Rupture des liens avec Rabat cela veut dire que le Maghreb n'est plus un "lieu sûr" pour l'entité sioniste.
Les analyses de la rédaction :
- Guerre d'Alger contre Abraham
Cette rupture de relation Maroc-Algérie tant recherchée par l’axe US/Israël et ce, depuis des mois, pousse tout observateur à poser la question suivante : les Accords d’Abraham ont-ils réussi au Maghreb là où ils ont largement échoué au Moyen-Orient ?
En effet, depuis l’annonce de l’apparition du facteur d’Israël au Maghreb en septembre 2020 à la suite du scandaleux tweet de Tump, Américains et Israéliens n’ont pas cessé d’œuvrer dans le sens de cette rupture : il y a eu d’abord cette rupture-choc de la trêve au Sahara occidental et dans la foulée l’occupation de la zone tampon de Guerguerat puis l’arrivée massive des unités de drones israéliens accompagnés de conseillers militaires sionistes qui se sont massivement infiltrés dans les rangs de l’armée marocaine avant de s’installer à quelques kilomètres seulement des frontières algériennes.
A peine ce premier choc passé et alors que le Frère Erdogan avait largement facilité la tâche aux armées de l’OTAN pour qu’elles prennent position près des frontières algéro-tunisiennes par Libye occupée interposée et que le ciel du Mali, et d’autres pays du Sahel, se plaçait, du fait des coups d’État de Barkhane et Cie, sous l’emprise des sociétés d’espionnage sioniste, un second choc a eu lieu, les Américains ayant annoncé l’un des plus grands exercices extra frontaliers jamais réalisé, leur Africain Lion et ont choisi comme terrain d’opération le Sahara occidental : quelque 7000 soldats issus de la Garde nationale géorgienne y ont débarqué avec une nette concentration sur le secteur de DCA de l’armée algérienne qu’on sait être d’origine russe et composée de S-400 et de Pantsir-S entre autres, l’objectif étant évidemment de mettre en application les leçons tirées de leur face-à-face avec le S-300 et le S-400 et les Sukhois en Syrie. L’African Lion 2021 réalisé en synergie avec le centre de commandement US en Europe n’a pas tardé sur fond d’un grotesque jeu de cartes marocain tantôt avec tantôt sans le Sahara, a fait tôt de céder place à une nouvelle menace à peine cachée contre l’intégrité territoriale algérienne, visant la Kabylie.
Et cette déclaration de guerre directe a coïncidé comme par hasard avec l’arrivée d’un MAE sioniste à Rabat où il a traité l’Algérie de menace sécuritaire pour l’alliance maroco-sioniste puisque l’Algérie est un « allié » de l’Iran. Tout à l’heure et en commentant sa décision de rompre les liens avec Rabat, le chef de la Diplomatie algérienne a affirmé qu’Alger n’avait aucun rapport avec le nucléaire iranien et que d’ailleurs ses liens avec l’Iran ne regardaient personne même s'ils sont économiques et très peu développés et qu’il n’a pas à recevoir des ordres de qui que ce soit en la matière :
Une belle réponse mais insuffisante. Pourquoi ? Parce que pour rompre la dynamique de normalisation du colonialisme et donc du sionisme rampant au Maghreb, il faut se réclamer très clairement de la Résistance.
Le plan US/Israël est clair : après avoir été chassée du ciel du Moyen-Orient à coup de drone, puis s’être vu totalement encerclée par des milliers de missiles, l’entité sioniste a tenté des accords d’Abraham pour éviter le naufrage. Les 11 jours de la bataille de Gaza ont prouvé qu’elle s’était trompée et que même ses F-35 Adir ne pourraient offrir aux colons une vie « tranquille ».
A l’heure qu’il est, le spectre d’une guerre navale face à la Résistance qui se combinerait aux missiles terroristes une entité sioniste dont le front intérieur est marqué par la lutte armée des Cisjordaniens et leurs combats du corps à corps contre les soldats froussards de l’entité. Ce régime là veut des terres de substitution et le Maroc en est un, le Sahara en est un autre et il pense même se payer un jour la Kabylie.
Source : PressTv french
- Ministère algérien de la Défense : des navires de guerre russes ont accosté dans le port d'Alger
Ce lundi 23 août, le ministère algérien de la Défense a révélé que des navires de guerre russes avaient accosté dans le port d'Alger depuis trois jours.
Selon un communiqué publié par le ministère, « la délégation russe, accompagnée d’un attaché de défense, un attaché naval et un attaché de l’air de l'ambassade de Russie en Algérie, a rendu une visite au commandant du front de mer central algérien.
Selon la source, Cet arrêt avait pour objectif de renforcer les relations de coopération militaire bilatérale entre les marines russe et algérienne.
- Tunisie – Algérie : Entretien téléphonique et lettre écrite de Tebboune à Saïed
Le Président tunisien Kaïs Saïed a eu, lundi, un entretien téléphonique et un message écrit de son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune.
La présidence algérienne a indiqué, dans un communiqué, que "Tebboune" a eu un entretien téléphonique avec "Saïed", lundi, au cours duquel il lui a assuré "la solidarité du peuple et du gouvernement algérien avec la Tunisie sœur en cette étape délicate", selon l'agence de presse officielle algérienne.
Elle ajoute que les deux présidents ont également abordé "le soutien des relations algéro-tunisiennes dans divers domaines."
La Tunisie traverse une grave crise politique, depuis que Saïed a décidé, le 25 juillet dernier, de limoger le Premier ministre, Hichem Mechichi, de geler les pouvoirs du Parlement pour une période de 30 jours, et de lever l'immunité des députés. Il a également pris la tête du ministère public, et a ensuite émis des décrets pour limoger des responsables et en nommer d'autres.
Dans des déclarations aux médias, le 8 août, Tebboune a déclaré : "Nous ne nous ingérons pas dans les affaires intérieures de la Tunisie. Nous ne lui imposons rien".
"La Tunisie s'achemine vers une solution à ses problèmes internes", a déclaré Tebboune en faisant référence à la crise actuelle, expliquant que la Tunisie "a choisi un système qui ne cadre pas avec ce qui caractérise le tiers monde, mais ce qui se passe reste une affaire interne".
La présidence tunisienne a indiqué, dans un communiqué, que "Saïed" a rencontré, lundi, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, au Palais présidentiel de Carthage, qui lui a remis une "lettre écrite" de Tebboune. Le communiqué n'a pas abordé le contenu de cette lettre.
Au cours de l'entretien, Saïed a exprimé "la ferme volonté de poursuivre la coordination et la concertation avec l'Algérie sur les dossiers bilatéraux et régionaux, afin de renforcer la sécurité et la stabilité des deux pays et de faire face à toutes les menaces qui pèsent sur la région".
Lamamra a indiqué que "l'étape historique sensible que connaît la région, et la multitude des défis, exigent de consolider davantage la coordination continue entre la Tunisie et l'Algérie, au service de l'intérêt commun des deux peuples frères", conclut le communiqué.
Source : Anadolu
- La Palestine salue le rejet par la SADC de l’adhésion de l’entité sioniste à l’UA en tant que membre observateur
La Palestine salue et apprécie la position de principe des chefs d'État et de gouvernement de la SADC (Communauté de développement d'Afrique australe) qui s'opposent (à l'unanimité) à la décision unilatérale prise par la Commission de l'Union africaine d'accorder à Israël le statut d'observateur. Cette position est conforme à celles déjà exprimées par plusieurs autres États africains", indique un communiqué relayé, jeudi, par l'agence de presse palestinienne (WAFA).
Le communiqué souligne également que "la position de la SADC est conforme au droit international et à la longue histoire commune de solidarité et de lutte contre le colonialisme et l'oppression entre les peuples palestiniens et africains. Cette ferme objection, ainsi que l'opposition d'autres États, serviront de rappel que l'occupation coloniale, le racisme et les violations endémiques du droit international, qui continuent de frapper la Palestine, ne doivent pas être récompensés ou tolérés".
Dans le sillage, l'Etat de Palestine exprime sa "profonde gratitude aux membres de la SADC pour leur leadership moral et politique et pour avoir honoré l'héritage de l'Afrique en matière de lutte contre colonialisme". Dans ce contexte, la Palestine appelle tous les autres États africains à "rejoindre la SADC en étant le porte-drapeau de la lutte palestinienne et à diriger les efforts internationaux pour mettre fin à l'occupation coloniale et au régime d'apartheid d'Israël".
Enfin, il est indiqué dans le communiqué que "le peuple palestinien continue de respecter et apprécier le lien commun avec les peuples d'Afrique pour la liberté. Leur soutien et leur solidarité de longue date et de principe à la lutte palestinienne contre le colonialisme, l'occupation illégale et l'apartheid sont une source d'espoir et de force que le peuple palestinien chérit".
L'annonce faite par le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat, fin juillet, concernant l'octroi du statut d'observateur à l'entité sioniste au sein de l'UA a été rejetée par sept délégations permanentes auprès de l'organisation panafricaine.
Il s'agit de celles de l’Algérie, de l’Egypte, des îles Maurice, de Tunisie, de Djibouti, de Mauritanie et de la Libye. Ces pays ont été rejoints, par la suite, par d'autres membres de l'UA dont l'Afrique du Sud. "Nous souhaiterions aviser la Commission de notre opposition à la décision d'ordre politique de son président, à savoir l’octroi du statut d’observateur auprès de l’UA à Israël", a relevé une note verbale, établie par les ambassades des pays opposés à la décision.
Les ambassades de Jordanie, du Koweït, du Qatar, du Yémen ainsi que la délégation de la Ligue arabe ont exprimé leur solidarité avec les sept ambassades sur cette question.
La décision a suscité, depuis, plusieurs réactions de la part des pays africains pour lesquels accorder le statut d'observateur à une puissance occupante est contraire aux principes et objectifs de l'Acte constitutif de l'Union africaine, en particulier au moment où Israël multiplie ses actes d'oppression en violation totale du droit international et au mépris des droits de l'Homme du peuple palestinien".
Par ailleurs, l'Algérie est parvenue, par voie diplomatique, à inscrire la décision du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki à l'ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l'UA, pour statuer sur les réserves exprimées par des États membres ayant rejeté l'admission de l'entité sioniste à l'UA.
Source : APS