« C’est nous qui choisirons le champ, la profondeur et la qualité du conflit ; notre stratégie est cependant défensive et nous ne sommes point bellicistes », a déclaré le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Ce mercredi 7 juillet, lors d’une cérémonie où de nouvelles armes ont été remises à la Force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique, le général Hossein Salami a déclaré que les États-Unis et leurs alliés européens et régionaux n’avaient jamais cessé de fomenter des complots contre la nation iranienne.
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La force terrestre du CGRI est la source vivace et principal pilier de la défense du pays et le lieu de naissance de tous les grands commandants et martyrs. Cette force terrestre s’est opposée aux puissances maléfiques, grandes comme petite et ce, pendant des décennies. Alors même que l’Iran est au faîte de dignité et d’indépendance, les planificateurs , les stratèges de l'insécurité, que ce soit aux États-Unis ou en Europe ou leurs partenaires régionaux et des terroristes locaux, continuent à comploter contre nous et ce chaque fois que l’occasion s’en présente. Or, le CGRI est entrés dans de grandes guerres aux dimensions planétaires contre des puissances dites grandes, et il en est sorti de certaines d'entre elles toute en en changeant la forme et ce, sur fond des pressions politiques, militaires, économiques et de renseignement ennemis.
« Directement et indirectement et au niveau de nombreux conflits frontaliers et transfrontaliers, nous avons été à même de contrecarrer nos ennemis avec force et foi, avec courage et abnégation. Les armes à feu ennemies sont plantés tout autour de l’Iran. L’ennemi mène une intense guerre psychologique mais la sécurité prévaut dans le pays puisque les soldats de l’Iran ont les yeux perçants et les mains sur la gâchette. La force terrestre du CGRI est une force qui n’échoue jamais où qu’elle entre et opère. C’est sa tactique mais aussi ses armements de conception nationale qui en sont les causes.», a souligné le général Salami.
"La force terrestre du CGRI frappe l’ennemi à son point de départ, et c’est cela qui crée notre profondeur stratégique et nos armes, nous les fabriquons et employons suivant ce même principe. Et puis nous sommes rois de la guerre psychologique. L’ennemi il faut le brouiller le confondre, ce qui nous donne l’initiative et la liberté d’action. L’ennemi devra comprendre que le champ de bataille et la qualité des combats c’est l’Iran qui le choisi, bien que notre stratégie ne soit jamais belliciste. Mais notre défense consiste à ne nous laisser jamais surprendre et cela le sens de notre pragmatisme guerrier », a ajouté le commandant.
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La nouvelle génération du missile antichar Dehlaviyeh, baptisée Almas, figure parmi les armes de fabrication iranienne qui a été remise à la Force antiaérienne de l’armée iranienne.
Le missile Almas est en mesure de détruire des chars et des véhicules militaires qui se déplacent dans un rayon de six kilomètres.
Le missile Almas, qui sera largué par le drone iranien Ababil, a été dévoilé ce mercredi 7 juillet lors d’une parade marquant la Journée nationale de l’armée de la République islamique d’Iran.
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Aujourd’hui, différentes sortes de missiles comme les missiles balistiques, les missiles antichars et les missiles de croisière sont conçus et fabriqués de A à Z en Iran. Le missile balistique Hadj Qassem, ayant une portée de 1 400 kilomètres, et le missile de croisière Abou Mahdi, ayant une portée de 1 000 kilomètres en sont des exemples.
Washington souhaite soumettre les capacités balistiques de l’Iran à des négociations afin de garantir la sécurité de son allié israélien.
