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Al-Omar frappé : les USA n'osent plus riposter

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les restes du missile balistique iranien Qiam tiré en janvier 2020 contre Aïn al-Asad.( Reuters)

C'est bien connu, les Yankee s'en prennent aux infrastructures quand ils se sentent dans l'incapacité de gagner militairement. Sauf qu'en Irak où une puissante armée asymétrique est née sur les ruines de Daech, au grand dam de son suspenseur américain, l'US Air Force a perdu les ailes et les dents et n'osent pas frapper du ciel ni même utiliser ses drones mais agir par la voie détournée..., et comment? Quelques 61 postes électriques de haute tension ont été dynamités en quelques jours à commencer à partir du samedi 25 juin, date à laquelle les Hachd ont tenu leur méga parade militaire à Diyala où ils ont fait à peine entrevoir de quoi ils sont capables s'ils décidaient d'en finir une bonne fois pour toutes avec les troupes US : chars, véhicules blindés, drones ont été au rendez vous avec tout ce que cette armée lourde suppose en capacité de combat.

Le 26 juin, les Américains, paniqués ont frappé les Hachd à Abou Kamal/Qaem sans soupçonner un instant que ces Hachd ne sont plus ceux de 2019 ni de 2020 et qu'ils ne le font plus dans la dentelle! Le 27, la base US à al-Omar était ciblée par une violente salve de missiles, très exactement huit, soit le nombre de JDAM lancés contre Abou Kamal/ Qaem. Œil pour œil, dent pour dent... L'US Air Force pourrait-elle réagir ? Pas vraiment puisque ce sera aussitôt le renvoi de l'ascenseur. D'où ce terrorisme "électrique" qui constitue un aveu d'impuissance et une marche arrière, une de plus de l'US Air force.  Selon un parlementaire irakien le groupe terroriste Daech a visé l’économie du pays et l’attaque contre l'électricité en fait partie.

Le président de la Commission de sécurité et de défense du Parlement irakien, Mohammad Reza, a dénoncé sur le site web al-Araby al-Jadeed, ce samedi, que son pays était soumis à une « offensive énergétique », visant un secteur clé qui relie effectivement l'Irak à l'Iran, ce dernier étant le principal fournisseur d'électricité de son voisin de l'ouest. 

« Le Parlement irakien a décidé de convoquer un certain nombre de responsables de la sécurité pour qu'ils expliquent aux parlementaires les raisons de ces récentes attaques et la situation générale de la sécurité dans le pays. Nos informations sur une série d'attaques contre le réseau de transport d'électricité indiquent que le soi-disant nouveau calife de Daech a ordonné à ses agents de mener une invasion économique cette fois en ciblant les pylônes électriques, les marchés, les camions-citernes et les camions transportant de la nourriture et des denrées alimentaires... » Bref la fameuse politique de la terre brûlée... Sauf que cette fois il y aussi le revers de la médaille. La guerre énergétique US/OTAN contre le peuple irakien se retourne déjà contre ses initiateurs. 

Le ministre irakien du Pétrole Ihsan Abdul Jabbar a déclaré dans une vidéo publiée samedi sur la page Facebook du ministère que la British Petroleum Company, envisageait de se retirer d'Irak.

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Les déclarations ont été faites lors d'une session parlementaire le 29 juin à laquelle Abdul Jabbar a été invité, ont indiqué des sources du ministère du Pétrole. Bonne nouvelle quand on sait que le BP occupe le sud de l'Irak depuis longtemps et que son départ est souhaité intimement par les Chinois qui eux étendent chaque jour un peu plus leur présence en Irak.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV