TV

Une force asymétrique pour combattre OTAN/Israël en Tunisie?  

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les terroristes entendent infiltrer en Tunisie en provenance de Libye. ©AFP/Illustration

Avouons que c'est un coup de maître ! Dé-frérisation d'une Tunisie qui depuis le fameux printemps arabe de 2011 n'a cessé au gré du libéralisme sauvage à balloter entre une politique otan-Fmi centriste et partant proche du sionisme et une autre, totalement opposée à  cette ligne, attachée à l'indépendance d'action à la souveraineté du pays et donc totalement opposée a l'axe US/OTAN/Israël.  Ce mardi le président Saïed a décidé d'une nouvelle suspension du Parlement frériste, histoire de bien accomplir le "nettoyage ".Cette prolongation intervient appelle quelques heures après la révocation de tout accord signé avec la Turquie atlantiste, cheval de Troie de l'axe Israël/OTAN au Maghreb... Evidemment cette remise de l'ordre dans le bercail tunisien ne va pas sans rapport avec les toutes dernières évolutions en Algérie pays qui vient de vivre une première offensive israélienne via une très probable attaque aux drones causant de redoutables incendies en Kabyle et beaucoup de morts dont des militaires. Mais la Tunisie de Saïed sait parfaitement que cette manière de faire à un prix "militaire" à payer et comme l'a indiqué le MAE US dans son coup de file d'avertissement s'il continue à  démanteler les réseaux pro OTAN pro Israël en Tunisie cela ne se passera pas si facilement.  

La Tunisie est-elle cible potentielle d'une action militaire hostile visant à faire d'elle une arrière base d'attaque contre l'Algérie ? Si oui comment faire pour se défendre avec un accord militaire de 10 ans signé sous le gouvernement d'Ennahda avec Washington qui fait du pays une base grandeur nature pour les USA? Créer une force asymétrique à l'image des forces de la Résistance.  Selon des informations les Hachd al Chaabi de Tunisie vient de proclamer son existence.  Il est pro Saïed contre OTAN et Israël et dit s'inspirer des Hachd d'Irak mais elle n'est pas armée.. pour le moment.  Voici un texte extrait des sources tunisiennes qui la présente. 

Les Hachd al-Chaabi de Tunisie se proclament puissamment ; une association anti Printemps arabe qui entend rétablir une vraie démocratie …

Un nouveau développement s’est imposé il y a peu sur la scène politique tunisienne : un mouvement s’appelant « Hachd al-Chaabi » se proclame. Y a-t-il des liens avec les Hachd irakiennes ? La nouvelle n’est pas allée non sans provoquer l’inquiétude chez certains milieux politiques en Tunisie et bien sûr ailleurs où le nom de la Résistance dont les Hachd, fait peur !

Or, le nouveau mouvement qui se dit « une association populaire civile » se focalise sur les jeunes, s’oppose aux mouvements et instances liés au Printemps arabe et ne cache pas son soutien au président syrien Bachar al-Assad et à l’ordre établi au Yémen et en Libye.

Le porte-parole officielle des Hachd tunisiennes, al-Moncef al-Wuhyshi a annoncé, tout en exprimant le soutien de ce mouvement à Kaïs Saïed et son coup d’État, que la révolution en 2011 était un plan sioniste pour nuire à l’Islam et à l’unité et la solidarité arabe.

Les chefs de cette « mobilisation populaire » sont réputés pour leurs tendances patriotisme. Le chef du conseil de leadership des Hachd tunisiennes Anis Faadan précise qu’il s’agissait d’une association populaire, avec des plans réformistes et révolutionnaires pour un véritable établissement de la justice et de l’égalité et la lutte contre la corruption. « Nous reconnaissons l’ordre au pouvoir, le gouvernement et la Constitution et nous agirons donc selon la loi pour réaliser ses objectifs et revendications », ajoute-t-il.

Les Hachd al-Chaabi tunisiennes ont également annoncé leur volonté d’entrer sur la scène politique, en tant que coalition politique électorale qui engloberait des partis et personnalités politiques. Des dialogues ont déjà eu lieu avec certains partis tels que « l’Union pour la Tunisie », les Hachd accueillant l’adhésion de tout parti ou mouvement à cette coalition.

La « mobilisation populaire » s’est proclamée, le 4 août, provoquant aussitôt la colère des partis rétrogrades dont Al-Irada. Le vendredi 13 août, Mosaddeq Jelidi, membre du bureau exécutif du parti Al-Irada, a appelé l'État tunisien à interdire cette organisation de mobilisation qu’il accuse de menacer la paix civile.

Lire aussi: Un plan concerté Algérie-Tunisie destiné à contrer Israël ?

Or, le chef du conseil de leadership des Hachd tunisiennes Anis Faadan a, d’ores et déjà, démenti les allégations et mensonges au sujet des liens entre les Hachd al-Chaabi tunisiennes et celles de l’Irak : « Une similitude de nom ne peut pas signifier une similitude d’idéologie et de structure. Les Hachd de la Tunisie se diffèrent fondamentalement de celle de l’Irak. Nous sommes une association populaire civile et pacifique et nous n’avons pas d’activités armées ou militaires, nous soutenons, pourtant, tous les révolutionnaires et les combattants qui luttent contre les groupes terroristes en Irak, en Égypte, en Syrie et en Libye, y compris les Hachd irakiennes qui sont une organisation purement populaire qui a joué un rôle prépondérant dans la lutte contre Daech, car nous croyons que toute association ou organisation a le droit de défendre son pays. »

Tentative d’infiltration de 100 terroristes en provenance de Libye?

L’analyste politique libyen, Ezzeddine Akil a réagi ce lundi 23 août 2021 aux informations circulant sur certains médias étrangers selon lesquelles 100 éléments extrémistes auraient réussi à franchir les frontières tuniso-libyennes et à s’infiltrer sur le sol tunisien. L’analyste a mis en doute la crédibilité de ces informations estimant qu’on chercherait à travers la diffusion de ce type d’informations à alimenter les conflits entre des parties libyennes. Il a ajouté que les forces militaires et sécuritaires tunisiennes font preuve d’extrême vigilance ajoutant que c’est la Tunisie qui a fait part de ces informations au ministre libyen de l’Intérieur.

Lire aussi: Tunisie: Israël en mode panique!

Il convient de rappeler que le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, Othman Jerandi, a assuré son homologue libyenne, Najla Al-Manqoush, que la Tunisie avait décidé de maintenir fermés les postes frontaliers de Ras Jedir et de Dhiba-Wazen afin de faire face à toute éventuelle infiltration de nouvelles souches mutées et hautement contagieuses du Covid-19. Il a ajouté que l’ouverture des frontières relève des prérogatives du Comité scientifique de lutte contre la pandémie de Covid-19 et dépend de l’amélioration de la situation épidémiologique.

Le gel du Parlement prolongé sine die par le président

Le président tunisien Kaïs Saïed a prolongé "jusqu'à nouvel ordre" le gel du Parlement, dont les activités sont suspendues depuis le 25 juillet.

Kaïs Saïed «a émis un décret présidentiel prolongeant les mesures d'exception concernant le gel des activités du Parlement ainsi que la levée de l'immunité de tous les députés, et ce, jusqu'à nouvel ordre», a indiqué la présidence dans un bref communiqué sur sa page Facebook. Le gel du parlement était initialement prévu pour durer 30 jours.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV