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Zoom Afrique du 5 juillet 2021

Une manifestations anti-France au Mali.

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Ces Africains qui ont faussé les calcules de l'Empire !

Actualité en Afrique :

  • Mines : la RDC va profiter d’une conjoncture plus clémente pour le cuivre
  • Cameroun : mise en service du Train Express : un premier voyage satisfaisant
  • Gabon: avec 90% des exportations, l’Asie & Pacifique reste la principale destination des bruts gabonais à fin mars 2021
  • Niger : le président Bazoum annonce une "aide d'urgence" aux déplacés pour le retour dans leurs villages
     

Analyses de la rédaction :

1. Mali/Sahel: l'union des populations sahéliennes se forme !

Au Mali, la France met tout en œuvre pour empêcher les Maliens de s’unir.

Afin d’accentuer la pression sur la junte militaire afin de la faire plier, le président français avait lancé un coup de bluff qui était d’abord de stopper définitivement l’opération Barkhane. Ensuite il a été question de changer le nom de cette opération mais visiblement maintenant, on peut constater qu’en fait, Barkhane est « parti » pour mieux « rester ». Mais ce qui dérange surtout Paris, c’est la volonté des Maliens de s’unir afin d’instaurer la paix et la sécurité dans le pays, mais également, pour mettre à la porte la France.

Les autorités maliennes affirment avoir été informées de la reprise des opérations militaires conjointes entre les deux pays par un canal diplomatique, bien avant la publication du communiqué officiel.

Récemment, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a reçu à Bamako une délégation française composée notamment de Franck Paris, le conseiller Afrique de l’Élysée ainsi que de l’amiral Jean-Philippe Roland, chef d’État-major particulier du président français Emmanuel Macron.

Mais le culot atteint son apothéose lorsque le média mensonge RFI, titre son article : « La reprise de la coopération entre armées française et malienne, un besoin réciproque ».

Plusieurs experts interrogés ajoutent que Bamako avait besoin de cette reprise des opérations conjointes mais Paris aussi. D’après nos informations, dès cette semaine, militaires maliens et français devraient recommencer à traquer ensemble, sur le terrain, ceux considérés par Paris comme étant des terroristes, en d’autres termes des Maliens.

Le média déclare que l'interruption de cette coopération militaire, annoncée il y a moins d'un mois par Paris, au lendemain du deuxième coup d'Etat à Bamako, présentait selon lui des risques de « radicalisation islamiste au Mali ». Et d’ajouter : « Arrêter la coopération pouvait pousser une partie de l'armée malienne à faire davantage de concessions aux terroristes. »

Ces derniers mois, de plus en plus de Maliens et même de Sahéliens se sont rendus compte qu’il était possible d’instaurer la paix dans leur pays en appuyant les forces de sécurité nationale mais également grâce aux accords de paix que les populations mettent en place. Donc, une bonne partie du problème devrait pouvoir se régler par la population sahélienne, qui appuierait l’armée nationale, comme ce que fait en l’occurrence le Burkina Faso.

Les manifestations demandant le départ de Barkhane et Cie se multiplient à travers les pays du Sahel et un nouveau G5 Sahel est en train de se mettre en place, non pas entre les gouvernements du Sahel, mais bien entre les populations. Certains analystes affirment que les leviers de pression sont trop grands sur les gouvernements des pays du Sahel. C’est pour cela également que la France arrive à chaque fois de s’accaparer des Autorités en place, quelles qu'elles soient. Selon ces experts, seules les populations sahéliennes peuvent diminuer les leviers de pression, mais également mettre dehors les occupants. Les plans que mettent en place l’axe occidental, c’est de relancer surtout la colonisation de l’Afrique aussi bien l'accaparation de ses terres que de ses mers.

C’est pourquoi la France met tout en œuvre pour garder sa présence ou, comme le dit l’Élysée, garder sa « coopération militaire » avec l’armée malienne. Mais les populations malienne et sahélienne veulent coopérer ensemble et non avec les occupants occidentaux.

 

2. Éthiopie: Addis Abeba ne laissera pas l'Occident entrer au Tigré ! 

En Éthiopie, toujours aucune condamnation réelle de la part de la Communauté internationale concernant les exactions des rebelles terroristes dans la région du Tigré.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a appelé le gouvernement éthiopien et les rebelles terroristes tigréens à mettre en place un véritable cessez-le-feu. La région du nord de l’Éthiopie est de nouveau sous contrôle des Forces de défense du Tigré (TDF) depuis mardi dernier, mais les combats continuent et l’aide humanitaire est quasiment gelée.

Les médias mainstream, qui endossent le rôle de porte-paroles des groupes terroristes en Afrique, relaient les informations du leader des rebelles terroristes tigréens. Une interview a été faite pour le New York Times.

Après son retour en héros dans la capitale provinciale Mekele, l’ancien président de la région et président du TPLF (Front de libération du peuple du Tigré) dresse un bilan de ses huit mois de guerre. Un bilan personnel tout d’abord. « Je ne pensais pas en sortir vivant », avoue-t-il, accusant au passage les Émirats arabes unis d’avoir déployé des drones pour épauler les armées éthiopienne et érythréenne.

Puis, dans un discours aux accents sécessionnistes, il pose la question de l’avenir du Tigré au sein de l’Éthiopie. « La confiance a été rompue. Pourquoi devrions-nous rester ? », demande-t-il.

Cependant, la communauté internationale s’inquiète de ce qui ressemble de plus en plus à un blocus humanitaire imposé sur la région. En effet, aucun avion ni aucun camion n’a pu approvisionner la province depuis lundi dernier.

Bien que les forces tigréennes aient publiquement annoncé qu’elles voulaient collaborer avec les ONG, une travailleuse humanitaire révèle que très peu de progrès ont été réalisés jusqu’à présent.

Des conditions imposées pour respecter un cessez-le-feu ont l'air d’être approuvées par la Communauté internationale.

Et pour cause, la condition sur laquelle le TPLF met l’accent, c’est surtout, la collaboration et l’accès sans entrave avec les ONG et non les aides humanitaires qui proviennent du gouvernement éthiopien.

Mais c'est, il faut le dire, assez étonnant et contradictoire. Car ces mêmes rebelles terroristes ont détruit le pont sur la rivière Tekeze. Ce point est tout d’abord comme une frontière naturelle mais il est extrêmement stratégique au niveau militaire. Et, l’aide humanitaire qu'apporte Addis Abeba aura beaucoup de difficulté à atteindre la population du Tigré. Mais nous ne voyons toujours aucune condamnation de la Communauté internationale concernant cet acte. Le but des rebelles terroristes du TPLF, c’est d’instaurer un blocus humanitaire afin de pousser la Communauté internationale à intervenir sans une approbation des autorités éthiopiennes. Mais surtout, l'objectif est de faire venir les ONG et l'ONU dans la région afin que les TPLF reçoivent des armements et des vivres pour pouvoir continuer leur guerre et déstabiliser le pays.

Plusieurs ONG craignent que l’aide humanitaire soit bloquée au Tigré depuis la reprise de la province par les forces de défense tigréennes mardi 29 juin. Depuis, les opérations d’assistance aux populations sont presque gelées à cause des combats. Jeudi 1er juillet, un pont stratégique pour l’approvisionnement a été détruit, mettant en péril le soutien humanitaire dans la région.

Dernièrement, lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, le représentant kényan a déclaré que le Conseil devrait laisser un espace pour que les problèmes africains soient résolus par les Africains. Il a également réitéré la demande que la Communauté internationale accepte la décision du gouvernement éthiopien d’un cessez-le-feu et d’un accès humanitaire sans entrave au Tigré. Il a également exprimé son inquiétude quant à la destruction du pont Tekeze par le TPLF par opposition au cessez-le-feu qui entrave les efforts humanitaires.

La Chine, l’Inde et la Russie se sont rangées du côté de l’Éthiopie en saluant la déclaration de cessez-le-feu et les efforts d’Addis Abeba de fournir l’aide humanitaire nécessaire pour la population du Tigré et la volonté du gouvernement éthiopien de réhabiliter les infrastructures détruites par le TPLF dans la région.

Avec leur multiple condamnation à l’encontre du gouvernement éthiopien, les pays occidentaux ont montré maintenant leur volonté de vouloir démembrer l’Éthiopie et de faire de la région du Tigré, une base terroriste qui pourrait à la fois nuire à l’Érythrée mais également à l’Éthiopie. Pour eux, l’Éthiopie ne doit en aucun cas se développer mais également, Addis Abeba ne doit en aucun cas se tourner vers les puissances de l’Est. Tout comme avec les pays du Moyen-Orient, ces pressions occidentales donnent l’effet inverse et encouragent justement les pays concernés à favoriser les alliances régionales et également les alliances entre les pays qui sont dans le collimateur de Washington.

 

3. Burundi: la fête d'indépendance du 1er juillet

Le Burundi est sorti officiellement au niveau du droit international, de la colonisation belge, précédemment allemande, le dimanche 1 juillet 1962. De la sorte, chaque année depuis ce jour–là , les Burundais ont fêté l'Indépendance. La colonisation au Burundi a débuté avec la Conférence de Berlin de 1984-85. Elle est un crime contre l'humanité. Le Burundi réclame plus de 43 Milliards USD, de préjudice, à la Belgique et à l’Allemagne.

Une analyse du géopoliticien Luc Michel. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV