enrichi pour produire une arme nucléaire en moins d’environ un mois, si elle choisit de le faire. »

« L'entrée de l'Iran intervient également au milieu de preuves croissantes montrant qu'il continue de barrer la route à la surveillance internationale de ses activités nucléaires. Les experts nucléaires ont averti qu'en faisant avancer son programme nucléaire, Téhéran pourrait chercher à faire pression sur Washington pour qu'il ressuscite rapidement l'accord nucléaire mondial de 2015 avec l'Iran, dont l'ancien président Donald Trump a retiré les États-Unis en 2018. »

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Selon Newsweek, « qu'il s'agisse des progrès nucléaires de l'Iran ou de son comportement régional, son entrée dans l'OCS soulèvera des problèmes stratégiques de plus en plus graves pour Washington, Jérusalem [le régime israélien, NDLR] et l'Occident ».

« En termes simples, Washington et ses alliés devront peut-être réfléchir plus sérieusement avant de prendre des mesures militaires pour faire dérailler les activités nucléaires ou autres de l'Iran, étant donné que la République islamique d’Iran fait désormais partie d'un pacte de sécurité avec la Chine et la Russie, deux puissances nucléaires qui continuent de saper l'Amérique sur la scène mondiale. »

Pour Newsweek, « l'entrée de l'Iran dans l'OCS, qui encourage la coopération des membres sur les questions économiques, culturelles et de sécurité, est peut-être la suite logique de la nouvelle d'il y a environ un an selon laquelle Pékin et Téhéran étaient en train d'élaborer un nouvel accord économique et militaire qui donnerait à la Chine une plus grande présence au Moyen-Orient et donner à l'Iran des débouchés économiques et militaires potentiels pour contourner la pression américaine. »

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« Avec cette adhésion, l'Iran aura désormais un rôle décisionnel », ajoute l’article. 

Et de conclure : « Rien de tout cela ne sera une bonne nouvelle pour Washington ni pour Jérusalem [le régime israélien, NDLR], qui ont tous deux cherché à isoler la République islamique d’Iran. Réduisant son isolement mondial, l'entrée de l'Iran dans l'OCS légitime davantage son statut d'acteur international. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV