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Zoom Afrique du 19 juillet 2021

Les soldats de l'armée fédérale éthiopienne.

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"Si ces organes continuent leur campagne de diffamation, le gouvernement sera obligé d’en expulser certains, qu’il s’agisse des Nations unies ou de toute autre organisation humanitaire." (gouvernement éthiopien)

Actualité en Afrique :

  • Côte d’Ivoire-AIP/ Patrick Achi inaugure les nouveaux locaux de l’hôpital général d’Adjamé
  • Le Kenya souhaite attirer les investisseurs de la ville chinoise de Shenzhen pour stimuler le secteur manufacturier
  • L’Algérie va rouvrir sa frontière terrestre avec le Niger
  • Le Nigeria démarre les travaux de construction de la section SGR entre Kaduna et Kano dans le nord
     

Analyses de la rédaction :

1. Mali : menace contre le bloc de l'Est ?

Au Mali, les forces armées maliennes ont annoncé tard samedi soir, l'enlèvement de trois ressortissants chinois et de deux Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction à la frontière malienne avec la Mauritanie. Est-ce un avertissement pour que la Chine ne vienne pas au Mali ?

Dans le pays, la question sécuritaire est au cœur des débats. Depuis que le président français a annoncé la fin de l’opération Barkhane, pour ensuite revenir sur sa décision, les terroristes préparent le terrain pour l’implantation de l’UE et l’accélération du démembrement du Mali avec notamment l’accord d’Alger extrêmement controversé par la population du Mali.

Mais maintenant, certains groupes terroristes, en dehors de créer des false flags avec des kidnappings de journalistes européens, ce sont les Chinois qui sont dans le collimateur. Les forces armées maliennes ont annoncé tard samedi soir, l'enlèvement de trois ressortissants chinois et de deux Mauritaniens travaillant pour des entreprises de construction à la frontière malienne avec la Mauritanie.

Le consortium d’entreprise chargé du bitumage de routes et de construction de ponts, dans la région malienne de Nara, située non loin de la frontière mauritanienne, travaillait avec des employés originaires de plusieurs pays : le Mali, la Chine, la Mauritanie et le Bénin.

Selon le média RFI, ça serait presque de la faute de l’armée malienne. « L’armée malienne, qui a une position située à quelques dizaines de kilomètres du lieu de l’attaque (le camp militaire de Ould Issa), affirme avoir dépêché sur place des militaires pour traquer les terroristes. »

Mais où se trouve la masse de soldats occidentaux qui occupe le pays ?

Car en ce moment, et malgré les paroles indécises d'Emmanuel Macron concernant la présence de Barkhane au côté de l’armée malienne, les Fama font cavaliers seuls et apportent beaucoup plus de résultats, tout comme au Burkina Faso.

Dans la nuit du jeudi au vendredi 16 juillet, lors de l’opération « Kélétigui », l’armée malienne a neutralisé 8 terroristes à Tièrè, dans la région de Koutiala.

L’Armée malienne est sur le pied de guerre. De 2012 à nos jours, elle a pu mener quatre opérations de grande envergure pour le contrôle et la stabilisation du centre et le nord du Mali. Les opérations des Forces armées maliennes enregistrent en effet, la neutralisation de 245 terroristes et l’interpellation de 196 personnes entre le 24 décembre 2020 et le 30 juin 2021. L’information a été donnée par le Directeur de l’Information et des relations publiques des armées (DIRPA), le colonel Souleymane Dembélé.

Ce qui est une honte pour les troupes d’occupation occidentale qui, avec les nombreux moyens technologiques à leur disposition et 8 ans de guerre ne peuvent (ou ne veulent) pas sécuriser le pays.

De plus, la population malienne met la pression pour que le pays se tourne vers de nouveaux partenaires comme la Russie, la Chine ou encore l’Iran.

Et le kidnapping des ressortissants chinois pourrait très bien être un avertissement au cas où des personnes du bloc de l’Est s’aventureraient au Mali.

Visiblement, l’Occident a fait du Mali une grande base militaire, et les États-Unis et leurs alliés européens ne veulent prendre aucun risque quant à une présence en dehors de ce cercle.

Le Mali a donc perdu entièrement sa souveraineté et son intégrité. La population et l’armée nationale sont encore les seules à pouvoir défendre le Grand Mali pour que le démembrement n'ait pas lieu, pour que les troupes d’occupation occidentales quittent le territoire, et que le Mali recouvre sa liberté comme il se doit.

 

2. L'Éthiopie menace les Nations Unies ! 

L’Éthiopie remet les points sur les i face à la Communauté internationale, les Nations Unies et les ONG.

Les rebelles terroristes du TPLF continuent leurs exactions et leurs actes de terrorisme dans la région du Tigré. Les médias occidentaux, qui portent la casquette de porte-voix des rebelles terroristes, ont relayé une information.

« En Éthiopie, la guerre du Tigré menace de s’étendre à d’autres régions du pays. Les rebelles tigréens ont déjà lancé une offensive contre la région voisine, la région Amhara. Après un appel du Premier ministre, d’autres provinces éthiopiennes mobilisent leurs soldats. Les forces rebelles du Tigré assurent qu’elles ont lancé une attaque dans une autre province pour stopper l’arrivée de ces renforts. »

Les rebelles terroristes avaient ce projet depuis le début, à savoir, étendre le conflit sur tout le territoire éthiopien et même dans la région de la Corne.

Cela dit, doit-on réellement encore croire ce que disent les médias occidentaux, après toutes les preuves qui ont été découvertes par une majorité de pays africains ?

Il n’est plus nécessaire de prouver que les médias occidentaux transforment largement les faits, surtout concernant l’Afrique.

Le gouvernement éthiopien a d’ailleurs réagi face aux nombreuses campagnes de guerre médiatique contre l’Éthiopie, particulièrement concernant la région du Tigré.

Une agence de presse a déclaré que les régulateurs des médias en Éthiopie ont mis en garde les médias étrangers contre les conséquences juridiques de la publication d'une description incorrecte pour la région nord du Tigré.

Les autorités éthiopiennes des médias ont déclaré qu'en examinant et en surveillant les différents articles et reportages, certains médias occidentaux ont décrit les rebelles terroristes du comme étant une armée nationale en les appelant « la Force de défense du Tigré », selon un communiqué officiel de l'autorité envoyé vendredi.

La déclaration est intervenue un jour après la révocation de la licence d'éditeur du journal Addis Standard.

L'agence a accusé le magazine populaire et son site d'information de promouvoir l'agenda d'un groupe terroriste, sans fournir plus de détails.

L'éditeur Addis Standard s'est dit sur Twitter être "profondément perturbé" par la décision du régulateur de suspendre sa licence média.

D’ailleurs, le porte-parole du gouvernement éthiopien, Redwan Hussain, a également déclaré que certaines organisations n’ont pas perdu de temps pour discréditer, minimiser et saper la décision unilatérale de cessez-le-feu du gouvernement éthiopien.

Au lieu d'apprécier cette décision, les médias occidentaux et certaines personnes en position de pouvoir, ont utilisé leur plateforme pour minimiser et saper le processus.

D’autre part, lorsque l’autre parti le TPLF utilisait des enfants soldats, de manière flagrante qui est un crime contre l’humanité, la Communauté internationale et les médias occidentaux l’ont complètement ignoré. L’utilisation par le TPLF des enfants comme soldats aurait dû être condamnée dans les termes les plus forts possible. Au lieu de demander des comptes au TPLF, certains médias occidentaux ont justifié l’utilisation d’enfants soldats d’une manière scandaleuse et répréhensible.

Pourtant, le gouvernement éthiopien a déjà émis des avertissements à plusieurs reprises, mais pas seulement à l'encontre des médias occidentaux. En effet, les ONG et les Nations Unies sont également dans le collimateur d'Addis Abeba.

Redwan Hussain a également ajouté que s’ils continuent leurs actes sans fondement, et puisque la priorité du gouvernement éthiopien est de sauvegarder la souveraineté et la sécurité du pays, le gouvernement réévaluerait sa position de faire affaire avec certaines organisations.

"Si ces organes continuent leur campagne de diffamation, le gouvernement sera obligé d’expulser certains d’entre eux, qu’il s’agisse de l’agence des Nations Unies ou de toutes organisations humanitaires. Mais si leur intention est de soutenir l’Éthiopie et de fournir de l’aide, nous tenons à réitérer qu’elles doivent se concentrer spécifiquement sur leur tâche de fourniture d’un soutien humanitaire exclusivement", a-t-il déclaré.

Ce manque de condamnation des médias et même des gouvernements occidentaux amène de sérieux questionnements concernant leurs intentions réelles concernant l’Éthiopie.

Les Occidentaux ont ouvertement pris part pour les rebelles terroristes du TPLF en étant non seulement leur porte-voix, mais également en émettant aucune condamnation concernant les exactions des terroristes.

L’Éthiopie n’est pas le seul pays à avoir dénoncé le cynisme des médias occidentaux, surtout lorsqu’il s’agit de relayer des informations sur un État africain qui tient tête aux diktats occidentaux. Les tentatives de relayer des fausses informations sont très fréquentes dans le monde des médias occidentaux. Le point positif, c’est qu’ils ont perdu leur crédibilité en prenant partie pour les groupes terroristes.

Concernant l’Éthiopie, avec la solidarité de la population, du gouvernement, de l’armée fédérale, le pays est devenu un rempart de taille face à l’axe occidental.

 

3. Guinée équatoriale : l'escroquerie à la française bat son plein !

La grande escroquerie de la France et de ses complices contre la Guinée équatoriale (reprise des Biens mal acquis). Comment l’Elysée et le Quai d’Orsay ont organisé la spoliation de la Guinée équatoriale par l’État français ?
Une analyse du géopoliticien Luc Michel.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV